Saturday, December 26, 2009

Oui, bien sûr, prends le temps...

Oui, bien sûr, prends le temps - tu peux pas aller plus vite que la musique non plus... (Et ça sert à rien parce que Jo suit pas...) Prends le temps, prends le temps, rapidité, urgence, intuition, mais temps inside, tout l'espace...
Maintenant Nathalie aime tout c'qu'on fait, ça réchauffe bien (comme les calorifères), mais la différence d'impact entre La Pute et Le Footballeur persiste, par exemple pour Norah (et je sais bien) qui dit : "On écoute moins bien cette chanson, l'interprétation ? pas assez de recul ? L'autre est tellement super... Il est très bien dans La Pute, le mec... Tu crois que c'est le mixage ?" (Signé : Nono.)
Tes nouvelles chansons me paraissent très, très chouettes. Je m'étais habitué à la première version de C't'Entité, mais la nouvelle est sûrement très bien aussi. J'ai répété "Marseille, c'est sûr, c't'une entité" toute la journée, à table et dans la forêt.... L'Aube d'un Jour Nouveau, aussi, très bien. Beaucoup va dépendre du génie de Jonathan, c'est lui qui a le pouvoir de flanquer tout ça dans l'inconscient - il le faut ! - ou dans l'effort - c'est dommage ! Ou peut-être de mon propre génie, mais, là, il faudrait que je prie le Papa Noël et il serait grand temps !
Aujourd'hui : famille vivante, comme tu peux le voir sur mon blog. Mon frère et sa copine qui habite Marseille m'ont parlé de cette ville-entité et conseillé une bibliographie : Gouverner Marseille et Energie et Frustration, plus les blogs : "backchich info" et "marseille un autre regard". M'ont parlé aussi d'un mec au nom extraordinaire : Victor-Hugo Espinoza... et de l'herbe entre les rails du tramway...
Et j'ai aussi, en forêt gelée, écrit ça sur mon carnet : "Assumer le mélange des styles. Et le développer. Partie de déferlements rock, par exemple, batterie et éclats, et partie a capella, chant grégorien et chant du monde, vulgarité et "musique comptant pour rienne" Il faudrait que ça prenne chaque fois d'une source inconnue, inattendue, un caléidoscope, d'une table rase, que ça avance plus vite que la pièce, énergie et frustration (comme le titre du livre de témoignage sur Marseille), comme si on jetait les dés à chaque chanson, qu'on tentait des choses et qu'on les jetait avec l'eau du bain, c'est ça, les comédies musicales, peut-être, refaire le monde à chaque scène. Comme si on redistribuait la pièce à chaque chanson - et le sens. Que des débuts, dit-on souvent aussi, que des lancements. C'est réussi ? On refait pas ! Nouveau style, nouvelle manière, nouvel auteur...
Tu peux aussi, pour le 29, faire la voix de Jo pour le rap des Minots, comme tu voulais...
Je crois que Norah est prête à faire des choses - mais, be careful, on n'a pas du tout parlé de planning encore... Sinon, reste que la violence de destruction du monde chez Jonathan, eh bien, c'est la violence travelo, sa violence vraiment consciente-inconsciente - Norah reconnaît que dans La Pute, elle n'aurait pas pu faire mieux. Je lui ai même demandé si elle pourrait pas faire des voix d'hommes, mais, là, elle a pas répondu.... Il faut, il faut trouver la violence "intouchable" de cette pièce, de ce propos, sinon on passera à côté (comme je suis passé à côté du texte de Liliane Giraudon). Ah, c'est pas facile ! Ça devrait l'être ! De faire une œuvre pas complètement par hasard (ça, j'ai su faire jusqu'à présent....) Est-ce qu'il faudrait pas que je me mette (enfin...) à bosser ? Mais bosser sans que ça se voit, c'est possible ? Faut être sacrément doué...
Y a aussi un baryton (Norah : "Auditionne-le, y chante comme un gros cochon de Marseillais...") qui veut auditionner. Il m'envoie un truc demain, me dit-il...

Hier, je voulais t'écrire (SMS) : "Tu connais la nouvelle ? Je t'aime ! (Tu parle d'un scoop....)" Mais c'est toujours d'actualité...

Gros bisou cochon à la marseillaise, then, mon amour

Yvno

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