Sunday, October 24, 2010

(Suivie d'une note)

« Voilà ce qui arrive quand on écrit des livres : ce n’est pas seulement qu’une force les met sur votre route. Tout à coup, tous les chemins de traverse se mettent à converger sur votre obsession. »



Mon obsession à moi, c'est d'faire des spectacles aussi librement qu'on écrit un livre. C'est-à-dire, on peut organiser les choses, mais tout le monde vous l'dira : l'organisation ne tient pas. L'administration (pas méchamment, d'ailleurs), c'est de vous empêcher d'écrire parce que – pourquoi vous plutôt qu'un autre (et en effet) ? Le problème, c'est qu'les autres sont pareils. A chacun, ils disent ça. Seuls ceux qui ont de l'argent ont des difficultés. Car ils sont rares ceux qui utilisent l'argent comme une œuvre d'art. Je peux témoigner que mes meilleurs spectacles ont été fait dans cette liberté, en sympathie avec des lieux, des protections (comme disait Sabine Macher tout à l'heure), En attendant Genod, à Nantes, Pour en finir avec Claude Régy, à Aubervilliers, Le Dispariteur, à la Ménagerie, Domaine de la Jalousie, avec Guillaume, Elle court dans la poussière, la rose de Balzac, Marcus, Monsieur Villovitch, à Marseille, Blektre, avec Hubert, Oh, pas d'femme, pas d'cri, à Gennevilliers, C'est pas pour les cochons !, chez Kataline, Vénus & Adonis, avec Pierre, Hamlet, à Vanves, Rien n'est beau..., les trois filles, Jouer Dieu, Pontempeyrat, Le Parc intérieur, à Avignon, La Mort d'Ivan Ilitch, à Marseille... Ce ne sont que mes meilleurs souvenirs... (A moi.) La liberté.

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