Friday, May 21, 2010

Pour Jocelyn, ce genre...

West Wind



L’automne brûle, événement long, majeur. Le cœur-feu. L’automne brûlera encore la semaine prochaine jusqu’à la fin. On m’a demandé d’écrire sur le climat : c’est ce que je vous souhaite. Automne indien. La dépression : vous avez un crâne, dedans – et la lune. Le couvercle, c’est la dépression. Donc ça ne va pas péter. Ça brûle, mais ça ne pétera pas. Ça perce, mais ça ne pétera pas. Ça enfonce comme des aiguilles de la forêt au cœur de l’automne (mais ça ne pétera pas). Maintenant, les animaux. Toutes petites choses. Y en a plus. A quel enfant voulez-vous raconter ce que vous avez dans le sable ? La nuit, c’est le jour (mais, ça, c’est bien !) La nuit : l’amour. – Comment faut-il l’écrire ? (Amour correcteur !) Lame… hour… Là-meurt – la mort, quoi ! Vous trouvez que j’exagère ? Vous avez votre chair, j’ai la mienne. C’est l’aube, c’est l’Ouest. Combien de signes ? Black power.



Pluie du tonnerre, massif en fleurs.
« Le coup de l’avion est admirable ».
Le temps passe et trois nouvelles femmes entrent en littérature. La Mère, l’Amante, la Mort.
Le Désespoir explose est le titre des charts. Sans qu’on sache si l’amour, c’est le centre ou le vent. On se met à penser (rêver) de grands espaces, de grandes espérances où le centre, c’est le vent. Boucles de la tempête, ode au plagiat… Appel douloureux ne tiendrait pas par toi ! Le poids trop lourd du temps a courbé ses déchets. Darwin navigue sur un briquet dans le déchirement du ciel vertical. (C’était la météo.)






Yves-Noël Genod

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