Thursday, October 22, 2009

La Dernière et l'avant-dernière page d'un poème lent


(Flier Patrick Laffont.)

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Belle du soir

"Dans certaines sociétés organisées autour du capitalisme effréné, nous ne devrions plus parler de "folie", mais de simple "adaptation""

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La colonne



(Marlène Saldana.)

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Prof (de blog)

Bonjour Yves-Noël

Je ne doute pas de la qualité du texte, de votre invitation théatrale ou de votre déclaration (d'amour...) mais je n'arrive pas à la lire. N'abandonnez pas pour autant ! Renvoyez le texte...

Je parcours régulièrement votre blog, assiste à vos pièces. Deviens fan de YNG.

Votre blog d'ailleurs, on devrait s'en servir comme nouveau support littéraire pour les scolaires (les grandes classes d'accord !) Le blog comprend en effet citations, textes d'auteurs et poèmes traditionnellement étudiés avant le bac mais distille aussi - et c'est là la nouveauté de style ! - les impressions personnelles de celui qui les écrit ainsi que les images photographiques qui impriment sa vie. Oui, le vôtre est bien fait car varié, original, drôle, sexy et pudique. En tout cas souvent déconcertant.

Il est temps que l'on s'intéresse aux blogs dans les écoles !

Pour moi, ça n'engage à rien : je n'en écris pas et ne suis pas prof. Une idée comme une autre en quelque sorte.

Bon courage pour votre prochain spectacle (butoh si j'ai bien compris...)

Take care !

Gilles MEYNARD

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Belle du soir

"je peins comme je respire. Et je respire. Quand je ne peins pas, je m'ennuie, je déprime."

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Belle du jour

"Quand je veux, j'épouvante ; et quand je veux, je charme ;"

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La ferme
















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J'ai dit aux actrices...

J'ai dit aux actrices que ce spectacle devait être de la confiture pour les cochons. En espagnol, me dit Agustin, on dit "des marguerites pour les cochons". Donner de la confiture aux cochons, gâcher quelque chose à une personne qui n'en ferait pas un bon usage, jeter des perles aux pourceaux. "Ne donnez pas aux chiens ce qui est saint et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, et, se tournant contre vous, ne les déchirent." (évangile de Saint Mathieu). Ici les cochons sont le symbole de la saleté et de la voracité, ils représentent le commun des mortels, le"vulgaire" comme on pourrait dire de nos jours, c'est à dire les personnes qui ne savent pas apprécier la valeur spirituelle des choses. Quant à la perle, elle symbolise la pureté et la grâce. Ainsi "jeter les perles devant les pourceaux" ou "donner de la confiture aux cochons" signifie que donner une chose de valeur à quelqu'un qui ne sait en voir la valeur serait du gâchis pur et simple."

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Jeanne


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Chez Julien



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Les dindons du spectacle










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Citations tirées de La Danseuse malade, le spectacle de Boris Charmatz

"Si vous prêtez vraiment attention à ce que je suis en train de dire, vous verrez que je suis bien loin de dire n'importe quoi."

"Si c'est pas une tombe, ça, grand con de ciel, qu'est-ce que c'est ?"

"Tous ces morts qui sont dans mon corps, je veux les faire mourir une fois encore."

"C'est quand le désir vous vient que le premier pas est accompli en danse."

Cette dernière assertion, il faut que je l'envoie à Emilie Borgo, elle réfère à la splendeur du travail avec les handicapés physiques et mentaux lors du stage de Bourg-en-Bresse. La citation entière est le début du texte d'Hijikata intitulé D'envier les veines du chien que Boris m'a demandé de lire avant-hier (traduction de Patrick de Vos) :
"Tout en se réjouissant d'avoir sa tête et ses quatre membres, se dire néanmoins qu'on aimerait être impotent, qu'on aurait tout de même bien aimé être né impotent un fois pour toute ; car c'est seulement quand ce désir vous vient, que le premier pas est enfin accompli en danse. Tout comme l'envie de devenir boiteux fait partie du territoire de l'enfance, il y a ce désir très fort au fond de l'expérience de celui qui danse." Tout le texte est, comme ça, une splendeur d'inversion, il faudrait le citer en entier (la traduction n'est pas achevée). Citons encore cette phrase que j'ai répétée deux fois pendant ma lecture (comme fait Fabrice Luchini) :

"On peut dire que ce qui manque dans le corps est, à sa manière certes, mais en tant que manque même, auto-suffisant."

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