Sunday, December 07, 2008

Ménagerie de Verre, mardi

(Feuille de salle.)



Mamzelle Poésie*, c'est l'événement de l'automne - ou de l'hiver, l'événement ouvert. C'est une pièce de Liliane Giraudon sur la création, avant la création : toutes les possibilités, toutes les nuits, toutes les histoires et rien. Le vide, contraire du vide, jardin fleuri. Tout a déjà été dit dans ce sens. Cela s'appelle pour moi faire un spectacle. Il y en a eu plusieurs ici-même. Dont un dans le noir total (toujours la même métaphore) qui s'appelait Le Dispariteur. Un autre avec de l'eau partout, éclairé aux fluos qui s'appelait Elle court dans la poussière, la rose de Balzac. C'est toujours la poésie, c'est toujours le théâtre. L'installation d'Yves Godin se suffit à elle-même, c'est la neige, c'est la montagne, le silence d'une soirée en montagne dans la neige. C'est une sensation physique. C'est la poésie. C'est féminin. C'est complètement ouvert. On rajoutera peut-être un ou deux hommes nus pour nos amis homosexuels (le gros du public, rendons-lui hommage), mais enfin, ça concerne un peu toute l'humanité ce que nous racontons là - Yves Godin, Liliane Giraudon, Bénédicte Le lamer, les hommes nus... vous et moi. Alors, prêts à décoller ? Welcome dans la gueule du blanc !

Yves-Noël Genod

* qui s'est joué jusqu'à dimanche dernier au Studio-Théâtre de Vitry pendant dix-huit représentations.

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