Saturday, April 04, 2009

Delphine Seyrig…

La force des images liées à la disparition… N’est réel que ce qui est périssable, incertain, défaillant… La langue du poème affirme les choses à l’instant de leur disparition…

Le peintre, selon Proust, ne représente ni ce qu’il voit ni ce qu’il ne voit pas, mais « peint qu’on ne voit pas ». Il y a bien sur le rebord de la fenêtre un oiseau…

Le sang sur la roche… Épiphanie du sapin qui se déchire dans l’air (je veux dire du réveil) à l’endroit exact. La récession de la respiration… non.

Toutes les histoires de tous les hommes, celui qui a coupé son bras… celui qui avait le pouvoir énorme, the power astonishing.

« La poésie d’un tableau doit être faite par le spectateur.
– Comme la philosophie d’un poème par le lecteur.
– Vous y êtes, c’est cela même. » (Baudelaire encore.)

La poésie, c’est ne pas écrire.
Le théâtre, s’il est poésie, c’est ne pas jouer…

Son visage, sa face, elle se retourne, elle se montre… Parler, c’est forcément avec tout ce qu’il y a sur le visage, les yeux, le visage, la bouche, tout…

Et si la vie allait s’ouvrir même par ce que je ne comprends pas ?

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