Wednesday, April 28, 2010

Il est le criminel

Identité du monstre




















Le metteur en scène m'a dit que je n'aurai pas besoin de maquillage - pour jouer la créature. (Boris Karloff : cinq heures par jour plus deux heures de démaquillage, dit-on.) Mais il veut garder les cheveux (très maquillés, en fait). Ici, je sors de chez Sylvie (Coudray, La Nouvelle Athènes) qui m'a fait les racines et surtout le brushing ! Le metteur en scène - ça suffit ! appelons-le Claude - voulait aujourd'hui que je me mouille les cheveux pour donner l'aspect plaqué qu'il imagine, mais je l'ai supplié dans l'oreille : "Oh, non, pas aujourd'hui, pas le jour du brushing. Pour une fois que je me sens l'Oréal." Accordé. Faut dire que Lies qui conçoit les costumes et qui m'a à la bonne (et moi de même : talent fou) m'avait dit que je pouvais dire que c'était elle qui le demandait. Bref, Claude s'est quand même vengé au Fontainas quand nous avons bu des bières en terrasse à minuit, on se croyait à Avignon, je ne sais pas si c'est le réchauffement climatique, Bruxelles est incroyable par ce beau temps - Bruxelles sans gouvernement, tandis que les nouvelles qui parviennent d'Athènes, Lisbonne, Madrid...) - Claude s'est vengé, c'était pas fin, il m'a dit que, de dos, le brushing, ça faisait Mireille Mathieu. N'importe quoi.

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