Saturday, September 04, 2010

Tintin au Congo

Premier jour

























Dinozord, Papi Ebotany.

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Est-ce qu'écrire, c'est facile ?

(en cours)



espineuses difficultez

Belle de nuit

"Au début, c’est un titre de film, par exemple. Qu’est-ce qu’i’ s’passe ? Ou bien le nom d’une ville. Je suis à Londres et je crois qu’c’est Berlin. Et puis, un jour, un homme arrive - avec une blouse blanche. Il a l’air grave. Et il me dit : "Madame, vous êtes malade. Vous perdez la mémoire. Elle ne reviendra jamais." Les p'tits moments d'bonheur, vous savez..., c'est le cœur que ça concerne, c'est pas l'cerveau. Les films que j'ai tournés, les hommes que j'ai aimés, c'est la belle histoire de ma vie, sauf que, maintenant, vous la connaissez mieux qu'moi. Mes enfants, mes amis, je vous aime. Je vous aime et je vous quitte un peu. Mais si y a une chose qui ne disparaîtra jamais, c'est la chaleur de votre amour. Merci."

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La Manif

"Un esprit cool, plus gitan que rock, un luxe désembourgeoisé qui n’hésite pas à en faire un peu trop pour être juste parfait. L’esprit baroque est là, avec les dorures et les sublimes imprimés animaliers."
J’étudie la mode dans le salon de coiffure de mon amie, Sylvie Coudray. C’est samedi matin, je ne viens jamais le samedi, c’est un jour "plein". Mais, finalement, il y a de l’espace pour tout le monde, dans ce mois de septembre que nous décréterons sublime. D’ailleurs, le quartier est vide. (Rue Laffite.) Je veux vivre à chaque instant, respirer : c’est ça, le corps ? Une présence avec des besoins : vivre à chaque instant. Qu'elles sont belles, les filles avec leur chatte comme des lèvres, des bouches. Miss Orifice. Mille orifices. "C’est dingue, cette femme, elle sollicite vraiment tous ses orifices..." Ensuite, je suis chez Colette à écouter de la belle musique et lire les beaux livres d’images et les magazines, regarder les beautiful people (bronzés et délicatement soignés). Maintenant que j’ai de l’argent, je suis un des leurs et je suis à l’aise dans le luxe. C’est un titre pour ma nouvelle association, pensé-je… Je ne vais sans doute pas retenir Association Catastrophe qui me plait beaucoup et qui est le nom de celle de Sylvie quand elle avait vingt-et-un ans, du temps de l’Hôpital Ephémère (elle faisait défiler des grosses dans des bricolages évoquant les expérimentations de la maison Margiela.) Je me regarde dans les glaces de chez Colette avec mon nouveau brushing et, franchement, je me trouve pas mal. Je pense que je pourrais peut-être, en devenant plus célèbre, rencontrer, un jour, une fille comme celles photographiées dans "Purple". A demi-déshabillées. (On voit leur poil et c'est très délicat.) Qu’elles sont belles, ces filles toute neuves, qu’elles sont réussies ! Chapeau, le Créateur ! Le Créateur n’existe pas. Voilà encore un titre d’association. (Titre de stage aussi.) J’hésite à me faire poser des ongles à la Beauty Box. (Quarante euros, cinq euros pour un seul doigt.) J’hésite à m’acheter des Adidas marquées : IF YOU ONLY KNEW THE POWER OF THE DARK SIDE ou celles de Jeremy Scott où il fait dégouliner le logo. Mais le tout est d’écouter la musique et de ne rien acheter. (Garder son argent.) Ces designers, ces photographes, ces musiciens célèbrent le monde dans ce qu’il a de plus beau : la vie, la jeunesse, l’armée de nouveaux contingents - et la disparition. Plus tôt, je lis chez Sylvie une phrase qui dit (de mémoire) : "A Londres, les nouveaux talents apparaissent et disparaissent à la vitesse d’une Jaguar." La bourgeoisie et la richesse seules nous intéressent. Et prendre un abonnement à Médiapart. On ne peut pas prendre de photos chez Colette. Ils ont raison. Sinon, je ne ferais que ça, des photos, toute ma vie, chez Colette. Il faut que les femmes aillent voir les riches pour pouvoir se payer ça. Il faut que les hommes apprennent à devenir riches pour pouvoir leur payer ça. Le monde est dans une ré-invention permanente avec quelques données de base. Je traverse le jardin des Tuileries en courant pour rejoindre Versailles (RER C). De l'autre côté de la passerelle Léopold-Sédar-Senghor, un Rom fait mine de trouver une alliance en or devant moi. Mais après m'en avoir montré le poinçon, il veut me la donner (puisqu'elle n'entre aucun de ses doigts boudinés). Mais je comprends l'arnaque. Roms, go home ! (Ils n'en ont pas.) Le type répète : "Chance, chance..." Par où passe la manif ?

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La Nouvelle Athènes



Sylvie
Vendôme

Solférino

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Belle de nuit

"Des constellations d'images dans lesquelles j'essaie d'approcher ma vision du monde, pas d'une façon linéaire, mais à partir de multitudes d'expériences parallèles."

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Belle du soir

"L'écriture est une expérimentation et peut adopter toutes sortes de tonalités. Je peux être sérieux, innocent, romantique, obsessionnel, ironique..."

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Tu vas bien, Pierrot ?

YN



Ca va, ça va...
Aller-retour Paris-Fécamp express ce soir. 4 min à Yvetot, différent de la semaine dernière !
Le boulot, vaudevillesque, pas romanesque du tout.
Et toi ?
Tu restes combien de temps à Paris, la grande ville ?



Oh, ben, oui, fini les vacances... à moins que j'ai la force de m'en extraire... J'ai peur de grossir, je mange beaucoup (j'ai voulu manger léger, mais c'est la troisième fois de la soirée que je me remplis le ventre).

Bisous

YN

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Laetitia Chauveau — 4 mutual friends
Rencontre à Avignon à la Conditions des soies ; moment inoubliable, touchant et généreux ! Espère d'autres rencontres... d'autres circonstances... mais toujours avec cette voix, ce coeur et cette présence ! Au désir
Lætitia

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