Wednesday, June 30, 2010

Les Grimaces (directrice artistique : Anaé)




Le Domaine des regrets

(Belle de jour)

"Je n'suis pas dans l'domaine des regrets, moi, vous savez..." me fait penser à ce spectacle que j'avais appelé Domaine de la Jalousie.

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Alors la commande se précise un peu... (si peu).

Il faudra servir le champagne (y a cinq bouteilles par jour).
Il est possible qu'il faille accueillir le public (y a personne à l'entrée), mais c'est un peu embêtant, je préférerais que champagne et invité soient surprise.
Sinon y a aussi de la vente à faire à la fin. Affiche, revue "Mouvement", voire T-shirts et mugs...
Les tenues pour les filles sont casual, c'est à dire, plutôt que robe du soir, robe de cocktail, chic, mais été, léger, pas grand soir. Sans doute peu de théâtre (ou pas). Dans le cas de Marlène, la blonde me paraît tout à fait indiquée (j'ai toujours pensé que tu pouvais sortir comme ça dans la rue). Je n'ai pas repris les costumes de Vitez-Kokkos pour Kate, Felix et Pierre : ça ferait trop (dans ce contexte). Il faut bien imaginer qu'Avignon - et particulièrement cette salle somptueuse - sue le théâtre par tous les pores. C'est l'intérêt. Pour les garçons, la nudité est (toujours) de mise. J'ai néanmoins apporté le pantalon peint blanc pour Felix. Pour les travelos, la question se pose (Jonathan, Robin...) Un travelo de cocktail ? Ce serait peut-être bien que ceux de la cour d'honneur (Vincent Dissez, Marc Bodnar... arrivent avec leur costume de scène - au contraire de ce que je disais. Sinon à poil (l'acteur pas encore habillé).
A part le champagne (ce qui peut amplement suffire), les interventions sont soit courtes, soit des présences infinies (du type de ce que faisait Felix dans mon premier monologue de Vénus & Adonis à Gennevilliers). Le spectacle ne fait qu'une heure quinze (cause les suivants attendent) et, là, seul, j'en suis à une heure vingt-sept (sans l'invité et le champagne). Le cas de Laurence Mayor est à étudier (car Matamore ne peut se déployer qu'avec du temps)... Pour Nawel, la chanson est évidente (d'autant que je cite déjà Baudelaire, L'Invitation au voyage, dans le spectacle). (Je n'ai malheureusement pas de guitare (à cette heure).)
Servir le champagne peut se faire de mille façons. Raphaëlle Delaunay en fera un geste très bauschien.
Ce serait bien si un invité pouvait rester plusieurs jours...
Il y a toujours l'idée de n'avoir qu'un invité par jour (mais à voir).
Laurent Goumarre ne participera pas (parce qu'il exige une patinoire, des patins...) et Julie Guibert est un peu so-so (parce qu'elle a peur d'avoir peur, je crois). Christian Rizzo (aux idées pourtant parfaites) ne reviendra pas du Burkina Faso pour ça.


Tout ça s'affinera peu à peu, déjà grâce à Lætitia Dosch qui vient tout à l'heure et pour les derniers jours de répétitions me servir d'œil extérieur et puis quand j'aurai commencer à jouer (et en en se parlant au téléphone). Tout ça n'est qu'intuitions actuelles.

Voici le calendrier que vous m'avez transmis. Si vous voulez affiner.

Solal, Anaé


Trompe-l'œil

Me voici de nouveau là. Après un bref passage à Paris. J'achète des fruits, je passe chercher ma chemise, je suis de nouveau dans le secret d'Avignon. J'ouvre un livre de la bibliothèque, Alexandre Jardin : Autobiographie d'un amour. Je lis l'exergue : "La plus belle des folies n'est pas d'aimer mais de permettre à l'autre de s'aimer. Jacques Salomé". Et je pense à qui vous savez. Je n'ai pas cessé de penser à qui vous savez - et dans le train et partout, tout le monde y pense. Je vais faire parler un texte intitulé Vénus & Adonis. Dans le livre, il y a une carte postale. Il est écrit, première ligne : "Me voici malheureuse" C'est une carte signée Cynthia. J'avais lu les premières pages du roman où, en effet, l'héroïne, est une femme malheureuse. Jeanne. C'est comme si la carte faisait partie du livre.

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Belle de jour

"C'est terrible, dit Colin, je suis à la fois désespéré et terriblement heureux."

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