Saturday, July 19, 2008



Photos Lauriane Escaffre. Hamlet (répétitions).

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Trois poèmes d'Hélèna mis ici pour donner envie à Thomas Ferrand de venir en Bourgogne

délicieuse ballade à vélo avec souris des bois, gibisbur, vieilles dames casquées, fontaines d’eau fraîche, pause. h



de jeunes garçons sautent dans le canal du haut du pont, en slip et en chaussettes. h



toutes les maisons sont des châteaux et les vaches des paquebots. h

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Images de Patrick Laffont. Oh, pas d'femme, pas d'cri (Marcus Vigneron-Coudray, Thomas Scimeca).

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C'est à dire...

C’est à dire que le monde
Même arrangé par l’homme
Est heureux
Même arrangé par l’homme
Dialogue
Le monde dialogue

Et bien sûr les mots sont
Difficiles parce qu’il ne
S’agit pas de mots
Il s’agit de sensations
Et d’absence

De sensations toujours fluantes
Et quand j’écris , je perds






Mais les fleuves reviennent
La vitesse du train
Réconforte
Les volcans bleus






C’est toujours le premier
Jour pour les montagnes
Du monde et la
Verdure

Et quand vous en avez
Fini avec les montagnes
Voici la mer qui
Revient au souvenir






Qui est Thomas Ferrand ?
Un personnage totalement
Inventé et ce personnage
A dormi avec moi
M’enlaçant






Le long signe du Sud
La lumière vient de la mer
Et remonte vers le Nord
De la mer, de l’Afrique

La nuit charmante
On va sortir le monde
De sa misère
Viens Thomas , on va
Partir 2 mois
Il faut du temps chanter
Le monde
Avec tout ce qui s’y passe
Dans la nature
Et même les gens
Mais surtout la nature
Les gens qui meurent






La nuit variable






C’est à dire , c’est les montagnes
Qui sont les plus belles
Puisqu’elles longent
Elles longent mon cœur
Elles longent ma ligne






La lune , c’est encore une
Merveille
Mais il faut connaître les choses
Sinon on ne sait rien
Grosse et pleine pour l’
Éternité






18juil08

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Poème pourri

Cette nuit j'ai écris un poème pourri. Je voulais le partager avec toi. Et c'est "moribord" et "prale" qu'il faut lire :






il fait se les fracasser
les corps
l'un l'autre au dessus du sol
ils se décharnent sous la violence des chocs
il moribord la chair
qui ne veut n'apparaître
il sait faire il sait prendre
il fait se les fracasser répétitivement
alors les tibias craquents et tombent comme une pluie d'osselets
il regarde et prale : c'est beau la mour qu'i dit
ha ça oui! ha ça oui...
et tout pareil






Thomas Ferrand

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