Wednesday, November 10, 2010

Oui, l’art de la souffrance

le glissendo sur le clavier de la nuit
le glissendo sur le clavier de la page
sur les lettres qui s’effacent jour par jour
le jour qui permet aux lettres de s’effacer jour par jour
et de s’identifier dans cette disparition
car c’est un chant






Tête de lesbienne

Une terre d’un bleu sombre s’avance en rougissant…

Oui, refaire le monde

D’un jour à l’autre

Oui, la nuit du samedi

Et du dimanche…

Forêts vertes et chevelues






La musique cogne et traverse la vitre d’un côté et de l’autre il y a l’eau et la nuit – il y a l’épuisement des gouttes – elles s’égouttent à l’intérieur comme dehors. Le blanc contre. Le rocher éteint. Musique sinistre et longue, belle et claire « You make me feel so… »



« I'm a straight male and I would have sex with David Bowie. »


« Dude, why are you running ? You dropped your wallet... »






Le monde visible et limpide, cellophane (hydrocéphale)

Et des lianes aériennes est ce qu’on ne peut rien dire…

Rien t’appartient







Cris du silence, lumières de la nuit
Quelques intrépides emmitouflés
J’attends la descendance – j’avais oublié : La Descendanse






Je m’ennuie éperdument…

Going to a desert unknown



On a raté de peu les rapports sexuels






De la chanson, j’aime tout
Ou quand même beaucoup
Ivresse et manque de sommeil
J’aime surtout le temps qui
Passe le temps d’une chanson






« Comme si on avait une vie voilée d’écrans… »

Pleurer car notre amour est impossible
Si j’oublie cet amour, le monde s’ouvre
Mais, si je pense à cet amour, je pleure






« Jacques Demy, pourquoi Rochefort ?
– Par hasard. »



« Là, contrairement à c’qu’on pourrait penser, enfin, c’est une comédie musicale, mais je l’fais pas sur la musique. J’le fais sur un sentiment, sur un sentiment d’la vie, sur un sentiment de joie. J’vais essayer de capter cette espèce de bonheur, comme ça, d’êtres qui sont sains, vivants, on peut dire, comme ça, en bonne santé, joyeux – et communiquer cette espèce de joie. Et là, en plus, bon, j’ai la danse qui permet une sorte d’éclatement, d’explosion de chaque être. Enfin, j’sais pas, il me semble que, là, c’est intéressant, sur ce plan-là. »






Putain il m'a fallu des heures aujourd'hui pour retoucher au bonheur (mais on y arrive, on y arrive...)



« Qu’est-ce que tu as fait aujourd’hui ?
– J’ai traîné, j’ai flâné. Je ne sais plus comment occuper mes journées. »



Est-ce que je pourrais être heureux jusqu’à en perdre le langage ?






« I miss you, my splendeur

Oh... Moi aussi, sweetie »






Lorsque j’étais, lors de la disponibilité du monde… dans la salle à manger du vieux Birkolz…
Tout et à chaque fois c’est la même reconnaissance, l’écho de l’amitié dans le temps… Un livre lu dans la nuit quand il n’y aura pas de chute.

« Il mélange les lieux et se les concilie. Il vit deux fois. »

Si vous ne sortez pas, vous puiserez dans votre passé. Le passé n’est pas tous les autres. Et pourtant tous vous manquent – c’est une illusion (qui fait mal). Un autre vaut pour tous. Un autre et un autre et un autre. Et si vous pensez aux autres, vous priez, vous êtes comme un moine. Vous êtes. Quelques syllabes sont trop séparées pour dire. Dramaturgie (de quelque syllabes).






« On ne connaît pas son bonheur. On n'est jamais aussi malheureux qu'on croit. »






J’ai su que je voulais être artiste
J’ai su que je voulais être triste…






« C'était super, La FlashCocotte ! Encore différente. La dernière fois, je connaissais au moins quarante personnes, là, personne (en cherchant bien). Mais la barmaid m'avait écrit une lettre à la plume dans la semaine et est venue se présenter à moi. Je l'ai reconnue parce qu'on m'avait passé des photos. Et, en partant, j'ai tripoté un mec qui disait qu'il me connaissait, ami d'un ami pédé (fausse piste) et qui m'a lâché, en guise de chute, qu'il était le copain de Clara Chabalier, la barmaid. Que d'émotions ! Je lui ai bien proposé in extremis (au mec) un plan à trois mais sans voir se lever chez lui le moindre des ensorcellements. Au contraire un froid « Je n’crois pas, non. » m’a fait craindre la gaffe. Faut faire gaffe avec les fans qui, forcément, Avignon s’éloignant et la natalité n’étant pas en berne en France se font de plus en plus rares, disparaissent même dans la foule en houle… Est-ce qu'il n'y aurait pas aussi des plans de sortie chez les riches, mon Olivier ? Parce que, Belleville, c'est super, mais c'est un peu crade quand même (par rapport au Curio-mon cœur)… Je n'ai pas complètement évité la bière. »

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