Tuesday, November 30, 2010

(Dans « Têtu »)

L’OVNI
FESTIVAL LES URBAINES
Les 3, 4, 5 décembre à Lausanne.

ww.urbaines.ch

Dans la pénombre d’un espace nu, le sublime Thomas Gonzalez se débarrasse de son pantalon en toile et de sa chemise à carreaux pour dévoiler un corps imberbe et un sexe bien présent. Pour toute lumière, un néon qui lui sculpte magnifiquement le corps. Titre de la performance La Mort d’Ivan Ilitch, d’après une nouvelle de Tolstoï. Et c’est signé du génial Yves-Noël Genod – dont on peut suivre les aventures littéraro-sexuelles au jour le jour sur son blog : http://ledispariteur.blogspot.com. Sublime, forcément sublime. OH (Oscar Héliani.)






Je suis désolé pour les lecteurs de « Têtu », il n’y a pas beaucoup de sexe à vous mettre sous la dent, en ce moment, sur ce blog. Snif, snif… Je pleure avec vous. En cherchant en arrière, je suis sûr que les photos de Thomas Scimeca à Deauville, dans le hammam et dans la chambre de Jeanne Balibar au Normandy Barrière vous plairaient (mais à quelle époque était-ce ? septembre… pendant le festival du cinéma américain, en tout cas). Bien sûr, en effet, les photos (par Sylvain Couzinet-Jacques) de Thomas Gonzalez (qui, en plus, lui, est homosexuel) devraient vous enthousiasmer ! Je ne sais plus où elles sont, sur ce blog, octobre, je crois, après le 8 octobre... on a dû jouer à Marseille le 8 octobre. De toute façon, tout cela est noyé dans la neige. Venez à Lausanne, je crois que ça va valoir le coup (d’après la première répétition hier). C’est pas Marseille. C’est Lausanne. Il fait ultra froid, il fait glacé, on rajoute du brouillard et Thomas est nu. On est obligé de répéter un quart d’heure et d’arrêter (il se plaint que sa bite diminue). C’est dans le noir, dans la nudité et dans la neige. C’est dans la misère et dans la splendeur. Il y a du feu, il y a du vent, il y a de l’eau. Il y a sinon la méthaphysique, Dieu monothéique. Il n’y a pas de « corps », non, mais il y a incarnation. Il n’y a personne. J’ai aussi mis Cédric Leproust à poil, dans les mêmes circonstances, mais on va manquer de temps pour foutre tout le monde dans le même bain.

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