Thursday, January 01, 2009

Dieu écrit les poèmes (puisqu’il est amour)

On est le premier janvier et déjà les questions d’intendance, de logistique se posent : où vais-je manger, avec qui vais-je manger, que vais-je manger, qui vais-je étreindre, qui va être mon ami, où dormir, où avoir chaud, où ne rien faire, où se placer pour avoir chaud et être bien ? C’est parce que je suis coincé, les pieds froids, à voir une représentation de Lorenzaccio que je n’comprends pas beaucoup. Où aller ? Où manger des huîtres ? Qui vais-je avoir pour ami ?

Est-ce une question d’organisation – mais je résiste à l’organisation –, comme le dit Xavier Bertrand ? La vie est comme une cité – on peut y vivre cinquante ou soixante ans sans voir autre chose que des promenades et des palais – mais il ne faut pas entrer dans les tripots ni s’arrêter, en rentrant chez soi, aux fenêtres des mauvais quartiers.

La citation du jour : « Aujourd’hui, avec ce que j’ai bu, je serais incapable de dire « je t’aime » même à ma femme. »

Mon manteau de soie bariolé traîne paresseusement sur le sable fin des promenades ; pas une goutte de poison ne tombe dans mon chocolat.

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