Wednesday, November 18, 2009

Belle du soir

"Je n'peux pas vous dire que tout va mal, puisque tout va bien."

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L'ouvert / l'offert

Il faut que j'arrête d'écrire sur ce blog... Il y a tant de choses plus intéressantes à faire dans la vie que décrire sur un blog. Si je le fais encore une fois, c'est à cause du titre L'ouvert / l'offert qui est venu j'étais encore dans l'métro.
Je me suis promené à Paris. Déjeuner avec F. T. au Café du Progrès. On a traîné jusque tard parce qu'on avait à travailler. Après déjeuner, on est donc monté dans la salle du haut pour être plus au calme. Puis, comme le quartier et la lumière de Paris étaient assez attirants sexy, au moment de rentrer, j'ai descendu au contraire la rue Vieille-du-Temple - et les galeries, les magasins de fringues, les librairies, vous me croirez si vous voulez, ça m'a pris jusqu'à sept heures. Acheté deux-trois choses aussi : un T-shirt FREE TIBET, un T-shirt GOOFY, un slip JUST CAVALLI, un slip GALLIANO, des chaussettes et un cache-oreilles MUJI, deux bonnets DIESEL. Je suis passé prendre mes lentilles de contact. Pendant toute cette promenade, j'ai senti que ma doudoune DIOR était un bon achat : les blacks me regardaient. (Les blacks ont le sens de la fringue.)
Sinon, ce soir, tout est vert. Les Irlandais m'ont acclamé en scandant mon nom de leur voix déjà bien travaillée dans les décibels : "IGGY POP !" J'ai souri, distribué des baisers comme MARILYN MONROE devait le faire.
Et puis il y a ce type à la boutique où j'achète mes bagues rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie qui regardait la vitrine comme moi et qui s'est mis à me parler. Un Allemand. Il me parlait comme si on avait élevé les cochons ensemble, c'était assez agréable. En fait, en sous-main, je sentais qu'il voulait que je lui corrige son français, ce que je ne manquais pas de faire. A la fin, je lui ai sorti ma carte.







Il est pas fini, ce texte ! Merde, je croyais en être quitte pour recopier mon carnet. Bon, faut dire la fin. C'est ce type, quand je lui ai donné ma carte, qui m'a dit qu'en effet, il était tout à fait offert pour qu'on se rencontre. J'ai corrigé : "Ouvert. "Offert", c'est trop sexuel." C'est un type qui travaille dans le THALYS. Il m'a dit que la majorité de ceux qui y travaillaient étaient homos, pour qu'il n'y ait pas de doute. Je me demandais s'il plairait à Pierre (parce que moi...) dans le cas d'un threesome...
Et puis plus tard, à la gare du Nord, j'étais entouré par un groupe beaucoup plus important qui cette fois criait : "BROUNO ! BROUNO !" C'était assez excitant. Pour le moment, ils étaient inoffensifs. Tant qu'ils n'ont pas gagné ni perdu, c'est bon. J'avais de la sympathie pour les policiers qui se préparaient à une nuit assez chaude.






Et je n'ai pas vu L'Avare ! Quand je suis repassé chez moi pour déposer mes courses, il était déjà huit heures. Merde ! Merde ! Merde ! Quand est-ce que j'vais m'mettre à bosser ?

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Les verts