Monday, July 14, 2008

Under the starlit sky

Under the starlit sky





He’s not that bad inside






La pâtisserie « bites moi
Tout » pardon « dites
Moi tout »






À cause du
Vent peut-être pas de
Feu d’artifice

La ville fragile au
Bord de la mer

Marseille , son pays,
Son cœur

Cette ville sombre
Cette mer sombre
Cette couleur sombre

Les nuages comme des
Montagnes roses

La tête de mort intensifiée à ton
Majeur

Marseille , pleine d’eau

Coucher de soleil lune
Vaste

La ville arquée avec
La roche qui descend de la
Montagne

Est un pays , un pays gratuit
Gratuit sans bruits ce
Soir

La mer touche exactement
Le ciel

Avec une ligne placée
Au bon endroit

La mer le ciel
La ville décalée en relief
Une île

Les mouettes malpropres du vent

Un morceau de ville se détache

Regarde l’arbre il va
Flamber

On voudrait voir l’accident
Et échapper à la mort

Ils allument les feux
Ils allument les feux
Sur la tour

La clameur de déception
La clameur d’une ville déçue

Je l’aimais bien , elle

Déjà i's nous ont volé le match

Oh putain , ils nous cassent les couilles

La ville est restée intacte

Bien c’est bien dommage on s’est fatigué
Pour rien

Des grandes fleurs on
S’habitue

Rimbaud , le bruit Rim
Baud sur la ville

Glissade dans Marseille
Après le feu d’artifice






YNG, Marseille, 14jui8.

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American prestige

American prestige






Des draps brûlés, des flags
L’image liquide superbe
De la folie tout ce qu’on peut engager
Dans une image de la folie
Le feu si nocturne et si seul redire
Le paysage imaginaire
En l’inventant lui forcément mais son accord son aval
Son aval son accord
Comme l’autre
L’ami accepte la mandication
L’ami de Montaigne
Un alphabet d’allumettes
Des chiffres a des chiffres o des mains
Et sur la vitre que l’on brique
Passent une voiture liquide un camion qui réfléchit
L’émerveillement d’avoir par les yeux par le nez par les mains la sombre histoire
Révélée
À mesure qu’elle disparaît
Se créant

L’enfant noyé marron menacé
L’enfant batracien chargé d’eau






Fumée embrassons-nous
C’est si facile
Le musicien déséquilibré dans l’absolue précision
« Moi, je ne triche jamais »
Épaule et barbe
Les mots secs, noir et blanc
La musique populaire gorge osseuse
De grandes oreilles invisibles invincibles en écoutilles
Thomas, sa tête et ses entrées
Soupir de cigarette
Courbe ô danse au lit
Renverse le verre ou plutôt
Le liquide du verre saute
Hors du verre
Changement de disque
L’huile du liquide sur son corps
Ou la partie de son corps
Toujours celle qu’on en verra
Tandis que la musique va derrière
La face cachée de la lune






Prostituée pourquoi pas
Marseille n’est pas…
Les deux enfants jumeaux
Quatre…
Quatre yeux
Pour deux
Et une main devant la bouche
When you hear Manolito…
La chemise et la croix des gestes
Et bien sûr la pellicule aussi est fragile
Et ça se voit






La mort de ce qui n’a jamais eu lieu
L’enfance-neige
D’une épaisseur…
Menaçante
Menaçante n’est pas le mot
Enveloppante, merveilleuse
De toute façon il y a les sons
Rattrapé par les sons
Des mains-pieds
Sur la toile mal définie
Exacerbée
Le parchemin






La fenêtre la maison de peau
Le corridor
D’or






Nuit de brouillard
Sans murs
Et de lumière
Si la musique mange le seul repère
Manque le sol

Woyzeck Büchner Lenz et celui qui s’est suicidé
Comment déjà… avec son amie…
Koltès
Kleist






YNG, Marseille, 14jui8.

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Bypassing

Bypassing

Je suis heureux c’est simple
C’est facile de le lui dire
Par ici
Par ici il y a au fond
Un bleu rayure
Le bonheur par les mots
N’est pas aisé to create
The fierce urgency of now






YNG, Marseille, 14jui8.

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L’image du corridor

Rue tranchée
Phare soleil
Ambulance tourne à gauche

L’image du corridor







Brûlante déposition
L’homme de la fumée
Les Russes ne savent pas ne sont pas
En un visage dureté d’apparition
Masque lent lourd de carton de faiblesse
Mais sculpté
La beauté l’atelier
Grosse lèvres pures enfin une femme effrayée
Le sas des images le sac
Des images
Et des défilés
Défilent
De droite à gauche
La femme est une fleur l’homme est un champignon
À manger du mouron
Et les cris du jeune homme jeune
Gros visage comme les loups l’animal la beauté
La beauté elle recouvre
À l’intérieur tout ce qu’ils portent
Barbe Bleue
Et le lobe de l’oreille de la sagesse
Et saoul la noyade la rivière
Revenir remonter la forêt l’été
Et manger ce qui tache et agrandit les lèvres
Ce qui tache et agrandit les lèvres
Mais l’époque est vague
Et le pull flou enrubanne le corps le sexe
Jusqu’à la terre
Le flou sous la terre des rêves
Enfin la montagne l’ermitage éclairé
Le chemin des millepertuis des étoiles sur son bras
Une fille est un jeune garçon avec des seins
Vue du torse
Qu’une lance de regard
Et les mains touchent autour de la bouche
C’est le regard plongé
Adressé particulièrement à Thomas

Des méchants nichons






YNG, Marseille, 14jui8.

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L’affolement

L’affolement

Le père
Les insectes en mission secrète
Mon seul lieu c’est la nature
La nature de Dieu
L’avion l’avion l’avion
La femme la femme la femme
Le temps c’est de l’amour
Et surtout les putains d’Chinoises
Une grosse queue
Une queue merveilleux jouet
Oh toi, t'es quoi, un Rital ? fais-moi un café
Gros kiki






YNG, Marseille, 14jui8.

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