Thursday, October 15, 2009

Un milliard d'êtres humains souffrent de la faim

Yves-Noël Genod

C'est vrai, mais y a quelque chose de plus grave, j'suis p't-être un peu trop sonné en c'moment... ça me dépasse un peu... "privilèges", c'est que j'arrive pas à penser comme ça... (j'y suis pas arrivé jusque là) - ou alors allons-y : un milliard d'êtres humains souffrent de la faim. Non, j'pensais à l'extrême-droite générale, celle qui traverse toutes les classes de la société, qui est "l'esprit", "l'air" du temps, le politiquement correct, la censure, le contrôle - le fait d'être une société à privilèges, même si ces privilèges se déplacent, tu as raison, joue sûrement. Aristocratie des fonctionnaires. Judiciarisation. Je pense beaucoup aux prisons, en c'moment. Je pense beaucoup aussi aux hommes politiques, ceux qui sont obligés d'aller chercher leurs voix dans cette réalité, je me demande pour qui je vais voter la prochaine fois, je ne vois pas. Je n'excuse pas. J'avais cru que Cohn-Bendit était différent des autres, mais il a été le premier à tirer sur Polanski et sur Mitterrand (même s'il a essayé ensuite de rattraper l'coup sur Mitterrand), c'est lui qui a lancé l'affaire, lui qui a utilisé le premier, je crois, le mot "viol", avant Marine Le Pen...
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Sylvain Espagnol

Yvno, je partage svt ton sentiment de détresse.
Oui, nous sommes des privilégiés au regard du plus grand nombre des autres humains de la planète.
Oui, la France profonde est de droite, le pétainisme n'est pas venu de Mars et n'est jamais part i; Sarko a bien surfé là-dessus pour se faire élire.
Cependant nous avons une démocratie à faire vivre, à entretenir, comme une plante qui demande des soins (le vote ne suffit pas!), et svt nous ne sommes pas à la hauteur nous-mêmes.
Nous avons un modèle républicain que d'aucuns veulent abattre en fustigeant son inefficacité ou son inadéquation, mais ce modèle n'a jamais été appliqué ! Alors, moi, je dis Banco. Et, pour 2012, je me fiche au fond de pour qui je voterai. Choisir, c'est éliminer. L'important c'est pour quoi je voterai, et il faudra rassembler une majorité sur un projet très clair sur nos valeurs fondamentales et les mettre en pratique.
Le chantier est permanent, dès qu'on s'endort sur ses lauriers, la bête reprend le dessus. Brecht l'a bien décrit. Et pourtant regarde ce qu'on fait les communistes.
A nous d'agir au quotidien.
Je t'embrasse.

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