Thursday, February 26, 2009

Belle de nuit

« Une volonté humaine ne pourra jamais rien contre le nihilisme, ni contre la répression sociale qui l’étaie. Mais une expérience poétique, même la plus solitaire, même la plus pauvre, peut révéler, furtivement, ce dont elle se dégage. »

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(« Purée » à la place de « durée », « os » à la place d’ « or »)

Il n’y a plus d’avant ni d’après

Le sexuel, le vide et le langage…

Je ne veux rien perdre, c’est le problème, je ne vise pas devant… à cause de ce poids…
(mais dont je sens pouvoir me délivrer. L’heure approche. Dès qu’on emploie les mots : « notion de plaisir », « jouissance », on est dans la blancheur (annoncée).)

Les lycéens, assez « grands »…

J’étais encore avec elle

« Il faut être confiant et il faut être dynamique ! », dit Édouard Balladur

Moi, vieillarde

« Tant qu’à faire, si on n’a pas le temps, il vaut mieux être plus rapide que le temps. » est une phrase que je dis comme ça, mais que relève Kataline

Dieux en allés…

Ce n’est pas pour se cultiver…

Une singularité, une expérience, une implication politique…

Le danger-dieu

Un carnet de notes avec les mots sur le papier…

« Laisse être le vide. Le réveil dont nous parlons, c’est ici qu’il a lieu. »






Le si grand temps, le si grand corps grand comme l’espace, un cadavre allongé (qui) respire et dort et respire à nouveau

J’ai cru qu’ils vivaient dans une caserne, non, non, dans une caverne

À partir d’une étreinte

L’opulence érotique

Les beaux organes

La belle pisse

Le fatigué courtois

Aujourd’hui, la pub sur le site de Pierre : « mode, séduction et plaisir », eh ouais !

La maladie sainte

Tu fais toujours la gueule, David ? Moi, je me passionne toujours autant pour tes livres ! Je viens de voir qu'il y en avait un nouveau, Bambipark, je me réjouis. Je suis tombé amoureux d'une autre écriture que la tienne : http://guarantyofsanity.hautetfort.com/ mais, cette fois, qui m'a fait quitter ma femme... C'est arrivé comme ça : on s'est d'abord connu par son blog, avec Pierre, sans se connaître, puis quand Hélèna en a eu marre, je l'ai quittée, et j'ai dîné avec Pierre, maintenant on se fréquente, tout cela est bien improbable, mais c'est ! Je t'embrasse, j'espère que tu vas bien. À part les livres, tu me manques

Yvno

« Dans la mesure où les mauvais romans prennent toutes les formes possibles et inimaginables, il est normal que la littérature y réponde de toutes les formes possibles et inimaginables. », dit David di Nota.

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Un poème ancien (La table rase)

les pieds
dans la durée du soleil
les pieds d’osier
éclairés et touffus
un ongle,
de tout ce qu’il
n’avait servi à rien de démontrer
et sur toute la continuité
la table rase
(…)
vitraux en mouches
comme un tapis (…)

(…)
(...) loin du sacrifice le mot même du sacrifice
le bleu à la lettre de tes yeux
du sacrifice
il se passe peu de mots, de choses
sur terre

l’or s’imprime au-dedans et
à l’envers de toi

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Poème ancien

(…) Châteaux fermés aux fenêtres. Toutes les fenêtres terriblement égoïstes, inachevées. Un livre à la main sur le balcon, vers dix heures, c’est tout elle. (…) Mauvaise conscience inconsciente. Tu me manques, fleur des cinq sens. Tu étais là, tu as bougé partout très vite chez toi. Chat oisif, lui. Elle. De nouveau, un garçon. En ombre, en volatile. Les muscles, les os, la peau, tout : décimé, laiteux. La chair de l’air est sur lui. On marche sur lui. Il n’est pas là et il n’est pas là. Et il a été là (comme il a été là).

Si je recopiais des poèmes anciens, maintenant que je suis grand ?

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Bénureau

Y a une chose qui me fait pisser de rire, en ce moment, c’est Bénureau, en particulier dans « Le chanteur Rive Gauche », je ne suis pas sûr que ça touche beaucoup Pierre, je ne sais pas à qui en parler. Christian ? Le Groupe Saint Augustin (Thomas, Jonathan, Julien) ? Je ne suis pas sûr que ce soit si drôle que ça si on n’a pas les références… Moi, je les ai, je me les suis tapés les chanteurs Rive Gauche ! Je suis même allé au Printemps de Bourges, alors ! C’est pire que d’avouer avoir couché avec Claude Régy, ça ! (Sous la tente, qu’est-ce que j’ai eu froid…) Quand m’arrêterai-je dans la confession de mes « hontes » ? (Pierre remarque que c’est un mot que j’emploie souvent : « J’ai la tehon ! ») Bref, je me vautre dans mes amours, sans en oublier aucun… Très « rive gauche », en fait… Oui, alors mes parents étaient instits, alors… PSU, alors… Donc, je me les suis farcis (mais de moi-même, en plus, je n’accuse personne) les Mouloudji, Jean Ferrat, Reggiani, Léo Ferré, Henry Tachan, Charles Aznavour, Leny Escudero… Sinon, je suis content, je m’entends bien avec Clélie. Je trouve que c’est une fille bien ! Si je me mettais au travail, moi, à part ça… Tiens, Bénureau joue dans Oncle Vania en bas d’chez moi, je vais y aller, je connais la pièce mille fois, mais quand même… (Oh, encore un, « Le chevalier shakespearien ».)

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L'image d'Audoin Desforges pour « PREF »

Les décors désaffectés sont à vendre. Affaires et affect.
Une cour de jeunots captivée (qui l’écoute raconter les années Mitterrand).

Les histoires du Nord (visage arraché par les chiens pour le « Sun » racontées par Jérémie). Sphère people.

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Un projet au château

(À vos agenda !)
(Le très beau château de Blandy, moyenâgeux, est situé au sud de Paris, dans la Brie (près de Vaux-le-Vicomte, plus connu) – une navette sera prévue de Châtelet, je crois.)

Jeudi 30 avril, samedi 2 mai à 20h30.

La Nuit l'Emporte

Blandy invite des artistes de la performance, danseurs, acteurs, musiciens et plasticiens, à inventer une expérience inédite. Ils viennent d’Helsinki, Bruxelles, Berlin, Paris et représentent les tendances nouvelles de la scène européenne.
Tout commence au coucher du soleil illuminant les pierres vénérables des tours : trois moutons placides paissent l'herbe de la cour pendant que le public franchit les portes de la maison forte. Mais à la tombée de la nuit, entre chien et loup, les perceptions se troublent, les règles se renversent.
Les ombres et les formes artistiques du présent se cognent à l’architecture du passé pour l'envahir. D'un espace à l'autre, l'imaginaire des témoins s'enflamme aux brûlots d'artistes boutefeux qui préfèrent aux scènes classiques les lieux insolites et recherchent la confrontation, le mélange des genres et des époques.

Pour adultes