Sunday, November 04, 2007

Nicolas Moulin m'envoie gentiment

La citation du jour

"Un créateur, c'est pas un être qui travaille pour le plaisir. Un créateur ne fait que ce dont il a absolument besoin."

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Furieux et calme

Furieux et calme…










Furieux et calme, je voudrais en savoir plus
Adolescent mind
Excessives extravagances
Le sourire du danseur
Alice’s pink shiny shirt
La publicité pour la vie
2000 suce
Eat me, drink me
L’aspect romantique de cette idée
Je vous emmène avec moi
Un fou tremblant
Que faites-vous pour la Terre ?
Les aliments
…Mais en poète, l’homme…
La pluie dégouline en larmes
« Dynamisation », c’est le maître mot
Les petits oiseaux des Canailleries
Le couvre-feu passe
Tell no one, believe no one
Les rues, les rives
Pourquoi je me plains toujours, moi, en moi-même, pour toujours et physiquement (et toujours ce petit sourire, le petit sourire de la plainte, du secret) ?
Les gens verront bien sûr une photo de Patti Smith
Dans une merde noire
Une tasse de café
Sous la lune, voilà !
Le temps, physiquement
Venir au monde
Le lac, canadien, aujourd’hui
Le jour – le jour m’a manqué, m’a mangé le cœur
Le cœur inversé
Le cœur est une bombe
Sous la lune, voilà !
J’ai froid
Qui m’attrape ?
J’ai fait un cauchemar
Le cœur de la lumière
Luxury land
Tu es la Reine de Beauté et, moi, je suis le roi des voleurs !
On a vu le cygne faire longuement sa toilette, devant le château de Chantilly
Dressé sur ses pattes
L’eau reflétait par en dessous le feu du soleil
La grosse meringue de son corps emplumé semblait brûler ad libitum
J’ai raconté à Hélèna la difficulté que j’avais eue de décrire l’eau du lac, en Suède, comme une nappe d’huile, de pétrole, argentée comme du mercure et qui faisait des vaguelettes, comme les vagues lourdes d’un miroir, quand j’y évoluais
Elle semblait comprendre, tel que j’en parlais
Ah, bon ?
Et les rochers, lourds coussins, comme ils s’enfoncent par capillarité, brutalement et soumis, totalement, sournoisement consentants, depuis des lustres, dans l’eau de mercure ?
Les joncs étaient comme des flèches plantées verticalement
« Une tortue dans le pétrole », avais-je pensé, selon le mot étrange de Rimbaud devant l’incendie de Charleville
Hélèna (mon amour) m’a dit qu’elle ne savait pas décrire la nature, qu’elle avait essayé une fois pour les Rocheuses en Amérique, pour l’utiliser pour une de ses nouvelles dans Dans la vraie vie
Elle m’a dit aussi qu’elle ne comprenait pas ce qu’on voulait dire quand on employait le mot « Dieu », que c’était ringard
Là, ça m’était facile de lui prouver le contraire
Par a plus b
En deux coups de cuillère à pot, elle est ressortie convaincue
C’est mon truc, Dieu
C’est le truc de tout le monde, je trouve
C’est ma thèse
Le secret le mieux partagé puisqu’il l’est par tous !
Le soir, j’ai regardé ce qu’il restait de sa description des Rocheuses dans sa nouvelle des deux copines dans la vraie vie…
Le sucrier de la mort
A river never sleeps
Chantilly, capelines…
Le cygne, un long moment ; le héron
Giacometti
Ah, bon ?
La Fontaine
Ma commère la Carpe
Les plus accommodants, ce sont les plus habiles
Gardez-vous de… de rien…
Comment peut-on être plus enfant ?
Âme, cesse d’être deux !
Des jouets en or
Pluie battante et cœurs serrés
Rien que la jeunesse
Les héros ne sont pas ceux des mondes
Le chien replié
Le féminin, la vie
Ma cousine évoque…
Dans des creux, des lacs, le corps s’enferre
Un phénomène de magie
Un grand silence mange les yeux
Rives, feux profonds et effacement
La truite dorée
Endeuillement
Les bleus des voiles, le sang des ruisseaux
Habitacle
Tout ici est noir et blanc
L’infortune de gosse
Des grosses bécasses en queue de peloton
La nuit tombe en violet
Les clameurs sages
Nuages frivoles
Keith Richard
Et si la terre explose en douceur…
Les Stones
La Vierge du Cœur
Blue tendre orifice encadré
Les ciels massifs en pleurs
Le vaisseau roule du feu
Et la bouche gonflée de rouge tire la langue
Obscène et lourde
Les signes du serpent
Les tatouages rouges
Le trou d’où émergent les cendres, les voix, le tatouage rouge, le génie rouge (rouge sur rouge), petit et grand
De la fumée s’élève du vide
Sugar
Les saluts colorés de tant de tendresse...
Modestie, présence, les éléments sont épars
Un sud nuageux
La lavande bleue comme l’orage
Lourd recours
Les blés sales
Comme un pelage
La maison ôtée du paysage
Orages réguliers
La ville à l’intérieur
Uzès, les clochards : « Quand vous repasserez, vous penserez à nous ! »
Dans les creux chamarrés
We were mistaken
Crawling around dans l’herbe
Le visage, maquillage de fleurs
Vous voyez, dans votre imagination, ce que vous voulez
La musique faiblit, massive erreur à l’angle du cœur
Je voyage selon les désirs, les possibilités, c’est que ça
Les productions, je m’en fous
L’eau reflète l’air
Il y avait des mouches sur scène
Il regarde sa montre toutes les cinq minutes pour voir si ça va bientôt s’arrêter
L’épine bleue
La nuit sur le pays fancy
La teinte foncée du soir
Une nuit dans le Sud – et repart
The sweetness in the eyes
Ferme des yeux, ferme des fenêtres
Quand on nettoie l’air avec ses fesses
Rencontre en noir et blanc
Rappelle-toi un jour
Une femme avec les lourds crampons des nuages
Superbes forêts ou mers à l’aube
La défaite enchantée, les rivières jusqu’au ciel…
J’ai sommeil, le mois de juin
Par le hublot de la prison, je repère la vie
La couleur bleue du premier éden, verte du premier éden, blanche du premier éden
Cette action du fossé, humide berceau où le rai clair du jour surprend le dormeur épuisé
Le grand-père sort ses dents
Une valse Rolls
Mes journées ouvertes sur rien
Des cœurs, des fesses, des fenêtres
La neige est une couleur, pourquoi pas ?
Elle tombe sur les tropiques avec évidence
La neige des tropiques
La neige pour tous
Nager – éclaboussement de boue rouge, de boules vertes d’écume, de poches violettes de boue, de vers roses et d’oiseaux microscopiques bleus
Une grande vague de cirage
Viande, mais : fruit
Les voiles, l’été, mises en diapos
Un tableau noir transformé en nu
Rébus
La Terre, les évènements graves et sous – dans l’air des êtres humains uniques au monde
(Failli dire : « humides »)
La toux produit des valeurs, des dragons, des – des petits restes, des petits rêves, des avions, des libellules
Sur même les tableaux, le crépuscule s’amuse
Violette ciel
La neige estropiée
On voit tellement de buissons, tellement de fossés
Posés par hasard par le vent, à l’anglaise
Mouchoir, concrétion, glaise
Débaroulement, forêt, montagne – montage – crée mer
Bleu – ce bleu – sorti du vert sombre, du vert sapin, c’est évident
Des raisins noirs
Des petites guitares bleues qui pendent en forme de poires
Des prunes
Un brouillamini d’émotion, la neige…
Des excuses, des taches, des nappes
Un pourparler d’histoires
Le temps est en perpétuelle incertitude
Griffures, lésions, rues riches
C’est comme un attouchement dont le seul souvenir ferait finalement tout le prix
Acteur ou auteur ?
People, magazines, conversations
L’amour liquide comme des larmes…
Brutal, les yeux déjà crispés
Une femme says : « Ok. »
Did you ever get the feeling of déjà vu ?
Maybe in a previous incarnation, huh ?
Tout est bien joué
Les gens ont peur
La Rolls, l’épuiser
Quelques soupirs de récits…
A character trait
Les costumes d’hommes, la nourriture
Une folle écrit
Le monde protégé, créé du leurre
L’œil bijou
L’infini répit, d’une seconde à peine, casse le cou à pied d’œuvre
À la faveur de l’Automne
Faudra se serrer comme une forêt vierge
De l’élite à la plèbe
Dans les années 80, justement, on pensait que l’image prendrait le pas, si j’ose dire, sur l’écrit
De si près
Le tout début des années 80
L’été 80
La soirée et la nuit sont plus agréables que la journée
Les bateaux voyagent
Il a longtemps eu peur de gagner
Le total des gens
Il a passé trois mois dans le coma, il a eu beau temps il est content
Les mains grises liquides
You can, it seems, be part of the solution and part of the problem, at the same time
La dignité humaine
Le lien avec la nuit
Personnages et paysage enlacés
Par rapport à la nuit
Le cinémoi
Avignon bruit
Papier
Trop vite, une voiture
Des histoires d’amour lourdes, longues, légères, pleines, creuses, des coquilles d’amour…
La vue, la mer
C’est à dire dans la même proportion que l’argent dépensé dans la culture : 80%, frais de fonctionnement, 20%, la création
Phénomène de beauté
Le soleil joue pour la première fois à cache avec la colline
Le soleil pur joue à rien
(Mais à rendre invisibles les mots sur papier – tachés d’invisible)
Le soleil montagne
Petit, le risque
Dallas, une prosodie
Le soleil est un pur dégel
Les lèvres faméliques
Le soleil lent comme de la balle au bond
Montagnes pointues dessinées, arrêt au train
Le liquide vaisselle du crépuscule…
Qui descend comme aussi du sucre – qui coule comme du sucre
Et un liquide vaisselle, c’est le fleuve
La rue plaine étalée comme Second Life
Les plaines, tout s’épure avec les monts de monuments
Regarde en l’air, la fleur folie l’a tué avec le sang
La fleur fusil
Des nervures, les montagnes deviennent
Le même sujet, mais moins exagéré
Rose mord
Les récits sulfureux des éoliennes
Montagne pentue comme un cône, un terril
Un terril de vert – de vert lumière, tout se tait, la nature…
Rude vaste (rude vastitude) avec les colombes…
Bleues, roses, blanches colombes bleues, roses, blanches
D’un dédale, l’hiver
La vie est juste morte, juste à côté
La réalité tranchée tranquille
Patience, patience
And who knows ?
En société, la cigarette
Encore un peu de bleue verdure
Bring the book upstairs
Neige en collier autour
Ô étranges serrures…
Son meilleur moment
La ville cache la mer
Le front de mer cache la mer
L’immeuble cache la chaleur cache la mer
Cache le monde
Les mouettes parcourent tout en sens inverse
Des vaches avec du gibier avec du bifteck partout dans la ville
Le port cendre
Cendre de bleu
Chaleur pulvérisée
Nuée
Préfecture – La plage
L’amplitude
La vie
La vie n’est pas la vue
Boule, rive, salut
Formes en volumes graves, explosion de doute dans des visions de manège, de fête foraine, perte de repères
Le manège des mouettes – que donnent les mouettes + ombres des mouettes : multidimension, sensation
Avec leur forme mécanique parfaite, parfaitement utile
Toute la ville précise comme sa maquette et aimable, nous l’avons construite
Dieu, notre allié, notre frère, notre allié, notre frère
Arrondi même des immeubles d’angle, y compris, même, cette fioriture accomplie des immeubles d’angle
Avec tout
Tout au milieu, au milieu de tout – mais : de l’air, le plein, le plein
Les montagnes libres lignes
Tout le monde, l’intelligence utile
Je suis déjà en Bretagne
Tu crois que c’est une tenue pour monter dans une loco ?
Le beau voyage, l’exil
Demain
Les appartements de chochottes










Yves-Noël Genod, juin 2007.

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La citation du jour

«La fonction de l'artiste est fort claire : il doit ouvrir un atelier, et y prendre en réparation le monde, par fragments, comme il lui vient.»

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La citation du jour

«Il suffit d'abaisser notre prétention à dominer la nature et d'élever notre prétention à en faire physiquement partie, pour que la réconciliation ait lieu.»

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Spiaggia di Piscinas

Les poèmes de la Toussaint

...










Le cahot de bambou






Tous les animaux, la moindre alerte

Tous les animaux en foule, en amitié

La pointe du rhinocéros comme la licorne

Les poissons sont libres, plus libres, à cause de l’eau sans filet

Mais l’eau est partout, elle prend des formes

Les fleuves géants, torticolis

Ils volent dans les cataractes

Les bas-fonds sont de toute couleur

Bleu est une couleur chaude, intense, fuligineuse

Des singes aux sommets des montagnes






Imagine des hommes dans une demeure souterraine...










Yves-Noël Genod, 22 octobre 2007.










C’est une folle sur le tapis déroulé de la rue

L’eau qui parvient du versant des montagnes










Yves-Noël Genod, 22 - 27 octobre 2007.









Au-dessus de la mer, une maison à la fin d’un tournage

Rural / oral

C’est curieux cette lumière, hein ?

…Grise, voilée, comme ça, brillante

Les nuages massifs forment un paysage inversé

Au-dessus du paysage massif






La découpe franche de la terre molle forme une montagne mouvante si on la regarde la tête allongée (cheveux courts) sur le sable

La montagne chinoise






Les maisons sont des petits berniques

Chou chinois

Qu’est-ce qui se mange dans les paysages ?

Du saucisson d’âne, des algues

Les rochers forment une nappe

On prendra la voiture (excursion)







L’homme-grenouille vient nous regarder les fesses

Ça miroite, c’est vide de vie vivant

Cette sensation du contact et comment ça passe de l’un à l’autre

Permanently










Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.










Posé au centre du paysage

(Jamais le même centre)

Les fleuves, les fjords, les costas…

Les ruines, les fausses et les vraies

Les chats

Les faux animaux

Les vrais

Les faux cils

Tout brille

Tout brillant

Clinquant, cliquetant

Sa petite tête comme une bouée

Nouvelle et même

Petite bouée

Dans le paysage sage comme une image

De la Résidence des Pète-plus-haut-que-son-cul










Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.










Le bord de mer

Concassé

Avec des couleurs sorties de l’eau

Délavées, sépia










Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.










Le nuage, qu’est-ce qu’il touche, qu’est-ce qu’il efface ?

Les figuiers de barbarie, les cheminées

Les feuilles d’eucalyptus sèches se précipitent dans la mer comme jetées dans une tisane

Un gris pourpré, plombé

Se jeter dans l’eau franche, les palmiers alignés

« Elle te plaît, cette pelouse rapiécée ? »

« Agave » ou « aloès » ?

Tous les verts comme peints en récit vieux rose










Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.










Un café en Sardaigne

Les maisons noyées dans le jardin

Le jardin est l’architecture

Les murs, les angles

Les pilastres, les grottes

Les palmes, les chapiteaux…

Une clarté surnaturelle sur la Mer Tyrrhénienne

En Italie est le jardin d’amour

Stromboli

Soir amarré très bas










Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.










C’est la nuit pure, je disais, dans quelques secondes

Qu’est-ce qui pourrait vous intéresser, vous, à Paris, en décembre ?

Relié uniquement par quelques mots

À la Civilisation des Emmerdes

Je pensais qu’une résidence, c’était un bâtiment

Hélèna dit : « Non, non, une résidence, c’est un ensemble de villas. »

La Sardaigne, pas très loin de l’Afrique










Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.










Une partie de la vie se passe dans la nuit

Les chats se mettent, comme les enfants, à geindre

La nuit, qui est petit, qui est grand ?






La ligne enferme un cercle pour la nuit






La lune






La nuit seulement crée du temple

La lune, la véranda, les armes...






Les chats, habitants d’un paysage détaché

Des montagnes montent et descendent

Vers la mer

La moitié de nuit

La lune perle

On peut dire n’importe quoi : que le chat est un chat chinois

(Herbert le dit)










Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.










Des maisons au-dessus d’un miracle, accrochées

Huit personnes mangent à table (des belles personnes)






La table en rotin blanche

Avec le ventilateur de marque CAT, la pomme de pin

Sur les bords...

Au-dessus d’une mer

On est sur une île

On est sur terre, sur mer

On pense au Japon –

Quelqu’un (Herbert), son père était député, ses deux parents

Des amis des Wampach

I know a Wampach in France, David, David Wampach

Where is he, Willy Brandt ?

He’s dead

He’s dead

Herbert le connaissait

Avec les Wampach

Il est allé à Danzig

Il est tombé sur ses genoux

Il est tombé sur ses genoux

Ça, c’est joli…

Mais son plus grand secrétaire, c’était un James Bond

Ça a été la fin

Puis le rêve conservateur

Des raviolis siciliennes

Jochen me demande d’aller voir l’Île aux Ânes albinos, mais c’est au nord de l’île

Les petits chevaux de Tarquinia

L’endroit est comme la Tour de Babel et you can go around like a screw

Ich glaube

A I : all inclusive

Chat bleu, bouteille rose






Il y a une autre île entre la Corse et la Sardaigne

On n’a pas le temps d’y aller !

Oh, peut-être…

La Maddalena

Là, il y a du sable rose

Different to be different

Hamlet

Et quelqu’un

(Moi)

A fait le général de Gaulle avec le tire-bouchon au bon moment de la conversation






Mais le vent qui nous projetait dans le cercle, c’est une religion










Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.










La lune, étrange soupe

Étrange clou

Le petit chat sous la lune

La frange de la plage

Un cil

Rognure d’ongle

Le doigt s’enfonce à l’intérieur

Les étoiles filantes

Les doigts écartés, les griffes

Le Monte Minniminni

(725)

D’Annunzio avait une maison en forme de bateau dans les Alpes

Torre delle Stelle










Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.










Il y avait un feu sur la plage

Ça sentait comme en Inde...










Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.










On est au-dessus de la flotte

La frange de bleu

Au loin, la montagne de sel prend le soleil comme au bord

Les traces de pas sur la mer

Les traces de pas sur la neige

Spatules et péninsules

Des figuiers de barbarie

Quand la boucherie, la boulangerie aussi

Les bougainvilliers

Buongiorno !

L’oiseau définit le paradis

La lune ne veut pas laisser la place

Elle s’efface progressivement, très progressivement, en restant haut, à la même place

Il y a de la place pour tous les astres

(Les désastres)










Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.










Sous les armes du bonheur

L’ombre bleue

Printemps ou automne

Soir ou matin

Son ou silence

Mou ou dur

Vide ou plein

La cicatrice d’écume










Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.










Le chat dans les plis du silence

Du jardin

Une journée pure

La mer

On la voit d’en haut et d’en bas

Des femmes, des nomades

La brune poussière obscurcit le fond

La poudre noire

(Lipide, lente)

Le sexe réfléchit le soleil

Brillant, chromé comme un miroir

Une vieille Italienne triste










Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.










La baie vitrifiée avec des traces comme sur la glace

Les routes comme des guirlandes les sapins de Noël










Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.










Le « détressage » du stress dont j’ai déjà parlé se passe sur la colline troglodyte

La Tour des Étoiles, la résidence où l’on a percé d’une dentelle de grottes la montagne récente










Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre.










Les yeux des chats sont des grottes






En effet, comme bercé…

(Bruit des vagues intenable comme chez Ulysse

Endorment comme le tonnerre)

…Bercé est le secret

Face aux étoiles

Face à « Dieu »

(Le mot ringard)

Face à « Je confesse… »

Face à l’âme

Social worker

Les catholiques, les protestants

Nid de mousse

Regarde l’éponge sur ton corps

C’est le monde mort

Qui te caresse avec l’ambre

On a fait une fois et très mal la salutation au soleil

Et c’était la meilleure des fois

L’autre jambe

Éventuellement en râlant

Il faut le faire douze fois

Ça, non !






La colline dont le modèle est copié sur la Tour de Babel









Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.










Disparition dans le monde

(Ça s’appelle : « l’élégie »)






Les journées sont si courtes, si

Surnaturelles...

On fait un feu

Le soleil est une pulpe






Tout l’automne à la fin n’est plus qu’une tisane froide










Yves-Noël Genod, 28 octobre 20007.










La fumée épingle précisément

Un endroit sur la colline (derrière la maison de James Bond)

Le soleil, la terre tourne autour

Ils sont près de l’eau, les amoureux

L’eau est transparente

Même le soir

Même la nuit

« Je vais prendre une douche et mettre des pulls. »

Les maisons chinoises se reflètent dans l’eau verte

Apparaissent les chants russes…










Yves-Noël Genod, 28 octobre 2007.










L’ensemble d’une jupe

D’un rayon de soleil, d’une rue, voilà

Au bord de la mer, l’intelligence

Avec la femme

Les tribus, les déserts, les climats

C’est un texte que j’adore










Yves-Noël Genod, 29 octobre 2007.










Où passe mon désir parmi ces mille crânes, ces mille os ?






Un ennemi devient un ami

...Les sources du charme...






Ami de la sagesse, prétendant










Yves-Noël Genod, 29 octobre 2007.










Gestes de métal et de bois sec

La vie, c’est quelque chose de plus que personnel










Yves-Noël Genod, 29 octobre 2007.










Un enfant quelconque dans une maison rigolote

Mais c’est le lait qui a débordé

...Ce qui se mange après la mort






Le nénuphar pur

Rouge

Même la taupe est un merveilleux petit laboureur

...Nuisibles ou accompagnatrices...

Ce jardin est paradis






Avec la craie (que tu écrases), la belle courge










Yves-Noël Genod, 29 octobre 2007.










Isola Asinara










Le sexe des mots

Les poumons des requins

Hélèna macht Caffee






Il fait mauvais, mais on se baigne deux fois par jour parce que la mer est chaude






Les enfants miniatures

Avec les couleurs miniatures, fluo, des ballons, des seaux

La mer, elle est simply bleue

La mer de plain-pied






Vent, mer très sombre, trous de lumière

La principauté

Cuore di pietra

La vita è una (et elle passe vite)

Hibiscus

Tous les palmiers échevelés

But one day...

Aeroporto






Personne n'appartient à 100 % à un groupe










Yves-Noël Genod, 30 octobre 2007.










Les débris de l’escalier






There’s a lady who’s sure

All that glitters is gold

Des anneaux de métal, des anneaux d’or, de fumée

Ma bien-aimée

Dans la chambre d’à-côté

Hélèna roulant de côté d’un rocher jusqu’à l’eau

Dear lady

Ton lycée de Versailles










Yves-Noël Genod, 31 octobre 2007.










Le joueur de flûte

Comme nous disons

De flûtiau

The whispering wind

Tout crie et tourne en or

Trouvé

Troué










Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.










Les chevaux du terme

Les ânes astigmates

La fauneflore buvant à la même eau

Brûlante, salée

Les liquides et les choses

Que les hommes ont commandées

Pour voir










Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.










La forêt brillante de pierres






Ruche des larmes

Moonlight, dove

Rien sur ma langue

Rien






Le bleu soleil

En studio

...En studio d’été

Alléluia






Nous sommes des nomades

Hélèna écrit

Oh, les bagues !

Trop de bagues !










Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.











Beauté sacrée, beauté de soie






Le liquide du luxe

The plywood violin

Le miel de la même nuit

Moi, dans la cuisine

Elle, dans la chambre

Le ciel s’ouvrir

Le ciel s’ouvert

Les ordures et les fleurs










Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.










Les fruits de l’apparence

L’eau candide

Il y a un signe sur le mur, bien sûr

Flo est vierge






In vacanza con Hertz

Le cœur chardon

The Dea Madre

The nuraghic village

Des mini pommes






Metalla

Cervo sarde

Des inondations jaune d’or

…Le beau est le beau, le sublime est le très beau…










Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.










La tapisserie verte






De la chambre, on entend une fontaine

Les vagues pulsives, pulsives

Le minerai devient du sable bleu

Vagues invraisemblables

Vagues invraisemblables s’appesantissent en or

Valentino…






(Et par-dessus encore

Par-dessus encore

Nuages violents et cerfs)










Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.










Au bord de « Dieu », un bois flotté






La rose de la dentelle

Le bleu des lacs

Le soleil pour d’autres

Le Brésil ou la mer






Un désert orange

Un désert rose

Un désert blanc

Des lacs très très larges, immenses où toujours on a de l’eau jusque là

Les nuages rose flamant






Trouée

La nuit liquide la pierre

Les panneaux de linge

Le thym






Par grand vent, les feuilles tombent des arbres

L’oreille / l’hôtel

Le feu crépite, allumé d’un seul coup






Vous n’êtes que les fruits de l’apparence

…Restées jointes…

La dispersion

Les serres, les orangeries






Dans quelque partie du jardin











Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.










Le vent pousse contre les visages

Le feu massif

Fragment de jeu

La porte laissée ouverte

Le jazz

Et la mer environnante

Ce que l’argent permet, c’est incroyable

J’ai encore rêvé d’elle






Tu parles d’amour

Sade n’est rien

La lampe d’or montre la pierre verte











Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.










Par la fenêtre, le cœur déchiqueté

Grandes traînées de fumée, de coton, de lavande






Matin du jour ou matin de la nuit ?

Hélèna frémit

Et désire

Viande sacrée

« Oh, nuit… », dit le père…






I’d really like to live beside you, baby










Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.










Take the car






« How to be famous… »

Dit l’enfant au petit-déjeuner

À sa mère ou à sa sœur

À son père qui revient

De la terrasse

L’homme rond, l’homme d’affaire

Au téléphone

« Mon père… »

Ou à l’étranger qui l’a regardé à la table d’à côté






Il faut descendre de la nuit avant la nuit










Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.










Le contrat sexuel qui nous lie






Statue d’Eleonora

Cette fête païenne

Pour l’amour, désigner les cohortes

Chevauche-moi

I belong…

À voir et à faire

Les ruines circulaires









Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.










Placid god –

New York is cold

S’il faut peindre






Une rose dans la bouche

Entre les dents






Le cœur grenat










Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.










Certaines formes pâles de l’univers

Par la fenêtre

Ring a bell !

Un nuage lointain sur une colline, léger comme un oiseau

Le métal des nuits

Le feu savait






« J’ai traversé une rivière couleur de rouille. »










Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.










Intimissimi






Un minimum de monde visible

Palazzo della Direzione

Les pistes de terre

Ligne au toucher délicat, aux dents délicates

Costa Verde






Les montagnes sont souples

…Ou un aigle

Des ailes immenses de chaque côté










Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.










Mer sinistrement

Calme, musicale

Infinie et les silhouettes

De couples en noir

À contre-jour

D’un rideau de perles

Rose faibli ou

Bleu plus soutenu










Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.










La pluie et le calme

Le calme

La pluie au-dehors

Inaudible sur

La fontaine, la terrasse

La plage, la mer










Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.










L’étendard de brocart

(Jaune)

Recette du centre

(Recette du sable)

L’alternance jour / nuit connue de tous

La nuit, les étoiles










Yves-Noël Genod, 3 novembre 2007.










Anniversaire d’Hélèna

Emmailloté comme

En hiver

Mais ça ne suffit pas

Patrice Premier, René Licata, Ani Piano

Des costumes vert clair

Des costumes orange

Des cravates

Du tergal, du nylon

Cette terre à chevaux…

« Je voudrais être une crevette. »






Per una sola notte










Yves-Noël Genod, 3 novembre 2007.










Sous les arcades

La lumière graphique

Des murales

Et maintenant ?

Fumées font disparaître montagne

Oiseau immobilise air

Le mouvement, la terre

La terre, la lune

Les flamants roses au-delà vers l’Orient

Sexe gras

Perchoir, avion

Rose poussière

Au bon vouloir










Yves-Noël Genod, 3 novembre 2007.










La lumière électrique

Brûle l’eau

Suprême saveur

La république jaune

Le samovar

La nuée d’oiseaux

Ils plongeaient en piqué

Sur les arbres










Yves-Noël Genod, 3 novembre 2007.










Les reptiles prospèrent sur l’île, mais aucun des serpents n’est venimeux

Saint Michel semble se trouver dans l’œil d’un cyclone et, imperturbable, il jette les démons aux enfers

Parmi les nombreuses fleurs figurent la lavande, les violettes, les pervenches bleues, les iris aux multiples couleurs…










Yves-Noël Genod, 3 novembre 2007.










Le couvre-lit noir






On embrasse le pays

Comme du haut d’une tour

Rio Negro

Les silhouettes, l’hiver

Pimprenelle

La chambre du faucon

Perchée haut

Bernard Faucon

Brume soumise, amoureuse

La mer

Calme

Soumise, amoureuse

Liquide

Calme

Un enfant sort d’une pomme










Yves-Noël Genod, 4 novembre 2007.










La parola di Dio






Un coup de gomme

Efface la base de la montagne

Le lien entre la mer et la montagne, c’est cette brume

Longue langue étirée

Photoshop

L’hiver, il y a les affaires

Business target










Yves-Noël Genod, 4 novembre 2007.










Poème secret qui ne sera pas publié






Mieux vaut feindre que ces livres existent vraiment et en offrir un résumé, un commentaire










Yves-Noël Genod, 4 novembre 2007.










L’effet clochette






Sang pétrifié de Méduse

D’un éclat rouge orangé

...Et une amie










Yves-Noël Genod, 4 novembre 2007.










Les plages

S’étirent magiquement

Les avancées rocheuses

Bribes du bleu céleste

Les champs de coton

Blâmer et faire l’éloge










Yves-Noël Genod, 4 novembre 2007.










Quoi que vous imaginiez, faites-le vivre






Robe en nuée d’oiseaux

Avec les oiseaux qui piquent sur la robe et qui s’en vont

Des oiseaux féroces






Suis-je une femme ?

Une étoile est l’anneau






Filmé, cela existe, ce dont on parle

Masqué d’amour










Yves-Noël Genod, 4 – 5 novembre 2007.










(Envoi)






Ah, aime-moi, darling !

Est-ce qu’il est toujours en vie, mon premier amour ?

La beauté voyage






Dans le miracle d’une naissance










Yves-Noël Genod, 5 - 6 novembre 2007.

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La citation du jour

"Quoi que vous imaginiez, faites le vivre."

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