Sunday, February 03, 2008

Bonheur à son insu

Bonheur à son insu










…et, peut-être à leur insu, le bonheur de leur vie.

La journée s’ouvre immense sur le monde du travail à mesure que vient le soir jusqu’à Stockholm.
Les oiseaux plus ou moins loin dans la propriété en proposent, par des pouls sonores, l’espace, le volume, l’espace des arbres.
Copier, recopier. Contre les gens d’ici. (Bordeaux, récit de la radio bretonne.) Pouvoir circuler et être chez moi partout sur cette terre – et on en est loin parce qu’il y a des gens, comme dit Brassens, qui sont nés quelque part. Europe. Le grand voyage. Le Français est une utopie. …exemples stu… …mairiens. Leur intelligence se développa. Les imbéciles et les intelligents. Leur opinion (= la mienne). …intelligents dès le départ… imbéciles jusqu’à la fi… …es, l’inadéquation des livres et du monde. …plaire sécheress… …onte philosoph… Tous les livres de Flaubert sont sceptiques, négatifs. Il s’empare du monde. …est pour le détruire. La bêtise consiste à vouloir conclure. Tout est… …sé pour que le lecteur perde pie… La bêtise consiste à vouloir conclure. …laubert s’arrange pour laisser flotter le sens. De telle manière que le lecteur ne sache pas si on se fout de lui, oui ou non. Sartre a écrit que pour Flaubert « la pire bêtise, c’est l’intelligence ». La bêtise et l’intelligence, c’est la même chose, comme la réussite et l’échec, comme le même et l’autre. …t anarchisme un peu léger qui n’est pas rare chez les intellectuels bourgeois. Opinions de Flaubert. …concourt d’ineptie. Que dites-vous des pèlerins de Lourdes ? Il ajoute : « Et de ceux qui les insultent ? » La loi Ferry. Ceux… …ndent et ceux qui l’attaquent m’embêtent également. Égalité de tout (mais dans la négation). Vous avez vu le monde à travers une couleur d’or. Elle venait du soleil de votre cœur. L’absence de haine. Ils écrivent un livre pour prouver que les livres ne valent rien. Paradoxe (sensible). Le sens se retourne sur lui-même.

C’est peut-être un bonheur pour vous ?

Le débordement du luxe. Gémissement. Sapin glacé. Pour une fois que nous ne sommes pas morts. D’ailleurs, comment expliquer les sympathies ? …it à grande… …es r… Je lis deux livres qui se ressemblent, Bouvard et Pécuchet, « Les deux poètes » (Illusions perdues). Deux étrangers, deux Anglais. Les promenades. Bouvard et Pécuchet à la ferme. Le Bugey. L’autoroute des bateaux. Les lumières des quais tremblaient dans l’eau, le roulement des omnibus au loin s’apaisait. Les déménagements où tout se … « Perdu dans un déménagement. » Le voyage, le voyage au fond. Le voyage qui s’amplifie vers le fond. Voyage dans le jardin. Oh très bon ! très bon ! Les genoux. Les deux animaux, chiens… La rivière coulait au fond, avec des sinuosités. …colline, la verdur… …tait si abondante qu’elle cachait les… Des corneilles s’abattai… …dans les sillons. La ferme modèle. …ses aux cochons. La grange était voûtée comme une cathédrale. Mais le bijou de la ferme c’était la bouverie. …et d… …poulains he… …assaient en traînant leurs s… …er tint… Le jardin jaune. La science est le règne de la bêtise, ça a été bien étudié (par Flaubert). Nuages. …gent comme des crinière… …à des îl… Mais c’e… de l’or ! c’est de l’o… ? Mans. Poules dans une cage à roulettes. En dépit des chaulages pernicieux, des b… …t des échardonnages inte… Soyez sûr que je participe !… Le taupier. Beckett contenu dans B et P. Bouvard, le coude sur la table, poussait sa petite susurratio… Le kitsch. Le Docteur donnait… …femme qui m… …on ombrell… Moi, d’abord, je déteste la République. Mon Dieu ! q… …arbre ! Faire toutes les erreurs. Au bout du compte on s’approche de quoi ? de la réussite. Titre de spectacle : Malgré la pudeur. Malgré la pudeur. Le grignotement des souris. Le chien. Beckett : les étoiles. – « Quel est le but de tout cela ? » – « Peut-être qu’il n’y a pas de but ? » – « Cependant ! » La majesté de la création leur causa un ébahissement, infini comme elle. La majesté de la création qui crée un ébahissement. La création, la genèse. Mon psy disait : « Moins de jouissance, plus de réjouissance ! » et moi, je dis : « Moins de création, plus de récréation. » Des poignées… …laine. …r des… …un… …n dogue… Avignon. Reading, writing, kayaking, swimming (into the lake), walking and speaking. Depuis Flaubert, on sait que la bêtise humaine est surnaturelle. L’ecclésiastique qui s’abritait so… …parapluie de coton ble… La mer. …ne prairie de goémo… …squ’au bord des flot… Vallonnements herbeux. …grondait. …parfo… …uspendre so… …battem… …que l… …des s… …ient sur des her… …nt à… …mpla les va… …ant à… …fasciné, ine… …s varechs presque noir… …aq… …eau s’é… …ouvard rouge comme… …coquelic… ...rocs… …lames oblique… Encore une preuve du Déluge. La falaise rayée en noir. Nos deux bonshommes se promènent vers Étretat et pensent à la fin du monde. …te blanche e… …rayée en noir. …de si… …d’es… …pre… …id… Gris… …dâtre. Les volcans, d’ailleurs… …s volcans, d’ailleurs, éclatent toujour… …mer. C’était …mme une tortue avec des ail… urait galopé… …armi les ro… …sant comme de l’albâtre. …a mer. …ait son… …épigas… ? Les genoux. …ma… …blièrent Ét… …tat. Capri, c’est fini. L’abbé ferma les… Le sens et la lettre. Voilà, je te sacre définitivement roi de tout le monde. Connais pas ! Un peu de science en éloigne, beaucoup y ra… …us y revien… …revie… L’homme descend des pois… It’s a sailing day ! Abrutissement face à la création. Je n’y crois pas, au règne minéral ! La création est faite d’une matière ondoyante e… …un ge… …ans les ma… …brutisseme… …insectes qu… …ourdon… …rces cachées… …des… …ux dans leu… …t, au… …ages… …la… ? Pampres. …aient… …porte… …e les… …ambres… …s ne c… …aient pas… …goût des bibelots leur était venu, p… …l’amour du Moyen-Âge. …utes nefs se mirant dans l’eau des bénitie… …mme des tentures d… …ierreries… …ertain des… …ouva… …s… …éri la gaudr… …es rues s’entrecroisant. …broussaille… …grognan… Les canards peuvent grogner. Près du lac, près de l’eau (voir Mallarmé dans Divagation). Papillon avec des yeux de chouette sur les ailes. Mme Bordin, extra ! L’advenue du sérieux. Le sérieux. …e jour diminuait ; des ombr… … s’allongeaie… Angoulème, d’un roman à l’autre. Le moine du Moyen-Âge. Nous adorons. Le kitsch celtique. Pierres : le kitsch. À Herman : à Avignon, je t’amènerai de toute façon, je continue à travailler sur la résonance de Rome. Le kitsch. Je travaille très lentement, mais je travaille. La lenteur est intéressante (mais pas à Avignon), modification de l’espace par la conscience. …monstrueus… …tortues. Flocons de bru… …orloge… …un râle c… La tortue du dix-neuvième siècle (Rimbaud…) Une maison princesse presque invisible, mais d’un œil observe, à travers les arbres. …r un fond d’une blancheur malpropre… …corne… …abondan… ? …sinus de… …monuments d… …informes… Lisait tout haut de sa voix caverneuse, sans fatigue. …un me… …sifflait. ? Chamberti… …ous ceux dont les noms étaient bizarres ou agré… La mnémotechnie, les techniques de mémoire. On a lu dans la nature. À la fin de la journée, comment ne pas parler de spectacle – et d’amitié ? Il n’y a pas de règne, de différence de règne. Bartabas le montre avec ses chevaux. Toute la nature est un miroir de l’homme – et l’homme s’y mire, toute la nature participe spirituellement. Il n’y a pas de ville plus naturelle que N Y, la ville d’Andy Warhol. Histoire. …change tous les jo… Ce qu’il faut croire ! En ce moment, nous voyons le monde comme ça. Les croyances et la fiction changent tous les jours – affliction. Vanité des vanités. C’est triste. Sa réserve était si profond… Sa piéta se signala pas d… Détails inti… …aits du… …ne chose me chiffonn… Cœur chiffonné. Qu’on ne mentionne pas ses affaires de cœur ? Les romans, la psychologie. Les eaux vernies du lac. Nouveau monde. La surprise d’un monde nouveau. On suit des yeux un cavalier qui galope le long des grèves. …ans con… …ures r… …mblant… Le fanatisme est gai. Régy. Bouvard et Pécuchet font de la tragédie. Effet comique. Un mot sape tout. Force d’un mot. …brallaie… Podagre. ? …s l’école des nuance… …yrique, désordonn… Théâtre ! L’art. Doña S… …e l’âme com… …e surprise, un charme qu… L’art. les grands cygnes magiques. Les grands cris des éléphants de mer, les longs barrissements. …n très vilain mon… Mon beau cochon. …n la cond… …mière du beau, c’est l’unité dans la variété, voilà… …principe. La vraisemblance est une chose relative, passagère. Bouvard et Pécuchet, le dernier livre. Très Beckett. Le règne de Valéry. Séance dramatique. Les mémoires du diable. Mémoires du diable. Trop de… Trop artiste ! On n’aime pas la littérature. …noir, pe… …de sa jauni… ! Panique par l’ombre d’une branche. …causées par l’ombre… …une meule, ou les formes d’une bran… La liberté ? mon seul acte de vandalisme. « Avec la liberté ! », obje… …n honnête homme n’en a pas besoin. Il pleuvra la nuit sur les villes pour les nettoyer. « Tes socialistes. », disait Bo… « Demandent toujours la tyrannie. » Affligeante politique. …affligèrent… Plus rouge que les confitures. Le progrès. L’épandage de l’indignation. …épandre… Le peuple enfin accepte tous les tyrans, pourvu qu’on lui laisse le museau dans sa gamelle. …ou les gouttes de la pluie tomber du toit par terre. …contestations s’élevaie… Dans leur tête-à-tête, ils pensaient à des choses différentes. Vertige. L’appartement tour… …on désir augmenta… …peur de le satis… Il y avait, entre les nuées, de grands espaces bleus. …yeux au ci… …éger comm… …vreuil. …coin de la bouche un peu relev… Les femmes. …femme… …ange besoin, est-ce un bes… Nudisme. …nt, ils étaient contristés par l… Le maître d’école s’appelle Petit. …tre d’un bloc sur les hari… Occupations. La table d’acajou. …res exorbita… La tabl… …d’acajo… À la lettre. Intérieurement vexée. Il y a des aimants, voyez-vous. (M) Au bord des cabarets. …e, qui se… …nait au bord des cabaret… Migraine, le maçon. La crise, plâtre et charbon. …tant par des s… …un flux… ? …oxa… …distinguait l’intérieur de son corp… La lionne magnétisée. Une vache désespérée. Une ficelle descendant de l’arbre. Le visage d’un… …petite fille disparaissait à moitié sous des lunettes bleues. L’odeur du gazon attiédi se roulait dans l’ai… Le soleil passait entre les bra… Les arbres fruitiers sont des arbres apprivoisés, les arbres sauvages sont ceux de l’hymne suédois – dominent le jardin. Le soleil passe entre les branches. Le chien sur la pelouse, le long du cœur. C’était un ancien maître d’école tombé dans la crapule. …ncs s’éparp… …gur… Sur le rocher, il y a un mat très fin pour le drapeau. Un rêve commandé par des paroles. L’amélioration fatale de notre espèce. La terre un jour deviendra le ciel. Les choses intangibles n’en sont pas moins réelles. …élescope, le… …es sup… …uefois i… …e glo… …la nature et les plaisirs des arts. …uyau qui monte depuis les cheveux jusqu’aux planètes… …t de converser avec les… …rits de Sat… …intangibles… …va-et-vient… …nge con… …ntemplant ces espaces lumine… Swedenborg. Descriptions du ciel. Car il y a une logistique de la vie. …nges, homme… …s, couc… …nsées sur des… …l’en… …nausé… …nd… Au soleil, il fait trop chaud, à l’ombre, trop frais. La volonté sur la matière inerte. …s’abîmait l’intellect… …prendre ce qu’il y a de be… Faut-il admettre une substance intermé… …entre le monde et nous ? …e essence. …omment devenir magicien. Les fleurs, dans le jardin, comme les petits boutons colorés d’une redingote verte. Les gens qu’on ne rencontre pas. (M) David Monceau. S’exalter. Carrelet. ? (M) Un spectacle sur le naturisme. Crâne. Que ce soit une apparence, qu’importe ! il s’agit de la produire. …l avaie… …même fourré une chandelle dans l’intérieur du… Et des rayons se projetaient par les deu… …orbites. T’obsècre. ? les rideaux se remuaient avec lenteur sous le vent qui entrait par un carreau fêlé. …épigastr… …le planche… ? …comme une onde fuyait sous ses tal… …m irrassasiab… …utour d… …déchir… …voix d… …pe ar… Les dindes. …n ballon. À l’enfance des sociétés, quand l’homme portait son attention vers le monde extérieur. Je lis Bouvard et Pécuchet, littéralement, sous les muguets. Objets spirituels. (A) Égoïsme. L’abstraction peut offrir des écueils… …gences bizarre… Le mauvais emploi des mots. Les sens, leurs ténèbres. …mais ils peuvent épaissir leurs ténèbr… Un miracle perpétuel ne serait plus un miracle. Je me sens à la fois matière et pensée tout en ignorant ce qu’est l’une et l’autre. La métaphysique, c’est au-dessus des nuages. Je suis noyé dans le chagrin du muguet, je suis seul en tête, seul avec moi-même, j’écris sur le livre que je lis. …Marc… …e reposa… …au bord de la cahu… …mangeait une chiffe de pain. …onc cette matière primord… …e, qui… …utes… Lourdement le ciel s’affaisse dans la métaphysique, il a trop donné. …d feignait de compr… Donc, l’absolu, c’est à la fois le sujet e… …l’objet, l’unité où viennent se rejoindre toutes les différences. Ce que j’écris serait donc Hégélien ? Dieu diminue. La certitude que rien n’existe. D’où vient que vous ne donnez pas votre fortune aux pauvres ? D’où vient que vous ne donnez pas votre fortune aux pauvres ? La providence soigne les petits oiseaux et fait repousser les pattes des écrevisses. …roférèrent en d’a… …ccasio… …leurs abominables paradoxe… Sapaient les bas… De voir la bêtise et de ne p… …olérer. Jusqu’aux antipode… La lourdeur de toute la terre. Je suis à une heure inhabituelle au lac, il pourrait apparaître… on sent une tension, une musique silencieuse. L’eau va parler. ? Conserve… …prospéri… …malhe… …esse pl… …n déco… …rofon… De Bouvard et Pécuchet, tout a presque disparu, mais on peut encore lire… …s d’irrévocable était v… Se perdirent. …lançait les clochettes des avoines. Une o… …éroce et comme dé… En revenant. D’une nuit intens… La mort. Or, le plus vaste des problèmes, celui qu… …tient les autres, peut se résoudre en une minu… La blancheur de la neige apparaît. Un vrai agneau. …onviait le monde aux p… …roi des a… L’Évangile dilata leur âme, les éblouit comme un solei… Le kitsch catholique. Où le ciel se déploie. …cas du tonnerre dans les nue… …ehe… ? Des canards fonçaient comme des hydravions. Tant de soins autour de la luxure la développèrent. Le soin mis autour de la luxure la développe. Dès qu’on s’avance d’un pas dans le christianisme, on touche à la bêtise. Faut-il donc rester sur le seuil et comment ? Deux formes de rapport à Dieu. Il faut parler à table, manger est une chose si ancienne. …omme lui da… …ses manches ses deux mains jusqu’aux poignets. …e manifestait à son cœur par la forme de… …nids... ...la bienfaisance du soleil. …ous devons manger en gémissant. …homme pa… …on innoce… Aujourd’hui, jour du pollen, comme il y avait au Cap Ferret – il y a un mois ? Au bord du lac. Le symbolisme. …ant de sym… Keepsake… ? Simples. ? La lumière, c’était pour eux la lampe, et elle n’… …ien… …flamme d’une bougie, la clarté de la lune. Trompe osseuse. …es simple… Manuscrit. …ciel… …leur de satin bleu. Des nappes, des draps et des servie… Béant… …pétrifié l… Je n’aime pa… …les polissons. Bien. …le sen… Le bon. Le chat ébouillanté. …a mess… …n cabaret ouvert. Se faire bien voir p… …cette marque de bassesse. Les murs et le comptoir s’apercevaient dans un brouillard. Bossu, avec des yeux rouges, il rachetait se… …défauts corporels par une humeur bouffonne. Des soulie… …de castor. Ses boucles d’oreilles sont l… …signe de son ancienne servitude. Hara… ? À flanque étr… Pécuchet voir l’avenir de l’humanité en noir. L’Amérique aura conquis la terr… …on du ca… …sera régénérée par l’Asie. Rôle de la Chine. Par un calme constant. …maux domptés. Toutes le… Paris, un jardin d’hiver. …ine filtrée et chaud… Pierres précieuses factic… …digalité de la doru… …mmengasinera la lu… …propriété, comme le s… …aire badigeonne… …ance phos… …diation écla… …l par la disparition du besoi… …ophie sera… …nd la terre sera u… …e comte avec une pitié insul… …nsi tout leur a craqué dans les mains. Que quelqu’un m’écrive ma vie sur le modèle de ceci. Par les champs et par les grèves. Raccommode… Refroidissement de son amitié. Un peu sot et un peu jaloux. Ruptur… …faits d’avance. Pierrerie vivante. Oiseaux, pierreries vivantes.










Yves-Noël Genod, 3, 4 février 2008.

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Les soirs déserts

Les soirs déserts










Tout est confus, mais on défriche, parmi les plaintes, des soirs déserts. Pâque qui vient. L’église. Un bijou à son cœur. « L’abeille de la Pentecôte. » (Pour vous dire la confusion.) Les vapeurs des précipices, des doux coussins. Cette langue est à moi. À moi ! à moi ! C’est un procès. Si je n’écoute pas, j’entends. Je suis psychanalyste. À l’extérieur, brouillard, à l’intérieur, brouillard. Des bouts, des fragments de corps sont touchés par la main. Elle-même, la fille, est habillée comme une sirène, d’une robe coulante. Couleur de miel, couleur de feuille. Le comte ensorceleur. La neige de mars. Des églises, des ruines. Une pièce raconte des histoires et une star joue le rôle. Le rôle de la beauté, le rôle du poison. Et quelqu’un dit : « Bavardage que tout ça. », la star. Baume céleste, pleine santé. Que disait Verlaine ? « …mon cœur, transparent… » Une fille rencontrée, flamme et feu, lac d’Orion. L’ennui au théâtre, c’est merveilleux, c’est comme une montagne de soufre. Le paluchon. Épuisée, revigorée. Là où le château flamboie sous les rayons du soleil. …que le ciel tendu au-dessus de votre château soit le logis… Les personnages de femmes. Ils cinglent toute voile dehors sur l’océan de l’amour. Une lettre équivoque à souhait jouant sur deux couleurs comme du taffetas. Les lettres mélangées. Des attaques nocturnes. Un voyage dans la tendresse. Les mèches de la tendresse. L’infini brouillard s’ouvrait au large. Un portrait, un étui, des entrées, des sorties. Et passion d’or. L’Enfer, le Paradis, ça existe. On en parle sans cesse. Elle parle en dormant. Il parle avec elle au cœur du sommeil. Amoureux comme un hanneton. Elle marche pieds nus aussi. Un cygne qui se rengorge. Cela m’ennuie maintenant de ne pas savoir si Catherine va mourir ou non. Cuirassé de lumière. L’empereur du calme empereur. L’Orion. La terre, comme une chimère. …temps pour les caresses. Cette fin du monde. Mais le progrès, c’est parfois l’excès. Côte à côte sur la côte. Les émissions adultes. Je te laisse parce que j’ai froid. J’suis à l’extérieur. Les gens jetaient l’argent dans la fontaine parce que l’argent ne valait plus rien. Meuble et immeuble. Un autre, très différent de soi-même. Très peu. Je garde une mouche prisonnière. Et, en plus, elle en a dans l’cerveau ! C’est joli, ce jardin, avec les statues blanches. Il est tout transparent. Lumière d’hiver, lumière de quatre heures. Février. Pendant une relation sexuelle. Neige, parcours bleu. Cette lourdeur, cette frayeur. Un énorme bébé d’une maison de poupée. Le lieu s’est vidé, le lieu mort. Ce qu’il y a à dire de lent, de long, de sérieux. Des masses claires poussent la fesse de gauche. Dans ces maisons de campagne et de poupée. Des formes lisses, libres. Melted snow falled from balcony. Des visages, des corps de visages, libres. Je fais ce que je peux. C’est drôle parce que c’est joué. La rue descendait par la montagne. Lire, lire en luge. Scintillements, brillances. La neige, la lune, la nuit. The ice is weak. How cold is the water ? Parler de la catastrophe. En débris d’eau. Suicide collectif. For a seat among the seaweed. It speaks electricity. Le poulain fragile comme l’effacement, la disparition. Un geste transmis de l’au-delà. To bow. « Qui vit sans défaut. » Et la mer, pleine puissance. Les larmes, pleine puissance. Falaises. Flaubert va sur les lieux. L’eau coule, duo, l’eau douce et l’eau marine. La tourterelle de la mer, la tourterelle de la vague. Le bleu pousse. L’image mangée de sel. L’image de sel. Je suis – elle est ce que je suis.

On marche ?

Paris bleuté comme au bord… Des bouts… des bords d’église. J’assiste à une interview. Hélèna opère tambour battant. Parlez-moi de ça, de ça, racontez-moi une anecdote – et elle écrit à mesure, très vite, inutile d’enregistrer, c’est elle qui écrit. La jeunesse, la beauté, le sphinx. J’suis tombée sur un fils de boucher qui voulait se recycler dans la coiffure. D’habitude, je coupe que les hommes. Quand un corps est mort, c’est de la viande. Ils sont en train de mourir de froid, en Chine. Une sexualité malsaine. C’est l’école de la vie, en fait. En ménageant un public. Le public si parfaitement privé de liberté. Mais cette vie et ce cinéma sont (…) peu de choses, c’est par là qu’ils sont interchangeables. …mal nourri d’une alimentation polluée et sans goût. La culture, les petits éléments. Une carte postale du Douanier Rousseau. La tapisserie de Bayeux. Un Tiepolo où tous les gens sont de dos. Un livre sur l’obsolescence. Avoir du plaisir avec quelqu’un qui en aurait aussi. Le haut de mon corps. L’état diffus.










Yves-Noël Genod, 3 février 2008.

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