Monday, May 26, 2008

À propos d'un workshop à la Villa Arson, à Nice, invité par Arnaud Labelle-Rojoux

Expérience parfaite ! Merci Arnaud (et merci donc Patricia qui m'a dit l'autre soir qu'elle y était aussi un peu pour quelque chose) !
Les gamins ont quand même touché something, finalement (la joie de la scène ?), si j'en crois les effusions de remerciements d'hier au soir. Tout d'un coup, du défrichage de quelques brindilles, à la serpette, ce fut comme si nous avions bâti ensemble la Muraille de Chine... Mais moi aussi, j'étais ému : ils sont émouvants, ces gosses doués et fragiles, on a envie de les serrer dans les bras, les guider, les protéger ! Je pourrais être leur père à tous. Le rapport des générations, malgré les ahanements, est un échange merveilleux qui nous donne, à nous, des forces. Oui, c'est agréable. Le décor, parlons-en, sublime s'il en est, la convivialité de cette colline d'une très haute civilisation, les étudiants finalement se sont découverts plus disponibles qu'ils ne croyaient : comme l'impression alors que ce serait maintenant que le travail commencerait (mais c'est aussi une impression que je connais bien au théâtre).
Très heureux aussi d'avoir passer ces quelques jours avec toi jusqu'à supposer - si agréablement - maintenant mieux te connaître. Continue à inviter des gens de la scène (Berretini...), c'est une très bonne idée. Quant à moi, si l'occasion se représentait, je répondrais naturellement présent.
Je reviens, cette semaine, à une plus tendre enfance (répétitions du spectacle avec Marcus pour Gennevilliers) et la semaine prochaine nouveau workshop, cette fois à Berlin dans une école de danse sans danse, c'est à dire qui tend ou veut tendre vers les beaux-arts ! Je finirai par y prendre goût.
À bientôt, Arnaud


Yvno

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