Saturday, September 26, 2009

Belle de nuit

"Si vous avez vu en nous tant de ridicules, c'est que l'amour est plein de caprices extravagants, espiègle comme un enfant, sautillant et frivole, engendré par le regard, et par conséquent, comme le regard, plein de formes, d'apparitions et d'images étranges, variant ses visions comme l'œil promène son regard, d'objet en objet."

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Belle de nuit

"Jamais poète n'oserait prendre la plume pour écrire, sans que son encre n'eût été saturée de larmes d'amour."

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Belle de nuit

"En jurant d'étudier, messeigneurs, chacun de vous abjuré le vrai livre."

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Belle de nuit

"L'étude cessant de s'égarer fait son livre de tes yeux
Qui recèlent toutes les jouissances accessibles à l'art.
Si la connaissance est le but, te connaître doit suffire.
Bien savante est la langue qui sait bien te louer !"

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Sensation

on est à New York dans la ville pure de l'intérieur
derrière les immeubles on atteint la mer (les immeubles de pluie)

une femme qui ne soit pas une horloge d'Allemagne

la femme principale est la plus large

les minorités accueillantes

leur corps un peu crasseux de la nuit
la famine sexuelle, famélique amour

Musée de la Danse, "ô paradoxe", comme on dit dans Shakespeare
où est le livre saint ?

l'Amérique... avec cette fausse Angleterre légère
l'étude-même

l'encre invisible (presque invisible)

les grands paysages gris du
désert américain

l'eau salée de la Méditerranée

New York would become a fortress city, une cité fortifiée

"l'amour est engendré par le regard", citation

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Autoportrait chez Emmanuel Perrotin

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Philippe Sollers

"les yeux fermés transformés en cœur"

la société en général (avec tous ses figurants, (vous savez que) Dieu s'est transformé en société)

un garçon peut être une fille réussie (par moment)

comment rendre sa vie romanesque

le cerveau est extraordinairement patient

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What does first love taste like ?

... Je suis en dehors de Paris comme je suis en dehors de New York, c'est clair. C'est si riche, si luxueux, si cultivé. Tous ces gens nagent dans le bonheur - et la lucidité. Mais, la lucidité, comment font-ils pour supporter et l'argent manifestement et la place qu'il faut pour les garde-robes - et tous sont entre jeune et vieux, vifs, intelligents, comme nus. Les névroses sont indécelables, elles sont joués légèrement. De la beauté, de la beauté (les filles) et de la masculinité, les garçons, de la puissance, du malin (du chasseur et de l'authentique)...

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Les fleurs



La transposition en chant intime

...Dès qu'il y a émotion, il y a danse. La danse, c'est pas c'qu'on voit - c'est c'qu'on vit, ce qu'on ressent. Je n'dis pas que ça n'passe pas par l'œil, mais, enfin, il y a tant de moyens de participer à une scène, par la prière, par exemple. Evidemment, il n'y a pas seulement de la danse, il y a aussi de l'opéra, chez Poussin par exemple - mais, ça, c'est parce qu'il veut exprimer des idées parce que son problème, bon, à ce qu'on dit, c'était de faire reconnaître la peinture comme un art noble, aussi noble que la poésie. (Vous savez qu'à cette époque, au XVIIème siècle, un peintre était considéré comme à peine plus qu'un forgeron ou qu'un menuisier.) Nous - avons-nous besoin de faire reconnaître la danse comme un art noble, aussi noble que le théâtre, la peinture ou l'opéra ?

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Le lapin blanc













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Belle de jour

"ce que voient les surréalistes en fermant les yeux, en dormant ou en rêvant : une présence féminine."

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C'est à dire...

C'est à dire que la grande émotion, là, à neuf heures du soir, c'est Chardin, c'est à dire que, là, ce n'était plus de la danse, non, j'avais traversé la toile pour être dans la peinture et dans l'intérieur du peintre où il n'y a pas de danse, pas de danse mais un grand calme avec des nourritures inatteignables et j'avais faim et c'était l'hiver et j'avais mal à la gorge aussi et je ne savais pas si Pierre m'aimait, je ne savais pas si j'étais une fille ou un garçon, si j'étais ma sœur, et j'avais froid et faim et à l'intérieur du tableau il y avait un espace qui était comme l'intérieur du Louvre, ce Louvre de velours, avec des fruits, des pots, des brioches, des couteaux, des verres, du vin, des viandes, du gibier mort, des animaux morts et les cartels expliquaient que les tableaux étaient refaits jusqu'à ce le peintre fut parvenu à cette rupture de tons que produit l'éloignement de l'objet et les renvois de tous ceux qui l'environnent et qu'enfin il eût obtenu cet accord magique qui l'a si supérieurement distingué...

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Belle de jour

"Cette attente de miracle qui est, dans l'art ou dans la passion, l'aspiration la plus profonde de la vie."

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Une visite au Louvre















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