Sunday, January 06, 2008

Dans quoi on s’débat ?

Dans quoi on s’débat ?










Changement d’ambiance. There’s no one who dies can deny. Pendant un instant, j’ai cru que vous étiez sur une piste… Les pages violettes (lumière). Il lui montre l’arme. Tout est si réel. Lui-même.

Il continue de parler de sa femme alors que l’autre est intelligent. Il sait où il veut en venir. Mais il continue de déconner. De jouer son rôle. Il est très calme. Mais personne ne lâche rien sur l’autre. Le temps, la saison suit son cours tout simplement. C’est passionnant. Ça n’avance pas. C’est vertical.

Tea for two aux claquettes. Voyez vous, M’sieur, les diamants n’brûlent pas.










Yves-Noël Genod, 6 janvier 2008.

Labels:

J’aime Hélèna Villovitch

J’aime Hélèna Villovitch










Noir et blanc, surexposition de la salle de réception (c’est une assemblée de croque-morts). L’homme a l’air dix-neuvième, très noble. Des plantes vertes, des plantes blanches. La lumière comme une sainteté. Notre existence est inutile. La mort, en ce qu’elle serait ou ne serait pas naturelle. Branches de cerisiers. Et la posture de Jésus, la profondeur.

Très noble, très grand… et le p’tit flic. Ses lunettes, son tombeau. Il a le temps de ne pas montrer ses intentions.










Yves-Noël Genod, 6 janvier 2008.

Labels:

Eric Prince

Eric Prince










…mais combien d’entreprises ont à faire avec toute la gamme des sentiments humains ? Le chagrin, la peine, la colère… Divine et humaine comédie. L’entreprise et ses chagrins. Toute la gamme des sentiments.
Je retrouve le bruit du frigo, l’horloge du frigo. De la neige à l’intérieur.

Robert Walser, «tout est couvert de neige maintenant ». Le lecteur ne laisse pas de trace dans le livre. Au milieu de la rue champêtre. Il n’y aura pas, il n’y aura pas de retour vers le temps orageux et chaleureux de l’enfance. Mourir… Nature… L’histoire de la mystérieuse disparition des diamants. Nourris… Abreuve… L’été dramatique.










Yves-Noël Genod, 6 janvier 2008.

Labels:

L’angle du bonheur et sa structure liquide – dont on n’a rien dit. Michel Cassé. Le thym, le radis.

« C’est pare-choc contre pare-choc. », dit le nègre.

Le nègre, c’est dans la neige, dans le sous-sol de la neige qu’il est. S’asseoir pour penser. Hollywood Boulevard. Jupiter, Jupiter et tous ces serviteurs ! Une classe est juste et difficile. La gravitation qui nous fait tomber sur la terre. Énergie transparente.

La science ne doit pas être confondue avec les cheminées d’usines. Nous sommes entre deux villes. La porte, avec une décharge électrique, s’ouvre toute seule. Et au moment où il entre, il est saisi (par deux « gorilles »). Musique flambeau. Mille fois pardon. Les oiseaux crèvent les yeux. Millions de fois. C’est pour dire que ce n’est rien, la vie. La science ne doit pas être confondue avec les cheminées d’usines. Utile et libre infortune. « Saisi par des gorilles », je disais…

Les deux brutaux le regarde de haut (avec animosité) et lui, assis dans son fauteuil crapaud, a l’air d’un Jedi. Tout c’que j’veux, ce sont des peut-être…










Yves-Noël Genod, 6 janvier 2008.

Labels:

Alors, là, allez savoir… Seul ceux de l’au-delà le savent ! Des voix parfaites. Toujours la 404. On n’peut pas vous aider.

Monsieur Lerby, nous nous connaissions à peine… Notre four fraîchement réparé vous attend. Une boîte en carton, une simple boîte en carton mal ajustée. La lumière bleue du four sur sa chemise incolore. Beaucoup trop de cendres, c’est évident. Plates rêveries. La religion. Un bonheur hanté par sa fuite.

Les échanges, entre Hélèna et moi.










Yves-Noël Genod, 6 janvier 2008.

Labels:

Tant d’alcool dans des flacons. Tant de flacons différents. Seul’ment, seul’ment, ne touchez pas au scotch. Les flacons si différents remplis d’un même liquide. Brun, ambre, raisin. Le blanc, l’argent du plateau. Ce rouge que vous mettez, M’dame, il s’appelle comment ? – « Délice de l’après-midi. »










Yves-Noël Genod, 6 janvier 2008.

Labels:

La proximité du sans accès

La proximité du sans accès










Les branches et la pluie. La neige n’est pas du sucre. On les a répertoriées : onze photos d’un chiot. Hélèna écrit, c’est un mystère. Pas très Beckett… Quoique… Mon Dieu ! Daniel Larrieu a oublié quelque chose sur le feu. Petit personnage public. Oh, ce n’est qu’un bébé… Elle tremble. Allons, tenez mon chien, sergent.

Cette chienne porte mal ses lunettes. Ovidie. Ô folie ! Et maintenant, où êtes-vous, Monsieur Prince ? Adios, Monsieur Prince. (Prononcer à l’anglaise.) Ma femme et moi, il faudra bien qu’on se décide à prendre une décision, un jour.

Vous savez Hollywood est un endroit où on embrasse beaucoup.
Il faut qu’tu sois là… Oui, il faut qu’tu sois là ! Musique plus lointaine, plus caverneuse. L’appartement, la maison – agréable. Roses de papier, porte d’entrée. Et, dans le noir du sac noir, le rouge à lèvres n’est pas là. Le sac comme un tigre. Tu bois trop. – Je suis veuve, je bois mon chagrin.










Yves-Noël Genod, 6 janvier 2008.

Labels:

Coin de table

Coin de table










Gardons notre silence. La porte offre un éventail. Les formes géométriques, l’ellipse du verre.

Verity, ma très chère Verity… Il va chez elle. L’ordinateur. Roger Gambles est joué par Daniel Larrieu. Cette délicatesse, cette sensibilité.

Ce journaliste a enquêté sur un réseau criminel enchevêtré amid the young and the ruthless here in the snowy hills of Beverly. But the snow on those hills ain’t sugar – it’s cocaine.










Yves-Noël Genod, 6 janvier 2008.

Labels:

Le cœur à apprendre

Qu'elle aille tout simplement retirer du liquide à un distributeur et c'est tout un poème...

Je suis un cœur à apprendre. Je travaille sur une histoire qui va secouer quelques squelettes. Il va échanger les cadavres. Le buis, le mobile. Un corps totalement raide, totalement mou. Une femme et un homme intervertis. Le malentendu homosexuel, le désir social. Poison qui nous dérive… Cousin, coussin…

Il brûle la femme au lieu du mari. Le ciel ouvre en grand ses espaces, ses champs de bleu. Hollywood frémit sous les cendres. Les grandes lettres.

Enterrer l’autre. Les gants blancs. Le latex. Les chiens aboient, aboient, aboient au creux du vallon.









Yves-Noël Genod, 6 janvier 2008.

Labels:

Oh, salut, mon trésor ! Je veux ton avis sur une histoire que je prépare pour l’émission de dimanche soir. Dorothea Page avait autour du cou…










Un collier de diamants sur le cadavre d’une reine










Ces couleurs, des bordeaux, des mauves, des gris, des prunes, des poulpes, au fur et à mesure, Shakespeare…

Du blanc lustral. Des gris rose, pourpre, poulpe. …qui portait ses médailles en lui-même comme à l’extérieur… Un délavé comme à la machine. (Du linge.) Les tentures carminées de la matinée et le jardin de palmes. On peut tout écrire, ça qui est effrayant. Tout est connu. Tout est divin. Le tout, le rien. Affair macabre sur Sunset Boulevard. Ce n’est un secret pour personne… Il y a des choses sur la jalousie, sur le culte des spécialités régionales, sur les enfants qui décident de tout… Les traces, le sillon. Accumuler les petits boulots.










Yves-Noël Genod, 6 janvier 2008.

Labels:

La mort qui nous arrive

La mort qui nous arrive










Chien, chien, chien, chien… et une image à part. Voiture miel, voiture dorée, végétation amande. Vitre de linge. Les allées et venues des animaux à quatre roues, glissements, les grands dauphins. Rose, le mouchoir de poche.










Fesses des rosiers. Douceur, ma sœur… Une porte ouverte, une porte verte. Récit couleur cendres, couleur miel, les couleurs de la lumière.

Je crois que vous préférerez passer par la route des vivants.

Vous voir – les stores – est toujours un plaisir, Henry.

La morgue pâle. Le rouge mortel. Le « poison » qui dort ici-bas au soleil. Taupinière, animal limpide.

Vie et mort, fleurs, chants d’oiseaux.










Yves-Noël, 6 janvier 2008.

Labels: