Wednesday, January 21, 2009

Merde

Je viens d’appeler Jonathan Capdevielle pour lui demander comment on faisait pour avoir le cul propre – dans le cas où on voulait être aimable avec son ami… (Je suis à la maison et j’attends mon ami.) (Je le redis, pour ceux qui prenne le blog en cours.) Jonathan est à Tarbes où il joue Jerk (de Dennis Cooper) devant, ce soir, toute sa famille, il est de Tarbes, comme son nom l’indique. Il ne pouvait pas me parler longtemps, mais on a bien rigolé quand même. Il ne connaissait pas l’histoire, les histoires, bon, j’ai résumé. Il n’avait pas lu mon blog depuis deux mois, mais ça a été vite car Jonathan est très sensible, très sensible, oui, mais aussi très sensible à ce genre d’histoire, c’est un vrai homosexuel, presque un travelo, alors il a une très bonne oreille. Jonathan Capdevielle a beaucoup travaillé avec moi, dans quelques-uns de mes plus beaux spectacles, dont celui où il chantait dans le noir absolu. Mais maintenant c’est devenu une vedette, particulièrement avec ce spectacle, Jerk, qu’il tourne partout dans le monde, il est maintenant trop pris pour travailler avec moi, on a peur pour la comédie musicale de Nathalie Quintane qui a été écrite spécialement pour lui, mais on trouvera, on trouvera, même si on ne doit la jouer qu'en 2015 ! Donc, bref, où en étais-je ? Donc il faut que j’aille dans le Marais… – Ah, carrément… Pas dans une pharmacie ? – Non, tu vas dans l’Marais, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, au magasin qui s’appelle IEM (avant Les Mots à la bouche, la librairie, tu vois ?). Tu rentres, et, là, tu demandes un embout pour faire des lavements. (Silence.) – Mon Dieu, vraiment ? – Oui, alors, après, tu dévisses ta pomme de douche, t’as bien une pomme de douche ? – Oui. – Alors tu la dévisses, tu mets ton embout à la place. – Ça correspond ? – Normalement, oui (Silence.), c’est standard. – Et je le mets dans l'cul. (Silence.) Profond ? – Euh, pas trop, parce qu’après, ça pourrait s'perdre. – C’est dingue comme c’est compliqué, quand même, les vagins, c’est plus simple. – Ah, ben, oui, les vagins, c’est fait pour ça, c’est tout prévu ! Donc, surtout, le jet, pas trop chaud et surtout pas trop froid – ça pourrait te mettre par terre les intestins – et surtout pas trop fort, non plus. – Ma pomme de douche n'a pas un fort débit... Mais, dis donc, il faut que je cours dans l’Marais... – Oui. Et, moi, j’peux pas t’parler plus longtemps. Si t’as pas d’embout, tu peux aussi simplement dévisser ta pomme de douche. – Et pareil ? – Oui, pareil. Tu laisses ton estomac gonfler, tu vas voir, ton estomac va gonfler et, ensuite, quand tu en as un bon paquet, que tu es bien gonflé, tu retiens bien et... tu vas aux toilettes et, là, tu lâches tout. – Ah, ben moi, c’est un avantage, ma douche c’est mes toilettes. – Ah oui, c’est vrai. Alors tu restes sur place. – Ah, ben, pour rester sur place, en c’moment, j’reste sur place… Ch'ais plus comment finir, tiens. Ah, oui. Ça peut s'faire debout ? – Ça peut s'faire debout. (...) – Quelle heure il est ? Merde pour ce soir ! – Et, toi aussi : merde ! – Oui, j’ai compris, oui.

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1 Comments:

Anonymous Anonymous said...

Suspense...

3:48 PM  

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