Wednesday, January 09, 2008

Le meurtre parfait

Faire disparaître.
Les fleurs sentent dans les films car ce sont de vraies fleurs. Des colombes, des terroristes, un ex-Nazi. Les seins de la fille du maître. Une lettre qui prouve. Comment résoudre une énigme si compliquée ? tout n’est qu’illusion. L’illusion massive. Un coffre d’acier dans de l’eau. Les retrouvailles avec – marguerites – passépassépassé. Le coffre d’argent dégouline aussi. Toi, ta sensualité, comme du sable dans la main. Dans la main. Face à l’eau de Victor Hugo, les vagues, les vagues…










À la place de son père, la fille. La plus belle fille. L’illusion phénoménale. Tout un peuple de différentes époques, Robert Musil… Le tissu ne garde pas les empreintes. Une sorte de peau de chamois.










Un adorable acteur. Il imite tous les genres. Il imit’rais même le vôtre. Mon métier est fondé sur les apparences. Je ne suis pas celui que je parais être.










Il y a toujours un mobile. Wilson, j’ai encore oublié mon imperméable. L’espace s’approfondit. L’espace à réfléchir. Profondeur de champs comme chez Orson Welles. Le meurtre parfait ? Ça n’est qu’une illusion.










Yves-Noël Genod, 9 janvier 2008.

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