Wednesday, May 19, 2010

Réponse à un ami qui vient d'écrire sur mon travail...

Bon, ben, c'est SUBLIME ! Cet article fera date. (Et quel boulot, en effet, merci...)
La partie qui m'a le plus touché, c'est celle intitulée "YNG, plasticien"... C'est tellement mystérieux, en effet, cette histoire (celle de (tenter de) ne pas tricher et d'en même temps d'en faire spectacle). Le rêve aussi que les spectateurs (ou seulement quelques-uns, comme disait Joyce) s'approprient les spectacles (seulement quelques-uns ou seulement l'un) - et les défendent comme eux-mêmes (d'où rêve de disparition du nom d'auteur). Le désespoir ou le dandysme, c'est penser (constater) que "la rencontre, c'est rare" (comme disait Jean Oury que j'imitais dans Pour en finir avec Claude Régy). Alors changement des formes, dédain des styles (ou comme tu dis : amour, "artiste à 360 degrés"...) pour viser au hasard cette rencontre désespérément... Hum... voilà que je parle comme Frankenstein (le monstre) que je joue ce soir... Un vrai désespéré, c'ui-là...
"L'image juste de moi, c'est quand je m'oublie" et "Je suis moi-même quand j'aime. Et jouer est un échange d'amour. Mon désir le plus profond, quand je joue, c'est d'éveiller en l'autre quelque chose d'indicible", dit Juliette Binoche aujourd'hui (ou hier) dans "Le Monde".

Bises et merci à l'infini ! Je suis très, très touché ! Ça a toujours été un plaisir de te croiser, Stéphane, et ça le sera encore ; tu ne me devais rien : ce texte empathique est pur cadeau, pur rien, pure tendresse... Définition de la méthode et de l'énergie. Ça me donne beaucoup, beaucoup d'envie...

Yvno

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