Friday, March 12, 2010


Photo Marc Domage. Audrey Bonnet et Thomas Scimeca dans Hamlet.

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Vivant poème de la vie

Yves-Noël,

je me suis enfuie juste après, mais que je te dise, MERCI !
C'était beau beau beau beau !!!!
après un tel poème, je me suis enfuie comme une voleuse, avec.
et m'est revenu en marchant cet air, cette chanson ne me quitte... na nana nanana... que je ne me savais pas connaître
j'ai chantonné dans la rue (quelle horreur ! je chante comme un pied !)
c'est beau quand même le théâtre, et ce vivant poème de la vie
pré-raphaelique

je t'embrasse,

mari-mai

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La confiance

Bonjour Yves-Noël,

J'ai vu votre spectacle hier (nous nous sommes salués, mais en fait nous ne nous connaissons pas vraiment,
je tenais à vous remercier et à vous dire combien j'ai été ému parce que j'ai vu. Les actrices sont formidables,
c'est très beau, élégant cette façon d'éclairer, etc ; mais surtout, ce qui m'a ému dans ce travail, c'est vous, la confiance
que vous avez dans le "théâtre" et surtout en nous, spectateurs. J'ai eu l'impression, hier que vous avez fait appel à
ce qui de plus beau en moi, c'est très joyeux !

Au plaisir,

Philippe Ulysse

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Aimer le monde à pleines dents

Bravo et merci encore, Yves-Noël Genod, pour ce cadeau que vous nous avez fait hier soir à la Ménagerie de Verre.
Nous sommes le couple qui est venu "complètement par hasard" avec casques et guitare, et votre spectacle a été une vraie… claque à nous faire haïr et aimer le monde à pleines dents.
Le plus fort dans tout ça, c'est que vous avez réussi à évaporer cette frontière entre les spectateurs et ce qui se passe sur scène. On a vécu tous ensemble un pur moment de… de quoi, au juste… j'en sais rien, mais on s'est tous mis à respirer ensemble, à écouter le silence et à regarder avec vos yeux.
Et ce matin, bizarrement, le monde avait des couleurs différentes. Pour ma part, ce sont des couleurs que je connais mais que je perds de vue trop souvent parce que le quotidien passe son temps à brouiller les pistes, à m'envoyer valdinguer ailleurs. Là, je suis revenue à mon centre de gravité et putain ! c'est trop bon !!! Bref, le théâtre, ça devrait toujours ouvrir des portes comme ça, histoire d'y laisser un peu entrer les dindons.

Bon, voilà, sinon je pourrais effectivement commencer à vous raconter ma vie, et Antonin la sienne, mais ce serait plus sympa autour d'un verre, non ?

Céline et Antonin

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"Tout arrive", France Culture, le 11 mars

Bon, Jeanne a réussi Arte, moi, j'ai réussi France Culture, (question d'entraînement...) Cliquer sur le titre.



Yves-Noël Genod aime les actrices et il fait danser les dindons, ça peut paraître mince, mais un rien lui suffit pour monter un spectacle. Alors après Hamlet, à Vanves, il présente donc à la Ménagerie de Verre : Rien n'est beau. Rien n'est gai. Rien n'est propre. Rien n'est riche. Rien n'est clair. Rien n'est agréable. Rien ne sent bon. Rien n'est riche. Rien n'est joli. Le titre est tiré d'un livre d'Hélène Bessette parce que ça sonne bien, tout simplement -et, sur scène, on peut voir trois divas : Jeanne Balibar en fantôme de Barbara, Kate Moran et la sublime et très felliniène Marlène Saldana. Alors Yves-Noël Genod est un p'tit peu entre le clown et le dandy avec une veste néoprène bleu vif, un bonnet péruvien quand il n'arbore pas une côte de maille qu'il porte d'ailleurs très bien. Il a été formé chez Claude Régy et il a l'art de créer des situations avec quelques accessoires, un goût prononcé pour les chaussures chères et la nudité, des bribes de textes balancés un p'tit peu comme on dirait : "Passe-moi l'sel.", une cigarette qu'on allume, un peu d'musique, tout est question d'présence et d'utilisation de l'espace. Alors, à l'origine de ce spectacle, il y a une commande faite par Boris Charmatz, une réflexion sur le butoh, hein, puisque vous vous souvenez que Boris Charmatz avait lui-même travaillé sur le butoh pour son spectacle La Danseuse malade à partir de textes d'Ijikata, le fondateur de la discipline et avec déjà Jeanne Balibar - alors qu'est-ce qu'il reste du butoh dans le spectacle d'Yves-Noël Genod ? Au fond, on s'en fiche un peu.

"J'ai fait des stages de butoh, tout ça, j'ai croisé, j'ai vu des spectacles de butoh, donc c'était un peu enfoui dans ma mémoire, mais c'était là. ...En ouvrant le livre au hasard, je tombe sur... on parle de la danseuse Carlota Ikeda et il est dit : "Elle montre que la danse, c'est le théâtre et que le théâtre, ce théâtre-là, c'est juste la mise en scène de la vie." Voilà. Bon ben, ça, par exemple, c'est assez précis et vaste pour que je m'y reconnaisse à pieds joints."

"Je sais pas comment j'travaille parce que j'ai très peu d'temps d'travail, de moins en moins en plus, les spectacles se font en quelques jours ou quelques heures, alors j'suis obligé de travailler avec des interprètes exceptionnels, des gens très forts, ça vient de se produire aussi avec Hamlet que j'ai fait en une semaine, mais avec une troupe d'interpètes... y avait six personnes, là. Ça s'fait comme ça avec des gens forts et qui travaillent avec le hasard parce que quand on travaille en très peu d'temps, on est obligé d'accepter tout ce qui vient par le biais du hasard, c'est à dire : le plus possible. Mais alors on jette rien. Par exemple, dans le spectacle, quand Jeanne Balibar qui est à la porte pendant très longtemps comme une statue, comme ça, se dégage en disant : "Je suis là, mais j'vais faire pipi...", c'est évidemment pris dans la répétition de hier après-midi et c'était très joli, donc on l'a gardé. J'suis pas capable d'imaginer à l'avance les choses ou très peu, mais dans le temps du travail, sur le plateau, tout est bon. Y a qu'à s'baisser pour ramasser et on trouve - toutes les merveilles sont là, oui. Oui."

"Dans Hamlet et dans c'ui-là que j'ai faits ensemble y a beaucoup de périphérie et de hors-champ, énormément de hors-champ, le plateau est vide parce que y a beaucoup de hors-champ, beaucoup d'autres plateaux sur les côtés, au-dessus, au-dessous, à l'arrière du public, etc. Des scènes et des scènes qui s'emboitent, des espaces et des espaces qui s'emboîtent. Donc après évidemment on peut jouer en périphérie, on peut jouer hors-champ et parfois aussi on traverse le plateau comme un immense désert, c'est très beau - ou comme Barbara, par exemple."

"Pourquoi Barbara, ben, chais pas, moi, j'l'ai beaucoup suivie quand j'étais adolescent et j'trouvais qu'elle était butoh, qu'elle pouvait être associée au butoh très facilement, oui. Oui, oui."

"Le butoh, c'est le renversement des valeurs, quoi, ils ont... Au lieu du corps appolonien, élancé vers le ciel, c'est un corps recroquevillé, ténébreux, etc., bon."

Et on pourrait dire au fond que le sujet de vos spectacles, c'est le rien, c'est le vide.

"Oui parce que... Oui, c'est vrai, on peut l'dire et on peut p't-être le dire de plus en plus et, là, on a vraiment... par rapport à la première version de Rennes, on a enlevé d'la matière encore et on a pensé à cette histoire du... Vous savez, c'est tout simple, on dit, les astrophysiciens disent la matière, c'est trois pour cent de la masse de l'univers et puis alors, tout l'reste c'est autre chose... mais enfin la matière, trois pour cent... Donc on s'est amusé, voilà, à penser un spectacle où y aurait un pourcentage de vide... parce que le vide n'est pas vide, c'est ça, l'histoire, il est plein de, plein d'choses (Rire.) Evidemment quand on fait avec le vide, on voudrait aussi faire entrer le monde, hein, le monde sur lequel on est, avec les animaux, les rivières, les nuages, tout ça... Alors, c'est pour ça, le vide, c'est pour ça, le rien, c'est pour qu'on ait un peu cette sensation - et c'est pour ça, les dindons, aussi, par exemple. Les dindons, c'est une image un peu grossière de tout c'que j'vous dis, mais enfin, quand même, vivante."

Mais les dindons dansent très bien.

"Ils dansent très bien, aussi, surtout si on leur met La Flûte enchantée, oui, ça marche bien."

Alors à la fin du spectacle, vous racontez une histoire, Yves-Noël Genod, puisqu'on vous entend dans ce spectacle aussi : vous êtes assis sur les gradins au milieu du public et vous racontez une histoire d'une chorégraphe - qui est cette chorégraphe ?

"C'est Martha Graham qui disait, enfin, dans mon souvenir, j'ai lu ça quelque part, que quand elle faisait des auditions pour les danseurs, elle demandait aux danseurs de marcher dans le studio : "Souvenez-vous que vous allez mourir." Et puis, si ça suffisait pas, elle disait aussi : "Marchez comme si votre cœur était accroché au mur." Voilà. (Rire.) Ça, je l'dis parce qu'on fait une sorte de final, dans Hamlet aussi, extrêmement étiré, comme si y avait un salut infini - ce qui est d'ailleurs très butoh de mettre les saluts à l'intérieur du spectacle - et très Barbara. Alors, c'est pas joué du tout pour les acteurs, il faut juste être dans un... comme dit Régy, comme dit Claude Régy, "être et ne pas être" et puis face à des gens vivants et morts si on pense à d'autres temps. Y avait une phrase de Duras, Duras disait souvent : "Pour une fois qu'nous n'sommes pas morts." "Si nous allions au restaurant, pour une fois qu'nous n'sommes pas morts.""

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ARTE Journal (la barbarie)



ARTE JOURNAL - 11 MARS 2010
Culture : dans le sillage de Jeanne Balibar


En ouverture du Festival Etrange Cargo, qui se déroule à la Ménagerie de Verre à Paris, du 10 mars au 03 avril, l'insaisissable actrice, chanteuse et performeuse Jeanne Balibar prend le risque de l'avant-garde dans la création du metteur en scène Yves-Noël Genod : Rien n'est beau. Rien n'est gai. Rien n'est propre. Rien n'est riche. Rien n'est clair. Rien n'est agréable. Rien ne sent bon. Rien n'est joli. Dans cette performance au titre chargé de désespoir, l'actrice et chanteuse erre dans le capharnaüm insolite du metteur en scène, entre le jeu et le non jeu, interprétant une danse des ténèbres où elle incarne tragiquement l'image icône de la chanteuse Barbara, entourée de quelques dindons... Cette performance ouvre le festival Étrange Cargo, à la Ménagerie de Verre à Paris, un festival consacré aux formes avant-gardistes de la création contemporaine. Hervé Pons a rencontré Jeanne Balibar pour ARTE Journal.

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Variations autour du titre



Variations autour du titre - un entretien réalisé par Hervé Pons

ARTE Journal / Jeanne Balibar :

- Qu'est ce qui est beau ?
- Qu'est ce qui beau ? Le sourire.

- Qu'est ce qui est gai ?
- Qu'est ce qui est gai… L'amour.

- Qu'est-ce qui est propre ?
- Qu'est-ce qui est propre ? Parfois les consciences…

- Qu'est-ce qui est riche ?
- Qu'est-ce qui est riche ? Pouvoir faire pleins de choses avec rien.

- Qu'est-ce qui est clair ?
- Qu'est-ce qui est clair… ça, c'est difficile… qu'est-ce qui est clair... Que c'est bien d'être en bonne santé.

- Qu'est-ce qui sent bon ?
- Qu'est-ce qui sent bon ? La peau des gens qu'on aime.

- Qu'est-ce qui est joli ?
- Qu'est-ce qui est joli ? Oh ! Des milliers de choses !

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Marc Domage, Hamlet !





Marlène Saldana, Robin Causse, Felix M. Ott, Samuel Mercer dans Hamlet.

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En débat avec Stéphane

Objet : tragique

Tu vas bien ? Pas trop marqué ? Tu sais, je découvre le spectacle à mesure, en écoutant les gens en parler. Le mot "misogyne" m'a surpris, mais, en en parlant, je m'aperçois (ce que je ne savais pas, d'ailleurs, tellement je suis con) que j'ai lancé ces trois très belles femmes dans le néant de la désespérance, et, ça, c'est vrai, faire ça aux femmes, c'est dommage, suis d'accord. Mais, enfin, c'est butoh, quoi, c'est une commande, il faut bien se coltiner les sujets (et aussi pour plaire à Jean-Marc Adolphe qui, lui, bien sûr, buvait du petit lait - il n'aime que quand c'est noir !) Je t'embrasse

Yvno



Très très cher ami,

pardon de lacher des mots-à-retardement de façon un peu inconséquente en étant obligé de filer après...
Tu m'expliqueras "la commande".
Et par ailleurs, elles ont chacune leur morceau de bravoure et d'éclat qui leur donne toute latitude d'être dans leurs intenses beautées respectives.Et elles sont belles, impressionantes, désirables parce que passionnantes, singulières.
Mais, elles, immobilisées, empêchées, ensemble,sur fond de galinacées...ça m'a un peu perturbé... mais je dois être un peu trop sensible ces derniers temps...
Par ailleurs, on rit, et c'est déjà un miracle !
Rien à voir ; tu as le temps d'aller voir le Pessoa de J-Q Chatelain/Régy ?
Ca m'a bouleversé comme à 20 ans...
Je t'embrasse
* * *
SW



Oui, je vais y aller ! La commande, c'est Boris Charmatz qui voulait que je traite ce thème dans une soirée à Rennes qu'il a intitulé "Rebutoh". D'abord je croyais n'avoir rien à voir avec le butoh - en fait, si, malheureusement peut-être...

Bises

YN

(Je vais leur dire d'être moins immobilisées à la fin, mais c'est vrai que c'est morbide, quand même, à ce moment-là, plus que je voulais...)




C'est ton truc !
J'ai rien à dire !...
Je quitte le clavier pour un moment...
A bientôt !



Eh bien, oui, mais ton influence est bénéfique. Ce soir, le final était ce qu'il y avait de plus beau - un creuset d'amour... public en phase intégrale. Infini-doux. Ah, ce métier... comme disait La Callas ou Noureev...

Bises, à très bientôt, hope so

YN




Je suis heureux pour tes solistes et pour toi !...

Je t'embrasse
* * *



(Stéphane Wargnier.)

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Elle est aussi drôle que tragique

qui est la chorégraphe (américaine, disais-tu ?) qui demandait à ses danseurs de marcher comme s'ils allaient mourir à chaque pas ? Martha Graham ? ou ?
merci encore pour ce spectacle bouleversant que tu nous as offert ce soir. c'est sans concession, sans provocation, au plus près du langage du corps et (osons !) de l'âme...
et quand je repense à Marlène en personnage de manga, j'en ris encore (en pleure aussi d'ailleurs : elle est aussi drôle que tragique).
je t'embrasse
catherine



(Catherine Weinzaepflen.)

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Dans la fête épuisée















Thomas Scimeca, Robin Causse, Bouddha, Jonathan Capdevielle, Sima Khatami, Arnaud Bourgoin, Felix Ott.

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Crier merci

Coucou

Je viens de lire ce que tu écris sur hier soir. Là, je crois que c'est toi qui inventes cette histoire que les gens n'ont pas vraiment aimé. C'est comme si tu ne pouvais quasiment pas entendre autre chose. As-tu fabriqué ça avec l'attente qu'a pu susciter l'acceuil "dithyrambique" de la veille ? Ou est-ce tout simplement parce que tes parents étaient là ? Ce sentiment de ne pas pouvoir être accepté ni acceptable, ça doit être une des choses les plus répandues de l'humanité, surtout en famille...

Mais c'est beau aussi que tu puisses à la fois "manquer de confiance" à ce point, être dans une telle attente, et proposer un truc aussi gonflé et radical que ce que j'ai vu hier. Ça allait très très loin dans le genre "on partage un moment ensemble et c'est tout". Presque tout plutôt, mais dans ce "presque" (cet éclairage qui baisse infiniment lentement, ces masques froids, cette tristesse, la présence assumée par ces trois magnifiques comédiennes, toi qui dis "très bien" aux filles quasi immobiles sur le plateau, histoire de nous rappeler que ce temps partagé a été voulu et désiré et que cette durée, ces minutes qui passent dans ce silence partagé peuvent être désirée et appréciées, goutées comme trop rarement, dans ces quelque paroles sur Martha Graham, les coeurs, la mort et la vanité humaine, avec un troupeau de dindons qui s'endort et une vieille rengaine au loin...) - dans ce "presque", qui est déjà beaucoup, il y a un monde, peut-être même, le sentiment qu'il y a tout, en tout cas pour moi des sentiments très mélangés, très contradictoires... J'étais un peu secoué en fait et, plus tard, j'étais super content.

Alors qu'est-ce que tu veux dire quand tu viens de traverser un truc qui était rien, mais un rien partagé, juste être là ensemble, attentifs, nous grâce à elles et toi, comme des prétextes finalement ; et une sorte d'écho d'un peu tout ? Tu évites d'applaudir trop vite, c'est très rare ça, d'ailleurs ça ne m'est quasiment arrivé qu'hier soir de voir les gens faire ça, et après tu dis des trucs qui seront forcément à côté. Moi, je t'ai dit "bravo", mais au moment des saluts, à un moment, j'ai eu plus envie de crier "merci."

Ça me rappelle ce que dit quelqu'un (Mélanie Alves) sur ton blog, en parlant d'une tristesse qui lui tombe dessus comme une chape après avoir vu tes acteurs, elle ne sait pas pourquoi... C'est inévitable finalement ce genre de choses, des qu'on est un peu présent à soi : il y a toutes ces émotions refoulées, ces sentiments d'abondon, ces tristesses qui arrivent à la surface et qui demandent elles aussi un petit moment d'attention. A ce moment là, c'est bon d'arriver à se rappeler que cette attention, ce n'est pas à l'extérieur (les gens, le public, les gens qu'on aime) qu'il faut aller la chercher avant tout, c'est à soi-même de se la donner... juste un peu de tendresse envers cette demande infinie qui nous porte... un peu de non-jugement pour une fois...

Mmmmmmm merci pour le satsang....On dit que l'art du spectacle est en crise bla bla, mais un jour c'est peut-être l'art qui mettra la religion au chômage...

Je me suis aussi dit que vous étiez en train d'inventer le "non-théâtre" dans ce lieu désormais marqué par l'invention de la "non-danse", quelle absurdité ! C'est vrai que ce lieu, cet espace si curieux, doit forcément y être pour quelque chose dans tout ça, mais on s'en fout de ça : moi, finalement, je suis juste content d'être resté assis avec des gens pendant un moment à écouter notre propre présence dans cette durée et de m'être bien marré. "The rest is silence."

Love,

G



(Gérard Vidal.)



Oui, merci, je pensais pas du tout à toi évidemment... Et pour ma part, j'ai jugé la représentation excellente. C'était juste comprendre cette différence "dans les significations" incroyable dans les retours que j'ai eus - mais c'est la preuve que c'est vivant - le spectacle vivant est créé par le public, point final. Il faut accepter qu'à nouveau public (équilibre légèrement différent des mélanges), il change. C'est toujours sidérant de s'en rendre compte (à ce point), mais c'est vrai, c'est ainsi, c'est en direct. Comme la vie, la mort, pas de filtre.

YN

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L'heure de la Ménagerie


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