Friday, August 13, 2010




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Belle de nuit

"Tu dois jouer, tu n'as pas appris le texte, tu es nu devant l'assistance..."

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Belle de nuit

"J'ai souvent eu l'impression que l'architecture de la justice avait été conçue autour d'un article préalable au code pénal qui en donnerait le chaînon manquant : la loi s'applique à tous, sauf à celles et ceux qui détiennent un pouvoir politique ou économique."

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Madame X

Toujours un livre ouvert au hasard est toujours juste. Il est sept heures, je descends me baigner. J'ai pris un livre au cas où (la pluie permettrait). Que j'ouvre dans la descente - d'Antoine Vitez. "L'acteur est un poète qui écrit sur le sable." Allons-y, remettre du sable dans l'écoulement qui semble ne pas couler...
La lumière est complètement hypocrite, constamment mouvante, sans amitié.
Madame X, on ne l'a jamais vue, voyez, même aimer un animal. Elle est idiote, elle est stupide de n'avoir jamais compris que la vie est amour. Non, la vie est un trompe-l'œil, c'est ce qu'elle a compris de la vie. Or le monde n'est pas une image. Invraisemblable réalisme. Non, le monde est indiqué de sens, de courant, d'énergie. Il est vivant comme le paradis même, il n'y a pas de vision. Il est profond et en volume, plein de place et plein de plein ; il t'accueille et toi et toi et toi, l'insecte et l'oiseau ; il est plein de démocratie, tout entier entier. Il est aussi ce qu'on appelle la beauté. Pancalisme. Jamais Madame X n'a jamais su. Monde de faux-semblant, fantôme d'archive... Revoir le pays d'enfance, c'est vérifier le trompe-l'œil (pendant de trop longues minutes). Ce qui la rend émouvante, Madame X, c'est qu'elle a peur.

"Ce poète, l'acteur, qui écrit sur le sable, jouit de la fuite du temps. De cela seul il jouit : non pas du temps, mais de sa fuite.
Il ne peut se recueillir. Dans son temps libre, ou bien il se perd, il erre ; ou bien exerce sa voix, ses muscles ou sa mémoire pour un rôle à venir. S'il se recueillait trop longtemps, il ne pourrait plus être acteur, le sable lui manquerait."

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Belle de jour

"C’est merveille comme les impasses ne résistent pas"

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Dîner en ville

Il y a deux forces : la bonté, l'activité. L'empathie et l'esprit de compétition. Voilà pourquoi l'optimisme...

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Jardins








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Shakespeare

Le peuple met des ordures au pouvoir. Il n’y a pas de différence (que d’occasions) entre dictateurs, celui d’Iran, d’Italie, de Russie ou de France. Il faudrait quand même se rendre compte d’une chose : c’est le peuple, l’ultime connerie, le peuple – et c’est nous, le peuple, l’extrême droite, y a qu’à photographier Internet, c’est nous qui gobons les propagandes des gens drogués au pouvoir, très dangereux malades, criminels assoiffés de sang, récidivistes.

« Il a tué mon père, il a tué ma mère, je vote pour lui » (sous-entendu : sinon le massacre continuera).

Je me demande si je vais payer une amende en disant ça. Puisque dans un procès récent le procureur – qui a été suivi – a dit : « Toute liberté a ses limites y compris la liberté d’expression. » On en discute avec mon frère : « Dans le fond, tu as raison. » Ce que je veux dire, c’est qu’il n’y a pas de différence de nature entre la démocratie (qui n’existe de toute façon absolument pas, mais c’est une autre question) et la dictature. D’ailleurs Milosevitch a été élu. Et Hitler nommé chancelier par le président avec trente pour cent des voix parce que les autres refusaient de s’entendre pour lui faire barrage. L’Afrique montre bien ce que c’est que la politique (si on ne veut pas croire Shakespeare) : ici, c’est policé, mais là-bas, c’est les assassinats. Mais c’est de même nature. On rigole bien avec mon frère parce qu’on trouve une formule qui dédouane comme : « J’ai été au bistro et j’ai entendu ça, je ne sais pas quoi en penser : (suit le texte sus-cité) » Mais ce serait l’objet d’une autre note : contourner la censure. Il y avait une époque où on osait dire qu’on était anarchiste... Mais eux non plus n’ont pas les mains propres. Si j’allais voir les enfants ?

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Belle du soir

"L'amour grand gagnant sur la mort."

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Photos Judith Moalic.

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Belle de jour

"Quand il n’est pas nécessaire de faire une loi, il est nécessaire de ne pas en faire."

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Mostly sunny

Les gosses, parler des gosses. Je me réveille le matin, je me demande un peu ce que je vais foutre et je me souviens que les gosses sont là, dans la maison voisine !

D'affreux cauchemars, cette nuit, avec le sentiment que c'était parce que j'avais parlé de la merde de mes parents avant de m'endormir - ou peut-être une dispute par mail avec Claude Schmitz aussi avant de m'endormir (c'est arrangé, d'ailleurs). L'excitation des connexions jusqu'au bord du sommeil, alors évidemment...

Mon frère en bateau, quelle histoire ! Je raconterai. (Mais peut-être pas parce que je l'ai déjà raconté à mes parents...)

Parfois, je commence une histoire et mon père renchérit. Je suis étonné, je dis : "Ah, bon, tu étais là ?" avant de réaliser qu'il l'a lue sur mon blog...

Pour continuer dans l'histoire de la merde, Anaé, ce matin :
"J'ai envie de faire caca, mais j'ai fait le début. - Alors va finir de faire caca et, ensuite, tu changeras d'culotte. - Je trouve pas où sont les culottes, je trouve que les maillots de bains. - Eh bien, c'est très bien, mets un maillot."
L'E-GA-LI-TE !

Solal : "Je sens du soleil sur les yeux."

En Bretagne, on s'occupe bien du temps. On s'occuperait bien, par exemple, à se demander si mostly sunny est mieux ou moins bien que partly cloudy (Laure et Jean-Philippe, ce matin). Il y a une formule qui résume bien la situation : "En Bretagne, il fait beau plusieurs fois par jour" (Emmanuelle).

"C'est au large de Capri que les poulpes sont en train d'apprendre la transmission du savoir collectif."

"Les bébés, j'vais prendre mes lunettes de soleil, quand même..." Mon frère : "C'est pas des bébés !" Je nomme bébé tout c'que j'aime (je suis dans le théâtre, quoi...)

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C'est fini

J'ai demandé à mes parents de ramener "Paris Match" de Daoulas ("les deux crimes", en breton), à cause de Claire Chazal que je fréquente trois fois par semaine au cours de danse de Wayne Byars (fréquentation que je n'ai jamais cachée...) et dont j'ai des nouvelles tous les étés parmi les magazines... Mais c'était déjà fini, Cl. Ch. dans le Gers, on est passé à Is. Ad. à Capri.

"Isabelle a décidé de vivre plutôt que de rêver sa vie. Elle ne demande pas la lune. Juste un peu de soleil."

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Tractage


Photo Louis Podevin.

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Belle de jour

"La formule L'Œuvre au noir (...) désigne dans les traités alchimiques la phase de séparation et de dissolution de la substance qui était, dit-on, la part la plus difficile du Grand Œuvre. On discute encore si cette expression s'appliquait à d'audacieuses expériences sur la matière elle-même ou s'entendait symboliquement des épreuves de l'esprit se libérant des routines et des préjugés. Sans doute a-t-elle signifié tour à tour ou à la fois l'un et l'autre."

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Belles de jour

"La critique exige infiniment plus de culture que la création."

"L'homme est le moins lui-même lorsqu'il parle en son propre nom. donnez-lui un masque et il vous dira la vérité."

"Il se peut que j'ai déjà dit la même chose... Mais mon explication, j'en suis certain, sera toujours différente."

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