Saturday, December 12, 2009

L'homme Felix

Je suis à Berlin, je suis bien. Hier, j'ai avalé pas mal de poussières, de sciures, de fumées nocives. J'étais en Dior, j'ai dit que je pouvais aider, mais qu'il fallait me lend des vêtements, Felix m'a donné un pantalon large de jogging bleu, un pull noir et même a cap (noir), j'avais mis sans m'en rendre compte le pantalon devant derrière, tout le monde s'est extasié pour me dire que j'étais beaucoup mieux comme ça (plus sexy), j'ai dit que je savais, que ça ne m'étonnait pas, j'ai fait mine d'appeler la maison Margiella, "Allo la maison Margiella, je viens d'avoir une idée, le devant derrière, tout le monde ici dit que c'est génial..." Puis je cherchais vaguement sans en trouver un miroir pour voir l'effet. Je relis le dernier texte publié de Pierre où il dit que les mots sont à la fois ce qui est dit (l'inconscient) et la forme qui les dit, "collusions et mariages".

Je suis à Berlin, aujourd'hui il fait gris, je loge au-dessus d'une vaste cour remplie de voitures POLIZEI vertes et grises comme des lucioles éteintes, des jouets d'enfant. Je suis bien logé, à part les draps qui étaient sales, mais je les ai retournés. Il y a des cloches. Je traîne au lit.

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