Saturday, October 18, 2008

Une performance en galerie




Grégory Castéra m'a proposé de participer à son exposition « Playtime », à la galerie Bétonsalon. J'ai eu l'idée à mon tour de proposer à Marlène Saldana de revisiter quelques-uns des costumes de ses rôles dans mes spectacles. Un hommage aux sculptures de Duane Hanson ou de Gilbert and George (quand elle s'est mise à chanter). Il paraît que tout ça s'est très bien passé (j'étais pour ma part à Berlin). Vive Marlène Saldana ! (Lien en cliquant sur le titre.)

« On raconte de Dédale qu'il avait sculpté des statues qui marchaient toutes seules. Cela me paraît impossible, qu'une statue se déplace seule. La vérité est celle-ci. Autrefois, les statuaires et les sculpteurs représentaient les pieds joints ensemble, et les bras alignés le long du corps. Dédale, le premier, représenta un pied décalé par rapport à l'autre afin de donner l'impression de mouvement. C'est pour cette raison que les gens disaient : ‘Dédale a fait une statue qui marche, non qui reste à sa place', comme aujourd'hui nous disons aussi : ‘Des hommes sont représentés en train de combattre', et ‘Des chevaux qui courent', et ‘Un navire dans la tempête'. C'est ainsi qu'on disait de Dédale qu'il faisait des statues en mouvement. » (Palaiphatos, Histoires incroyables - XXI. Dédale. Traduit par Ugo Bratelli)

Labels:

Retour de Berlin


Photo Hélèna Villovitch.

Labels:

Rings (chez Zabo)



Photos Hélèna Villovitch.

Labels:

Tümay Kilincel


Photo Hélèna Villovitch. Felix, dancing in silence.

Labels:

Arthur Rimbaud


Photo Hélèna Villovitch. Felix, dancing in silence.

Labels:

Ninja Fruitcake



Photos Hélèna Villovitch. Felix, dancing in silence.

Labels:

Marysia Zimpel


Photo Hélèna Villovitch. Felix, dancing in silence.

Labels:

Ivana Roncevic




Photos Hélèna Villovitch. Felix, dancing in silence.

Labels:

Le peuple noir (Le lépreux désezpéré, suite)

La chambre idéale. On ne peut presque rien voir à travers les persiennes de la culpabilité. Mais quand même, mais quand même… Les livres morts, les livres vivants (some of them), plein d’oracles, plein d’alephs. Les livres ouverts sur la table, still open on the table.
Un amour le rendait fantomatique. Pauvre fantôme… La beauté est facile et partout. Soyez sans peur et sans reproche. Un triangle qui est aussi une sphère.
A kiss exchanged. De la coke aux chiottes. Ces grandes gares traversées de soleil. In winter, it can be very cold here… from Russia…the frost. Royaume de France.
Regarde le contre-jour par la fenêtre… non, l’autre. Le soir, le pull, le soir. La cavale invisible. Regarde Bruxelles, tout ça, la Suisse… Sometimes the present. L’obscurité et sa poussière.
Reste cet éléphant dans la pièce que personne ne voit. Selling cars. Le dos, la chair. Miss Grosses Lèvres (je veux dire : belles). Naked women pour figurer le désert. Dans une nuit de désert, un peuple noir habillé de smokings. Tuxedoes.







16, 17, 18 octobre 08.

Labels: