Monday, March 29, 2010

Byron


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Paris, ce matin



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Peut-on dire du mal de son employeur ?

J'ai fait rire les Anglais en parlant de la première partie des sept heures de Jacques Delcuvellerie au Théâtre National dont c'était la dernière ce soir, nous sommes partis ensuite. Les Anglais ne pigeaient rien, c'était pire pour eux, moi, le sujet m'intéressait. C'était sur le réchauffement climatique et l'extinction prédite de l'espèce humaine incessamment sous peu. Cette partie était sous le registre de la "liturgie" (chaque partie reliée à une forme, roman, théâtre, peinture...) J'ai fait remarquer que j'étais sorti avec le sentiment - tandis que je traversais Bruxelles encore debout à pied et dans l'air encore supportable - qu'à chaque nuage il y avait a silver lining : que si l'humanité disparaissait, ça voulait dire que Jacques Delcuvellerie disparaîtrait aussi - et, ça, c'était assez pour me réchauffer le cœur !

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Belle de nuit

"C'est d'l'info, pas la vérité."

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(Inachevé)

Les Anglais (sauf Hedydd) jouent à la balle avec un bout de tissu qu'ils ont roulé en boule - et maintenant à colin-maillard (c'est Shelley qui s'y colle). Hedydd les trouve "enfonts" et "enfantines", childish, quoi.
Cette terrasse, cet immense loft...
Evidemment luxe de cette production, mais toute production n'est-elle pas luxueuse (Hamlet...) ?

La beauté, la race de

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Journal d'un créateur, 29 mars

Les Anglais travaillent sur le voyage. Ils inventent le voyage. Si c'était un de mes spectacles, ce serait ça, le spectacle. Ces derniers mots, je les prononce souvent dans la journée : Si c'était l'un de mes spectacles, ça, on le garderait... Evidemment, il y a toute la journée une foule de mes spectacles.
J'ouvre le journal de Mary Shelley au hasard : "What is it that moves up and down in my soul & make me feel as if my intellect could master all except my fate ?" Et j'explique mon système, l'ouverture au hasard, by chance. Et l'innommable (pour le moment) qui joue Byron (bastard !) me dit que c'est lui la chance - comment ça ? - my last name is Chance : Joseph Chance. Bastard ! Bastard ! Bastard !
Titre : Un café s'il vous plaît.
Premièrement on ne doit pas savoir dans quel sens va le sens, si c'est beau ou si c'est laid, si c'est triste ou si c'est gai, si c'est tragique ou comique - ou dramatique ou contemplatif.
Deuxièmement il faut que ce soit beau.
Troisièmement il faut que ça fasse plaisir.
Titre : Le Boulot des bombes
Titre : Minuit moins six
"Et de ce collage brutal soudain naît un miracle d'harmonie."

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Nouvelle fatigue






Forgive me to interrupt in the flow (for just a minute)

On est nus bras toute la journée comme à Singapour (pas de climatisation).

Jusqu'à l'aube, oiseaux de Frankenstein.

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Maybe we should just skip the sort of description...

On est nus bras toute la journée comme à Singapour (pas de climatisation).

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Journal d'un créateur, 29 mars

La masse de la montagne. La montagne osseuse. Première nuit à Bruxelles : insomnie totale...
Claude a fait construire une montagne de velours noir qui occupe toute la scène : c'est splendide. Il se demande s'il ne va pas perdre en route cette disponibilité que l'on perçoit si facilement à l'heure actuelle (du début du travail). La masse noire est là sans fonction, splendide comme un coucher de soleil, une forme de la nature. Je dis qu'il faudra veiller qu'elle continue d'agir comme la chose elle-même (the thing itself), que les jeux des acteurs, des characters sur son dessus ne devraient être qu'épiphénomènes. "Exactement, exactement !", dit Claude.
Journal d'un créateur
L'équipe anglaise essaie de dire : Nogent, Vesoul, Besançon, Athènes and : "We need a break ?"
Titre : Construction d'une montagne
"Mad, bad and dangerous to know"

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Kataline

Tempête sur Bruxelles

Je suis arrivé. J'ai l'Internet. L'appartement est huge et sous les toits. Comme c'est bien d'être inside quand il pleut sur les toits ! J'ai bu de la bière avec les Anglais, on a joué à découvrir des titres de films (ou de books).

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