Thursday, November 18, 2010

Tropoétique

Victor cherche un titre pour son prochain projet qui lui permettrait de commencer. C’est drôle, c’est aussi le cas (autrement) de Thomas Ferrand et de Philippe Quesne, le titre est premier. Moi, j’adore les titres, je veux bien jouer aux titres. Il doit y avoir « le fond des choses » dedans et ressembler à un titre de conférence, de soutenance de thèse… Je propose : « Le Fond des choses : fraîcheur et découragement. » Trop poétique. Mais voilà à quoi on joue parmi nos longues soirées d’hiver, au bord du feu, emmitouflé, quant à moi, de tous mes vêtements les uns sur les autres tant que je suis un peu malade…

« Là où il y a commerce des choses, il y a commerce des hommes. »

On projette aussi des films avec le vidéo-projecteur sur le mur blanc au-dessus du feu. Victor, en général (c'est-à-dire que je ne l'ai pas encore vu faire autrement), propose un film et s'endort, systématisme qui me fait penser à une méthode. Peut-être qu'il ingurgite plus facilement comme ça. Hier, « on » a vu Family Life, de Ken Loach et aujourd'hui Loulou, de Maurice Pialat. La fois d'avant – mais là personne n'avait tenu alors que le film semble très bien – Polar, de je sais plus qui. Family Life m'a beaucoup impressionné, Loulou aussi, mais je vois quand même plus comment c'est fait. Guy Marchand est vraiment sexy, il a des poils partout, Gérard Depardieu et Isabelle Huppert, on les connaît par cœur. On les connaît tellement que, même là où ils sont jeunes et jolis, on voit leurs défauts : ils savent ce qu'ils font. Ce qui donne un documentaire sur Gérard Depardieu et Isabelle Huppert, un de plus.

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