Friday, January 01, 2010

Être l'amour

Thomas Scimeca m'appelle son beau et demande : "T'es où, toi ?" Martina Hochmuth est au Tyrol. Arnaud Bourgoin m'appelle son blond. Catherine Courtet prédit : "Amour, jeux, fiction". Thomas Ferrand, "trop content" que j'ai pensé à lui, est à Paris et regarde un film d'Alexandre Sokourov en buvant du thé. Erik Billabert, toujours plein d'appétit, ordonne : "Fais des bisous pour moi autour de toi." Patrick Laffont prononce cette phrase simple et belle : "Je suis avec mon amoureux." Gérard Vidal suit le feu d'artifice "en pluie" aux Canaries. Marlène Saldana dit qu'à l'heure où je lui écris, elle ne s'est même pas encore habillée pour sortir (elle est à New York), mais annonce le programme : "Je passe prendre la star* à son hôtel et, hop, to the party !" Sébastien Davis m'appelle sa caille bien qu'il soit à Naples. Christian Rizzo me répond le premier d'un absolu : "Je t'aime." Montaine Le Chevalier m'appelle "brother" et parle, pour le reste, en espagnol. "A toi aussi", dit simplement Franck Smith. Jacky Le Devehat me nomme "grand". Rachid Ouramdane me souhaite "plein de beaux moments". Julia Cima, "plein de merveilleux". Quant à Sabine Macher, elle décline : "A nos paillettes, temps, tempêtes..." Régis Rémigy est "à une soirée déf"** à Bruxelles et Cecilia Bengolea m'écrit : "Love depuis super fête à Berlin pas partouze encore." Emilie Borgo voit s'enflammer des voitures à Grenoble - ce qui la fait s'écrier : "What a world !" - tandis que François Chaignaud rédige un poème intitulé "Feux Blancs" : "Les lèvres ourlées de l'année nouvelle s'entrouvrent sous la neige de baisers de jeunes filles." Nicolas Moulin baragouine un compréhensible : "Bounandzomildiz". Valérie Dréville signe "V". Nicolas Marchand ajoute : "Et à la semaine prochaine." Anatoli Vlassov m'invite à une fête à Pigalle en me donnant les codes d'accès. Ronan Chéneau affirme qu'il lit le blog de Pierre Courcelle et qu'il le trouve "magnifique magnifique", mais ne répond pas à ma question : "Comment fais-tu sans les codes ?" Vincent Dissez me dit ce qui me touche le plus : " Tu es l'amour."



* Jonathan Capdevielle.
** Après demande de précision, il ne s'agit heureusement pas d'une soirée "définitive", mais d'une soirée "défonce" que j'imagine passagère.

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