Friday, December 18, 2009

De ma fenêtre.















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Belle crépusculaire

"Il n'y a pas dans l'inconscient de négation, pas de doute, pas de degrés de certitude. La réalité psychique y règne en seul maître, le désir y est accompli, aucun écart entre désirer et faire."

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Bon, je cherche des titres, alors, allons-y, la liste... (2)

L'argent de ma naïveté
(Spectacle payant)

Finalement je suis pour le politiquement correct (Titre pour la Suisse.)

Libérez Polanski (Titre pour la Suisse.)

Images de la vie psychique

Instinct Bazar

Présences des formes primitives

Freud est un philosophe grec

Le Caire, image de la vie psychique


Trois P... respectueuses (Ménagerie.)

Un Travelo de deux mètres dix

Rituels de la disparition

Culbutô
(ou La Dernière et l'avant-dernière page d'un poème lent)

Comment tu vas faire comme ça si la guerre évite de le faire

Desalination of the Ocean

Yves-Noël Genod hait William Shakespeare
(Avignon)

Ou l'Egoïsme

...Turning Society into Hospital

La Description de La Grande Vadrouille

Je pense les villes au masculin
Les grands déserts architecturaux de la nuit s'étendent.

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Pour Pierre

Là où je mange.

La gare.



Le parc.







L'amour.

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Vénus & Adonis, Mari-Mai Corbel

Pascal Rambert a intitulé son festival les "Très Jeunes Créateurs Contemporains", non sans un esprit ironique envers les milieux culturels, mais aussi pour dire que seuls importent les artistes porteurs d’une parole tenue en regard du monde - et non l’esthétique de la création contemporaine ou du spectacle vivant ou encore de quelque concept défini par l’administration de la culture. On pourrait alors objecter qu’Yves-Noël Genod paraît déconnecté du monde, quand il met en scène un poème de Shakespeare sur le désir. Or loin d’être une bluette d’amour courtois comme cela s’est dit, ce poème met en jeu d’une part une pensée du jeu où il s’avance lui-même pour porter ce récit en tant qu’auteur d’une prise de parole, et d’autre part il fait éprouver comment le théâtre du désir exige la prise de parole. D’une part Vénus fétichise la beauté d’Adonis dont elle devient férocement violatrice, et d’autre part parce Adonis préfère la chasse, ou le meurtre aux jeux brûlants de l’amour. Mais, suggère Yves-Noël Genod, Adonis est maladivement muet ou bègue. Incapable de témoigner de son ressenti, il reste inerte face aux empressements de Vénus ; au contraire de Shakespeare ou de l’artiste alias Vénus qui prend feu au contact du poème qu’il imagine. A la toute fin, Adonis (Felix M. Ott un danseur "chat" d’origine allemande) balbutie des mots incompréhensibles, comme malgré tout blessé par le langage à son tour. Comme nous, aspirés dans les tourbillons noirs du désir d’une cage de scène qui soudain se montre dans sa démesure vide, à la toute fin.
("Mouvement".)

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Finalité sans fin

(Belle de nuit)

"L'enfant découvre qu'avec la forme de ses lèvres et la matière de sa salive il peut faire des bulles. Cela ne sert à rien, ça n'apporte pas la pleine satisfaction, c'est pour cela qu'il ne s'en lasse pas. Encore, encore... Idem pour l'art, qui ne procède pas autrement. Ce qu'il fait avec des bulles, l'enfant le fera bientôt avec des mots."

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