Tuesday, January 27, 2009

With carnal desire

(De « tu me manques » à « à tout' »)






Le 26 janv. 09 à 15h50, Pierre Courcelle a écrit :

Comme tu me manques !



Le 26 janv. 09 à … , Yves-Noël Genod a écrit :

Ah bon ? Moi, non, pas du tout… Ça doit être que tu es au bureau… Non, tu ne manques pas : tu es l’avenir, l’idée du bout ou long chemin ensemble YN



Le 26 janv. 09 à 15h58, Pierre Courcelle a écrit :

Moi, ça doit être pcque je suis au bureau justement ! C physique. Je suis plongé dans 1 dossier sur les résidences d’artistes, figure-toi. Bisous



Le 26 janv. 09 à … , Yves-Noël Genod a écrit :

Oui, stratégies d’occupation du physique… Il y a quelque temps, j’enviais ton temps obligé au bureau… J’essaie d’occuper le mien… C’est 1 autre ruse, mais – oui – je préférerais que l’on soit à Venise pour que tu me manques vraiment – quand tu vas fumer une cigarette dehors… Baiser YN



Le 26 janv. 09 à 15h24 , Yves-Noël Genod a écrit :

soirée 1

Norah m'appelle, t'as pas oublié ton écharpe (grise) chez elle ? Si oui, elle rentre dimanche, part au ski, là, avec Cyril...

YN



Le 26 janv. 09 à 17:04, Pierre Courcelle a écrit :

Ah, non, j'ai pas d’écharpe grise ! C'est qui qui a oublié son écharpe, alors ?



Le 26 janv. 09 à 17h22 , Yves-Noël Genod a écrit :

Elle pensait qu’elle était à toi parce qu'elle était « assez chic », cette écharpe...
Je t’embrasse, mon amour

YN



Le 26 janv. 09 à … , Yves-Noël Genod a écrit :

Arielle Dombasle m’embrasse comme toi dans Perceval YN



Le 26 janv. 09 à 23h13, Yves-Noël Genod a écrit :

le fanfaron

Merde, voici que tu me manques à mon tour... Je voulais faire le malin tout à l'heure, le fanfaron, celui qui ne veut que la vie en Italie et je me retrouve, moi aussi, dans une forêt obscure, la forêt inepte, mais t’écrire déjà me redonne des forces – j’ai cru, un instant, que tu n’existais pas, mais c’est un leurre, je le sens maintenant. Passe une bonne nuit, mon amour et mon roi, moi, j’écoute Christophe Maé chez Drucker, j'ai l’trac pour c’week-end

YN

http://www.youtube.com/watch?v=uKUvQLTlySU&feature=rec-HM-r2 À partir de 7 mn.



Le 27 janv. 09 à 04h29, Pierre Courcelle a écrit :

J’ai fait un truc qui me remet d'aplomb : dodo à 20h ! Enfin, plus précisément, je m'allonge tout habillé, mais sous la couette quand même, lumières allumées, et je me réveille.... à 4h du matin.
C'était beau ce que tu disais sur le manque en tout cas... Ça m’a apaisé (Venise, la cigarette...). Et puis cette chanson de Christophe Maé, que je ne connaissais pas...
Pour ce we, faut pas t’en faire, je crois qu'avec Clélie, tout est aussi simple qu'avec moi !
On se voit ce soir si tu es dispo ?
Je t’imagine en train de dormir, mais je préfèrerais te sentir.

Pierre



Le 27 janv. 09 à 12h08, Yves-Noël Genod a écrit :

C’est drôle, je me suis fait un trip, hier soir... J’avais deviné, à un moment (parmi tout un tas d’autres suppositions, genre : mort, déchiqueté, blessé, aux urgences...) que tu dormais (mais tu dormais plus que « d’habitude »…) C’est bien, tu sais récupérer, toi, ça me plaît, ça montre ta force – et me rassure... Moi, pas trop, je trouve que j’ai le visage fatigué, en ce moment (je suis inquiet et ça m’inquiète, c’est la différence avec toi : plénitude, sans toi : vide), et je dois faire une photo demain ou après-demain, pour « Pref », figure-toi, avec lui : http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=158084316 (tu reconnaîtras, sur la photo, le cul, qui a l’air propre, de ce petit salopard, nom de Dieu (Bave.) de François Chaignaud à qui tu apportes du gel, et, gentiment, en plus, ça me troue, ça, et qui habite près de chez toi, en plus (Essoufflement de l'emportement.)), j'ai le trac aussi pour ça. Bref, j’ai le trac (mais ça va passer...) Pas aimé, faut dire, non plus, une lettre d’Hélèna qui m'a affaibli... Enfin, c’est pas Hélèna, mais son rapport à moi, si étouffant, je trouvais ça déjà impossible quand j’étais avec elle, avec, malgré tout, la satisfaction de son lit, mais, là, elle continue de faire comme si on était ensemble, effrayant... (elle continue de s'appuyer sur sa volonté). Quand je couchais avec elle tout en étant amoureux de toi, elle m'a dit, à la fin, qu'elle préférerait que ce soit le contraire, et, maintenant, elle imagine toujours que ça pourrait l'être, que je couche avec toi (puisque je couche avec toi, je pense, là, qu'elle a saisi), mais que je sois (encore) amoureux d’elle. Aucun avenir à cette élucubration. Hélèna ne sait pas ce que c’est que l’amour, et c’est ça qui me déprime, avoir été si longtemps avec une femme en panique, si peu sensuelle... Mais je suis amoureux de ma prochaine femme et puis, pour toi, tu sais (inutile d'en rajouter une couche).
Et voilà que je te raconte ma vie, comme une petite âme, car j'ai été en panique moi aussi hier soir et j’ai relu le message « Venise » et, en effet, c’est beau, le manque vrai de la lune de miel, la cigarette sur le pas de la porte... Mais c'est toi qui me le fais remarquer (parmi les autres suppositions : j’ai été vulgaire, Venise, tout ça...) Pour ce soir, c'est yes (après danse classique), avec immense besoin chanté façon Christophe Maé (« Vivre dans un donjon, c’est difficile pour une fille de onze ans qui a la pneumonie. », texte de Gad Elmaleh.) Passe une bonne journée, mon cœur. J’aimerais être plus viril…

Yvno



Le 27 janv. 09 à 13:28, Pierre Courcelle a écrit :

Il va passer ton trac ! Pour le petit cul de qui-nous-savons (savon), c'est un joli petit cul, certes. Et ?... Le visage fatigué, l’âge ? Masque d’argile ce matin, rasage de près... On se voit ce soir et ça me réjouit. Hier il fallait que je dorme (dormisse), j’étais épuisé, et ta réponse à la lettre d’Helena m’a retourné, je dois dire. Il y a ta prochaine femme aussi. Je le sais, ou plutôt c’est une possibilité. Je ne sais pas comment je réagirai quand tu tomberas amoureux d’une femme / si tu tombes amoureux d'une femme. Le petit cul d’un petit jeune, à côté... La chanson de Murat s'adresse à une femme, j’aime bien ce qu’il dit sur le corps (« corps qu'on effleure », « corps trempé »). Aussi : « ne jurer de rien », « le sang où l'amour me tient », et « mon désir si je le savais ».
Tu sais quoi ? Chaud, froid, larmes, joie, plein, vide... Louise Labé, quoi.
Renato m'écrit, pas dans les mêmes termes qu’Helena j’imagine, mais il se sent complètement hors-jeu. Grand vide pour lui. Je lui réponds, mais tu m’envahis tellement, toi, et j’en veux encore. « Projet d’être protégé », pour lui. Moi, c'est le projet d’être traversé. Je trouve qu'on traverse bien à deux (le chemin, toujours, à pied, à l’amble, Perceval, la forêt, Don Quichotte maintenant). Donjon, rez-de-chaussée. La forêt, locul amœnus, locus terribilis...
La virilité... Je te proposerais bien de te faire un brushing, je suis spécialiste (je le faisais pour ma femme, maintenant pour Clélie... j’ai raté ma vocation). En tout cas j’ai le matériel chez moi (tu sais, comme le gel).
A ce soir, beau blond, avec tous mes baisers,

Pierre



Le 27 janv. 09 à 14h28, Yves-Noël Genod a écrit :

Mince ! Tu sais que tout ça risque d'être publié... Je publie pour que la pudeur, la distance garde sa part, pour que ça ne soit pas tout d’un coup n’importe quoi – mais si tu mets la barre si haut, petit bonhomme... (En particulier, je ne pensais pas que Renato était l'enjeu, non, ça me rassurait qu’il y ait Renato fixe toujours présent, avec ses vingt ans et son visage masqué, entièrement présent...) Enfin, tout ça pour dire que tu me fais rougir... Y a pas de chat à fouetter, donc... À ce soir

YN

(Et puis aussi parce que tu écris « locul amœnus »...)



Le 27 janv. 09 à 15:08, Pierre Courcelle a écrit :

Mon Dieu oui, l’inconscient du langage et l’inconscient des doigts sur le clavier. Locul amœnus, le cul aimable, et locus terribilis, le lieu terrible. Y a matière !



Le 27 janv. 09 à 17:01, Pierre Courcelle a écrit :

soucis domestiques

Bel enchaînement de mails, quand ça se déroule sur ton blog ! En plus, tu as corrigé ma faute (« amoenius/amoenus », que j'aurais dû traduire par « aimable », « cul aimable » c'est mieux que « cul agréable »).
Question pratique : je peux amener le jambon de samedi soir ? (Lol.) J’ai aussi des légumes à réchauffer, à condition que tu aimes les lentilles (un truc que j'ai préparé dimanche soir), et que tu aies des assiettes. As you want. Dis-moi...
Bisous

Pierre



Le 27 janv. 09 à 16h26, Yves-Noël Genod a écrit :

Bon, alors, j'ai mis le cul « aimable », c'est ça ? Moi et le latin, tu sais, c'est de l'informatique (je me demandais aussi si on écrivait « œ » ou « oe »...) Tu « apportes » – plutôt qu' « amènes », ça, c'était Hélèna qui me faisait chier, là-dessus, tu vois l’niveau – donc, ce que tu veux (mais t'inquiètes pas, je passerai au Monop', j'adore les habitudes – pour ne pas dire les « rituels » – j'adore aussi ta nourriture, yes, dont j’ai déjà l’habitude. M’amène pas d’maladie, c'est tout ce que j’te d’mande (je rêve d'avoir un enfant, plus tard, je veux dire, je sais bien, pas avec toi...) Là, je mange du chocolat avec des mandarines. C’est drôle, on redit « Maman ! », dans la rue, de la même façon que souvent (c'est un mot qu’on entend)...

YN



Le 27 janv. 09 à 17:30, Pierre Courcelle a écrit :

Bon alors j’te laisse am’ner d’la salade, et moi j’te rapporte du jambon qui n’te rendra pas malade (j’en ai trop, je n’sais pas quoi en faire). J’ai hâte, je suis excité comme une puce tout à coup (alors que je commençais à sombrer dans le coma).
«Œ » si ton logiciel le permet, sinon « oe », c’est idem.
Je sais ta peur des maladies, et je comprends. Je te promets un bilan, bientôt, en bonne et due forme !
Danse bien, sois beau !

Pierre



Le 27 janv. 09 à 17h34, Yves-Noël Genod a écrit :

Salaud ! J’ai ta bouche sur ma queue...

YN



Le 27 janv. 09 à 17:35, Pierre Courcelle a écrit :

Et la mienne qui se raidit !



Le 27 janv. 09 à 17h39, Yves-Noël Genod a écrit :

Fais gaffe, t’es au bureau ! Allez, on se calme, messieurs. À toute



Le 27 janv. 09 à 17:40, Pierre Courcelle a écrit :

Lol. À tout'



Le 27 janv. 09 à 18h20, Pierre Courcelle a écrit :

histoire de cul

Me voilà obligé de me corriger pour tes publications !
Ma parenthèse n'était vraiment pas claire, je m'embrouillais en écrivant, donc si tu veux bien corriger sur ton blog pour que ça ressemble à qqch et que je n'ai pas l'air que (queue) d'une puce excitée :

Bel enchaînement de mails, quand ça se déroule sur ton blog ! En plus tu as corrigé ma faute (« amoenius/amoenus », que j'aurais dû traduire par « aimable », « cul aimable » c'est mieux que « cul agréable »).
Lov'

Pierre



Le 27 janv. 09 à 18h30, Yves-Noël Genod a écrit :

Pas l'temps, choux-crème (mais ne m'en veux pas), je suis déjà parti (et en justaucorps) ! À tout'

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Le drapé du burlesque

Rimbaud a parlé de l’équivalence du bonheur et de la vie. Travelling snow, neige traversante. « Je te donne mes espoirs cachés. », chante France Gall à Elton John qui lui répond : « Pas la peine de vivre enfermé. » What have I done ? Le projet d’être protégé. Les journées sont belles parce qu’elles sont vides de sens. La fatigue et le cœur de l’emporte-le-vent. Arielle Dombasle m’embrasse comme toi dans Perceval. Dans un grand lit seul en été. Tu es vivant et tu es là. L’ombre du cheval. Et, maintenant, la nuit porte l’étoile – et la lune dont tu te plaignais de ne pas la voir, à Paris. Et le livre que je vais prendre. Merde, je voulais faire le malin, tout à l’heure, avec le manque, mais, ce soir, c’est moi qui suis choppé… Pourtant y a pas à avoir peur… Il y a la forêt et le besoin, le besoin créé par l’idée que la solitude serait un leurre. La solitude physique et les ruines – et, parmi les ruines, un chevalier imagé…

In a night or in a day. In a vision or in none. Quel est le mystère, quel est… L’abandon de cour…

Lire sans lire. À notre dos, le paysage… (Tu me reviendras.) Il faut être deux pour lire. J’ai compris ce que tu faisais, j’ai compris que tu dormais. Le livre tombe, le livre se lève…

« Plutôt que de boire et de manger, ils jouent à s’embrasser et à s’étreindre, et ils échangent de tendres propos. »

« An leu de boivre et de mangier
Joënt et beisent et acolent
Et deboneiremant parolent. »

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