Wednesday, February 25, 2009

Scène dite « des Chandelles »


Photo Jérôme Delatour. Yvonnick Muller et Kataline Patkaï dans C'est pas pour les cochons ! présenté à Vanves, le 20 février (Ste Aimée).

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A Place To Bury Strangers

Quelle beauté, Amélie Mauresmo ! Quand elle pleure… surnaturelle…
Son visage qui se forme et se reforme… Sa mère pleure aussi, très belle, le visage incroyable, l’image plate montre le visage incroyable et moi je vois parce que je suis protégé ? pas le mot… exalté ? pas ça… Je rencontre Pierre, c’est la première fois que ça m’arrive, une rencontre, je ne savais pas que ce serait comme ça… C’est étrange, ça ne se passe pas complètement « dans la vie », c’est sur un autre plan... dont « la vie » ne serait que la « projection »... Je n’ai pas regardé les auteurs, ils doivent en parler mieux que moi. Christian Rizzo m’envoie de la musique, très belle, encore une fois. Pierre, il est là, c’est juste ça, il est là et pas là, et « pas là », c’est encore plus « là » que là… J’ai de la chance. Paris est toute transformée, ce n’est plus Paris, capitale, c’est juste Paris, une espèce de truc un peu gris, un peu banal, un peu Berlin, un peu Londres, un peu province, un peu « pas là », mais rempli. C’est l’enfance, c’est le début de la vie. Et le début de la vie n’est pas pour soi, mais pour les autres… Étrange, c’est nouveau… Une chose s’ouvre, je ne pensais pas que ce serait là, à cet endroit si exact. C’est le réel ? Quand Amélie Mauresmo parle de la tournée américaine, on voit l’Amérique, on voit tout ce qu’elle dit. C’est un animal, elle est belle comme l’animal. Aucune once qui ne soit pas du moderne. Pourquoi les animaux n’évoluent pas ? Parce qu’ils sont modernes… Les hommes sont jamais aboutis, c’est con. L’excellence est dans la vie, Amélie, la rencontre, pourtant. Amélie Mauresmo est là à la télé, et complètement ailleurs et là où elle est – ailleurs – fait venir les larmes d’émotion – parce qu’elle le laisse voir. Une star, pas n’importe laquelle. Elle parle de cent pourcent de confiance en plus, pas de cinquante, quatre-vingt ou quatre-vingt-dix, non : cent pourcent. Et aussi : tout influe sur le résultat.

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Un article dans « PREF mag »

Attention « PREF mag » n'est pas le journal de la préfecture, mais un magazine homosexuel moins connu du grand public que « Têtu » (précision apportée à la demande d'Isabelle Moulin).

De : yvesnoelgenod@wanadoo.fr
Objet : révérence
Date : 25 février 2009 16:04:57 HNEC
À : mayen.gerard@wanadoo.fr


Oh, Gérard, j'ai envie de t'embrasser sur la bouche ! C'est très gentil, ce que tu as écrit ! Et pas con, nom de Dieu ! Et sur deux pages, en plus ! (Si « Pref » se vendait comme « Têtu », je serais une star !) C'est l'article le plus fort que j'ai eu depuis le tout premier, celui de Florence Broizat dans « Télérama » et c'est celui qui est le plus fouillé sur les thèmes de l'autofiction et de la disparition, ce que tu racontes est très, très bien et m'éclaire moi-même ! Il fera date ! Il ramasse bien les choses. Ça m'a fait rigoler que tu commences très fort avec Claude Régy ! Je sais pas si il en entendra parler... (ce serait marrant). Sur le style, aussi, c'est très précis – et la prodigalité. Et très généreux. Tu t'es pas foutu de ma gueule ! Bien sûr, il y a cette histoire un peu « honteuse », un peu malsaine de mon rapport à l'homosexualité qui risque de ne pas passionner tout le monde (mais qui fait – encore ! – le sujet de nos conversations avec Pierre puisque je suis en train d'essayer de le convaincre qu'il aime, lui, un hétéro et que j'aime, moi un homo... j'ai honte...), mais je vais l'utiliser tout azimut* (immédiatement avec Jean-Marc Urréa qui vient de me virer de ma résidence de cet été au Centre). La photo aussi est très bien. En la faisant avec Audoin, je me demandais un peu quel rapport ça allait avoir avec l'article, mais, là, plus du tout : c’en est l'illustration même : le type pas complètement debout et pas complètement tout seul ! L’ensemble est très parfait !

Bisou, bisou et avec la langue !

Yvno

* D'ailleurs si tu en a la version informatique, pour mon blog...

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Garçon de ferme




Photos Jérôme Delatour. Yvonnick Muller dans C'est pas pour les cochons !

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