Saturday, April 12, 2008

À la ville comme à la scène



Hamlet, Lauriane Escaffre et Yvonnick Muller. Photographies de Marc Domage.

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Le lien Atabekian

avril 11e, 2008
06:36 pm: IL NEIGE


Je réserve la date, comme on dit.
Aujourd'hui, à 8h00 il pleuvait, à 9h00 il faisait beau, à 10h00 il s'est remis à pleuvoir des cordes et je suis allé rendre les skis. Mais on a eu deux jours de glissades délicieux mardi et jeudi, donc je ne regrette rien. Et maintenant voilà qu'il neige.
Deux chiens se battent dans le canapé des A. Je me suis installé à la table du salon face à la montagne embrumée pour profiter du Wifi de la freebox et écrire un article consacré à Photoshop Express, le service d'édition photo en ligne d'Adobe.
Je n'ai pas fait de photos ces derniers jours, d'ailleurs, d'où l'absence d'images.
Il serait temps que je me procure une nouvelle batterie pour mon appareil, qui est régulièrement en panne dès que j'ai l'intention de l'utiliser.
Les chiens grognent comme des ouf.
Je vais peut-être redescendre à la maison pour aider Y. à ranger et commencer à préparer un tant soit peu le dîner (fondue).
L'autre matin, vers 7h30, de la fenêtre de la salle de bain j'ai pu apercevoir une biche qui bouffait de vieux trognons de pommes et des glands dans la pente, près du ruisseau. Il paraît que c'est banal ici, mais moi je n'ai pas trouvé cela banal et j'espère la revoir tous les matins. Ou bien un autre animal ?

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Proust

Imbibant la
Forme de la colline,
Le brouillard et la
Pharmacie du SOLEIL
Trame de tes pensées,
Déjà désirées
Le brouillard
Mouille tes
Pensées
…Déjà dérivées
Le brouillard
Allié –
Et n’importe quel
Mot, fut-il un
Maux
PLEINE MER
(Le nom de la
Résidence)
L’AIR DU TEMPS
(Nom de parfum)
Et le gris / l’hémorragie
Des événements à
La radio
Les arbres plantés
Là où ils sont
Sans enclos
(Sauf peut-être,
Parfois, une laisse)
Proust, le narra-
Teur
Les collines
Longues
Le sein maternel
PORCELANOSA
Mangé avec
Le thé – et pour
M’écœurer – la
Chantilly que
Robert avait délaissé-
E
CHRISTIAN RAGE
(SARL)
Fatalement la
Tristesse loge à
L’hôtel (on l’y
Trouve tout au
Moins)
La tristesse et les
Boules de joie
Pleurant sur le
Coin d’une
Malle défaite
Un spectacle
Qui s’appellerait :
Proust
Pages 97-99
Côté de Guermantes
Folio
Comme des
Corridors ornés
Pièces réelles
Irréelles
Constante volupté
(Robert : un
Lonsdale du
Pauvre)
Les murs étreignaient
La chambre, la
Séparant du reste
Du monde
Le décalque
Multiple
La maison est
Vivante, naïve
Elle parle près
De la voie ferrée
L’œil de bœuf
De la lune
Une modification
D’habitudes
Taper les bruits
Et c’était corridor,
Corridor, corridor
Et petites chambres
Jeunesse pure
À la fracture
Frange de ton visage
Rouges, les fraises, les
Phénomènes










(YNG, bus 106, La Grande Motte-Montpellier, le 11 avril 2008.)

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Comédien

La mer bleue et verte

Si fraternelle, si fragile






Encore les
Couleurs de la
Vraie vie
Dans l’
Insomnie
Rayonnent
Comme tes solutions


Il suffit d’entendre
– Et d’attendre – l’
Insomnie
Il suffit de découvrir
Quel est le diapason
Du problème
– Et de céder
Quand de toute façon
On a compris qu’on
Ne dormirait pas
– De céder au plaisir
De vivre


Aimer, c’est lorsque
J’aime


Il faut choisir
Dans ses pensées
Celle de la nuit
Celle de la hiérarchie
Nocturne


J’aimerais être
Fatigué et reposé
Fatigué intérieurement
Et reposé sur le visage


Le long voyage
Coton


Je ne sens pas que je marche


Un insecte
Détectable


La campagne, on la
Voit une dernière fois avant
La ville


Il m’emmenait
À travers un
Chemin de ronce
Jusqu’à sa maison


Paris fixée centrale
Toujours à la même place
Au milieu (mais un
Milieu
Décidé
Par
Paris)


ADRIEN MOUCHE
POUR MADAME
FOLLON
Et un autre
Tenait le
Journal : CHIENLIT
AU POUVOIR
Bien en évidence


L’insouciance
En couleurs
Le système est basé
Sur la consommation


L’Afrique est dangereux


Des êtres humains
Diaphanes
Quel est le sourire ?


La vie d’artiste
Est une dépression
Permanente


Comédien, ce n’est
Pas un métier
D’homme


Tout le monde
Discute de
Tout










(YNG, 11, 12 avril 2008.)

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(Journée à la mer)

(Journée à la mer)



La mer bleue et verte

Si fraternelle, si fragile










(La Grande Motte, 11 avril 08)

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L'effet mer

Dans un corps presqu’île

Et Robert, il lit un petit roman

« Je sens qu’il y a quelque chose de spécial entre nous. »

Passe la mer

Chien cru (kidu)

Il y a un occident

Un accident

Le chien jaune d’or

Le crayon vert nuit

« Prends pas tous les mêmes, Julien, prends des différents. »

À l’EFFET MER

« On change pas les enfants de neuf ans en quatre jours ! »

Le sable est partout

Le train manqué

Le bus manqué

L’étoile des pins










(YNG, La Grande Motte, 11 avril 2008.)

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