Sunday, August 29, 2010

Avec des rires qui éclatent aux quatre coins de l'espérance

Le problème, avec ce métier, c'est que, quand tu l'exerces, tu fais ce que tu as à faire, tu le fais très bien alors les gens sont contents, mais quand tu t'arrêtes de travailler, alors tu vas voir ce que les font autres et, là, tu t'aperçois qu'ils le font cent-mille fois mieux que toi... C'est la bonne nouvelle, en un sens ! Le spectacle intitulé Le Gros, la vache et le mainate est le plus beau que j'ai vu de ma vie. Toute la représentation, j'ai pensé demander à mes voisins de me pincer tellement je croyais rêver. Le théâtre s'ouvrait de partout. Je me tournais souvent vers eux qui semblaient dans le même état : sous drogue, émerveillé comme à Noël. Sur scène, mais pourquoi dire comme ça ?, "tout près du cœur" serait mieux dire : Pierre Vial, la diva Jean-Paul Muel, Bernard Menez et les autres : formidables, ils sont six, Lucas..., l'auteur... Jean-Paul, ce matin, soulignait qu'il fallait des facultés d'enfant pour voir ce spectacle. Je suis content de constater qu'à l'âge vénérable de trente-six ans et demie (n'est-ce pas ?), j'ai cette capacité encore intacte d'être le meilleur public au théâtre. Quelle expérience ! Tout cet espace qui n'appartient à rien est à moi !

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