Sunday, January 25, 2009

« CHUT »

Le 25 janv. 09 à 19:26, Pierre Courcelle a écrit :

J’ai lu ton mail (la bite...)*, puis ton poème...
Je suis sans mots (pour ne pas parler de l’indicible !). Kim est passée avec son copain, ils sont repartis, et vont revenir. J’ai préparé des légumes, mangé de la tarte au sucre (c’est vrai qu’on a peu mangé ce week-end). Tu me manquais hier après-midi, tu me manques ce soir. Pour tout dire, je sens mon coeur fermé en alliance.
Tiens, je repense à cette phrase que Bruno cite souvent: « Il n’y a pas d'amour, il n’y a que des preuves d’amour ».
Bonne soirée, poète aux jambes nues !

Pierre




Le 25 janv. 09 à 19h47, Yves-Noël Genod a écrit :

Oui, alors, cette phrase de Jean Cocteau tirée des dialogues des Dames du Bois de Boulogne de Robert Bresson, Thomas m’a dit qu'elle était fausse. C’est le contraire : amour il y a, mais sans preuves (jamais de justifications, si j’ai bien compris – l’amour, le vrai, étant, par nature, étranger à l’idée ni de se montrer ni de se justifier...) Mais, en écrivant cela, je vois que ça ne détruit pas la phrase parce que Thomas parlait de preuves que j’essayais d’adresser à Hélèna et que je lui ai dit alors : « Ah bon ? Ne dit-on pas pourtant qu’il n’y a pas d’amour, mais des preuves d’amour ? » Non. En tout cas, avec toi, c’est vrai, je peux le dire, le sentiment d’amour est une certitude (puisque ça remplit) certes « indicible », en-deçà des mots, et en-deçà, bien sûr, de l’idée d’observer des preuves. Ce n’est pas un Thomas qui te le dit, là, c’est moi, un Yves-Noël ! Et, maintenant, avec toi, je le comprends. Moi, j’ai pensé de temps en temps à une phrase que m’avait dite Thomas, il y a bien longtemps quand même (et qu’il démentirait sans doute) : « Peut-être que tu n’as jamais aimé... » Peut-être, peut-être... Mais on s’en approche, quand même... C’est même froidement une certitude ! En tout cas : je t’aime !

Je suis à tes p’tits soins

Yvno

J’écoute Christophe Maé, ça me rajeunit...



Le 25 janv. 09 à 22:14, Pierre Courcelle a écrit :

Tu es celui que je n’attendais pas, tu m’étonnes, tu me touches, je sens ton amour, tes attentions. Sans me poser de questions, sans réticence, sans doute : je t’aime. On fait un bout de chemin (ou un long chemin) ensemble ? Je ne sais pas si tu peux répondre à ça, faut peut-être pas poser la question. Mais, là, maintenant, j’en ai envie.

L
O
V
E

Pierre

PS : T’as raison pour Paganini, si tu veux être à la hauteur face à Clélie le week-end prochain...
PPS : Moi j’écoute Paganini !



Le 25 janv. 09 à 22h28, Yves-Noël Genod a écrit :

« Un amant sûr d’être aimé cesse toujours d’être aimable », c’est ce qui me retient ce soir de te « répondre à ça » (long ou bout). Ah ! ces poètes qui nous retiennent parce que, pour eux, jolies phrases comptent mieux que vraies rencontres...
Mais sans un mot je te réponds

Yves-Noël



Le 25 janv. 09 à 22h42, Pierre Courcelle a écrit :

Bonne réponse, en fait ! alors « CHUT », t’as raison !
Je suis dans la ouate, et je suis « obsédé », comme dirait Cecilia.






* Facebook, message réexpédié : Jean-Luc Verna commented on you becoming a fan of Sir Perceval (C'est Pierre qui m'avait branché là-dessus) : « J'ai connu un Australien qui appelait sa bite Perceval. »

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