Saturday, December 15, 2007

La comédie humaine...

Pour Vincent Dissez










La comédie humaine, est-on obligé de la jouer ? oui, on y est obligé










C’est la montagne

Un décor de Noël avec des champignons pailletés

Les toits de toujours et le soleil embrumé

Un oiseau raya le ciel gris

La campagne vague et vivante, la lune, les restes de la nuit

Le sentier, tous les sentiers, enfance et bifurcations

La vile vérité, la lumière aveuglante, l’ombre tenace

Nous arrivâmes

Un soin pieux, un soin piteux

La trahison de Judas

Les arbres démesurés dans chaque main










Lear est fou

Rien n’a changé

L’amour était déjà

Julien Gallée-Ferré

Les bâtards

Les violences, oh, les violences…

Mon petit frère

Un surtémoignage (auditif)

Rouge pur mange l’être

Aux fêtes de Noël, aux fêtes en chocolat

La trahison entre le fils et le père

Sous la queue du dragon

Pure étoile de la Genèse

Oh, ces éclipses…

Prédictions…

Je t’assure que les effets qu’on y décrit sont malheureusement en train de se produire

Mes intrigues roulent sans obstacle










Les filles anglaises

Quand j’suis amoureux, j’suis comme tous les mecs de cett'salle, hein, j’fais l'canard, hein, c’est…

Le décor

Il s’est débarrassé de son autorité

L’accueil glacial des chevaliers

Aussi pauvre que le roi

Que l’empereur

Que le tyran

Quelque chose dans votre air

Aller à cheval, courir…

La hiérarchie sociale

Sourire dans le sens du vent

Mon petit gars, je vais t’apprendre un discours

La charrette tire le cheval










L’interprète de Lear

Hideuse en Cordélia

L’eau gaspillée

Vieux yeux rouillés, continuez à pleurer et je vous arrache de vos orbites !

Barbara, hors série

Un père comme moi, si gentil

Tu aurais dû attendre d’être sage pour être vieux

Conjurant la lune d’être sa maîtresse

La violence, la misère, la violence, le bruit des lèvres

Les ombres plaquées, démesurées

Je vais te délayer dans le clair de lune !










Ma vie travestie

Un roi joue au loup dans les bois

Pour leur extorquer les chimères

Pour leur extorquer la charité

Alors, moi qui aie plus de virilité que de jugeote, j’ai dégainé










L’hiver des oies sauvages

Oh, comme elle gonfle, la mer (jusqu’à mon cœur)…

Sarkozy avec ses clichés de dictateur

Lui tartiner son foin avec du beurre

Elles sont, dans leur robe, plaquées, statufiées

Vous me voyez, Dieux, un pauvre vieil homme

Le cœur des cent milles fragments

Afin que les choses changent ou qu’elles cessent

L’intelligence est une neige

Elle chevauche

Elle chevauche tout comme la neige

N’ai-je…










Et tous les drames mimés

Un vieux sur la lande

Les crimes et les crimes

Tu trouves que c’est le pire, cet orage d’apocalypse qui nous perce jusqu’aux os ?

(Aller chez Billabert

Pour qu’il traite

Domaine de la Jalousie)

Les chambrières et les dames de compagnie










La nuit de la montagne

De l’hiver

De l’enfance

Du théâtre

Du noir

De la neige

L’homme n’est-il rien d’autre que ça ?

Enlevez-lui ses accessoires










Guillaume, Guillaume Allardi

Deux chaises restent sur les bords

(Réponse à une intrigante)

Il fait meilleur ici qu’en plein air










Je n’ai pas de chemin et donc je n’ai pas besoin d’avoir des yeux. Je trébuchais quand je voyais










La chaloupe et la bouée. Galets stériles

Sens et nonsense mêlés

La raison dans la folie

Prendre ses yeux comme des arrosoirs

Ô espace illimité du désir de la femme !










Le roi Lire

Le roi est fou

Je suis vieux et stupide

Les vies, les morts

Les rougeurs de l’hiver

La Loire étendue comme un linge (Orléans)

Le héron et la Loire

Une Loire

Et le banc de sable comme le Concorde ou l’oie sauvage










Des œufs, par exemple










Yves-Noël Genod, 15 décembre 2007.









Photos Vincent Dissez.

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