Thursday, August 16, 2007

L'ile au caramel

L’île au caramel






A pour nom : ENEZ AN EIN






Hélèna voulait dire, lors d’un précédent poème

Mais les soirées se ressemblent et se précisent

La Baie d’Along

« C’est une quadrichromie délavée par le soleil. »






Voyez-vous un vieil emballage d’Esquimau

De glace d’il y a longtemps

Qu’on aurait retrouvé. Le jaune et le noir disparaissent en premier ; ne restent plus que le rouge et le bleu, du magenta et du cyan






Débat :

- Moi j’vois pas mal de jaune. J’vois du blond, pour tout te dire
- Oui, mais moi j’vois… c’est une déformation professionnelle si tu veux… j’vois les choses imprimées






Ouessant les jardins






Les enfants

La Baie d’Along

Le soir-meurtre

Tout se tu

Rien ne se

Sait






Un bleu gris Britt

Miroir-lac

Les verts, le vert émeraude, bleu, soir et ces couleurs qui vont mourir, fleurs

Pelouse vers la mer






Le bonheur sourd quoi que nous fassions, nous transpirons, quoique nous fassions dans le bonheur

Hélèna ne sait pas, ne sait pas ce qu’elle sait






Barbecue dérive un peu de fumée






Le chiffre 735 est apparu dans le sommeil

Hé ho !

« Mère la mort la fenêtre ouverte de tes bras me casse les vitres de mes oreilles !… Non, j’invente un peu… »






Le vent, qu’il fasse sa vie, on le laisse pénétrer

Où il veut

Pour lire les fenêtres sont ouvertes, pour lire, pour rêver, pour

Attendre. Un petit bruit électrique, c’est le cliquetis d’un hauban

Les rideaux, les fenêtres, les arbres et leurs branches

Les plumes, les poils

Les feuilles

Volantes, attachées






Tout cela, tandis que je continue de rêver, me semble parfaitement cohérent

La jungle s’assombrit

La fumée traverse la route

Les enfants sont passés (au travers)






Les rochers du Sud

Tout reste en place, mais le temps change

Le linge, morceaux de vent, morceaux de ciel

La vue, la vie verte

Ciel couvert là où la population des herbes pousse vers le haut comme une marée

Comme une jouissance

M’a dit Hélèna

Mais j’y pensais aussi

En la branlant

Je pensais que c’était comme

Quand j’étais sur le rocher, nu, recouvert par les vagues

Au bout de la Pointe Sud

Qui doit avoir un autre nom, peut-être, que « Pointe Sud »






Des vélos passent sur la route comme un tuyau

Des côtelettes de veau nous attendent, nous

Mais un avion vrombit, fabrication humaine

Comme les boîtes de Banania






Mouettes laquées, ciel tonnerre. Des îles dans le ciel un archipel

Un chapelet…

La frange soulevée à l’Ouest






Je ne fuis pas l’angoisse de la mort dans la suractivité

La réalité les yeux tournent et voient

La vie est le théâtre et la mise en scène de ce qu’il y a de mieux chez nous

Rocky Bay, Christmas Island

People : sac de Sandrine Kiberlain (porté par Audrey) et chemise de nuit (qu’Hélèna porte en robe) de Sylvia Bataille

Noms souvent évoqués : celui d’Emmanuel Carrère, de Nicolas Sarkozy, de Lady Di

Heu…






POINTE DE ROC’H HIR






Le poète a toujours raison, Amy Winehouse, Jean-Louis Bidet

Puis, sur le tard, Catherine Deneuve (qu’Hélèna a interviewée), Vincent Gallo, Jean d’Ormesson

On a parlé de Christophe Fiat, de David Monceau, de Marguerite Duras, de Julien Gallé-Ferré

De Yann Tiersen, de Titi, de Fifi la boulange, de la bouchère de Lampaul

Et de Rémy Héritier, de Marlène Saldana, d’Audrey Gaisan, le cas a été évoqué de Carole Bodin, celui de Marcus Vigeron-Coudray

Caroline Marcilhac, Maud Le Pladec, Mickaël Phelippeau, Vincent Druguet, José Alfaroba, Marie-Thérèse Allier, Cécilia Bengoléa

Loïc Touzé, Latifa Laâbissi, David Di Nota

Patrick Poivre d’Arvor, Claire Chazal, Sandra Basch, Georges Prat (le fils d’Hélèna), Frédéric Danos, Tom Danos

Hélèna Villovitch, Yves-Noël Genod

Xavier Carroff, Joséphina Lemoniz

Olivier Py

Wayne Byars, Julie Guibert, Boris Charmatz, Édouard Levé…





Elle est là, la vie heureuse, sous l’eau, dans la force et le silence






10, 11, 12, 13, 14 août 2007.

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