Tuesday, June 01, 2010

Un inédit de Barbara

Scoop : Une reprise de Claude François par Barbara passe dans le bar de l'hostellerie. C'est impossible. Je connais Barbara par cœur. Je promets, si c'était vrai, de me tuer et d'embrasser tout le monde. J'exige - je suis le patron après Dieu - le repassage de la chanson. "...même si tu revenais, je crois bien que rien n'y ferait..." L'enregistrement, une mauvaise copie, mais authentique, appartient à Arnaud Bourgoin (mon assistant sur le stage) qui le tient d'une copine de sa mère qui avait couché avec Barbara (deuxième scoop : Barbara était donc capable d'aimer les filles)... La vie est drôle.

Des nouvelles de Marlène

Un message transmis à Marlène et sa réponse



Subject: Avignon, Ikeda
Bonjour,

Tout d'abord, je tenais à vous dire un grand merci. Avoir vu une de vos pièce récemment m'a fait beaucoup de BIEN ainsi qu'à ma femme sud-coréenne, qui failli s'étrangler lorsque une de vos trois « divas » imita un personnage asiatique mi supporter du LOSC mi Manga en train de manger sa soupe tout en ventriloquant. Ça m'a rassuré sur l'état de l'art, non pas que j'étais inquiet, mais j'attendais une expérience comme celle-ci depuis un certain temps. Ça m'a renvoyé aux "top 5" des souvenirs de théâtre qui ont marqué mon enfance. Pina Bausch dansant à travers un voile blanc en Sicile. Le monologue d'Adramelech, de Novarina, mis en scène par une amie de mes parents à Mons en Belgique. Le comédien avait sorti de son pagne un sexe en tissu... Le jour de mon anniversaire, je vis Aujourd'hui, c'est mon anniversaire de Tadeuz Kantor (il était mort et ce fut la dernière représentation avec sa chaise vide et le son de sa voix en off). Noûn, de La Fura dels Baus, flamenco punk, vous connaissez ?Enfin, de vous Rien n'est beau... et tout le reste que je découvre depuis.

J'aurais voulu vous le remettre en main propre à Bruxelles lors de Mary, Mother of Frankenstein, mais j'attends toujours qu'un vieil ami chef op' à la retraite m'envoie la copie sur DVD d'un film sur Carlotta Ikeda (pas un documentaire, une pièce chorégraphique tournée dans les années 80 ou 90).

J'aimerais bien savoir si vous aller jouer à Avignon cet été, sûrement oui, dans ce cas je ferais un détour pour y venir vous applaudir durant mes vacances.

Thomas Bénichou






Ah ça fait toujours plaisir, merci!
Comment vas-tu ? Tu dois être en stage là, non ? Tu me raconteras, dis ?
Nous, on est à Fribourg, il fait pourri, alors on fait rien que bouffer et acheter des conneries, c'est tragique !
Hier, au musée de la machine à coudre (eh oui !) j'ai acheté le guide des paradis fiscaux...
On a trouvé un chasseur de fantôme, on va le voir bientôt, je te raconterai, ça va pas être triste ! et aussi "l'homme-radar", un magicien de Fribourg qui traverse n'importe quelle ville en conduisant avec une cagoule sur la tête... et aussi des prêtres catholiques qui font des conférences sur le spiritisme.
Je t'aime, je t'embrasse !!!!!
Marlène

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Belle du soir

"Quand les gens ont un problème quelque part, on a l'impression qu'ils l'ont partout."

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Un beau titre

Maxime Fleuriot me fait remarquer que j'ai dit (sans le savoir tout à l'heure) un beau titre :

Reviens quand tu auras disparue

Oui, c'est un beau titre de film français, je remarque (Maxime est cinéaste). Ou de pièce de Christian Rizzo, ajoute-t-il.

(En revoyant les images filmées de la journée, je crie en effet à Pauline à qui j'ai demandé de partir dans le paysage : "Quand tu auras disparue, tu reviendras !" Mais c'est mieux comme Maxime l'a entendu (pour un titre).

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Pervertir ou dénaturer (belle de jour dissimulée)

J'ai une petite Bible ici. J'ai une caravane. J'ai une caravane pour moi tout seul où je pourrais accueillir mon amour, tous mes amours. Dormir bien pour la première fois de ma vie (dormir bien absolument). La région, c'est le Forez (ne pas prononcer le z).

Quand j'écris, je ne pense pas au lecteur (parce que le lecteur est un personnage imaginaire) et je ne pense pas non plus à moi-même (peut-être suis-je moi-aussi un personnage imaginaire), mais je pense à ce que je j'essaie de communiquer et que je m'efforce de ne pas pervertir ou dénaturer.

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