Tuesday, September 07, 2010

Jocelyn Cottencin, mon éditeur







"Journal d'anticipation", s'adresser, j'imagine, à Jocelyn Cottencin (ou à la Biennale de Rennes, si elle a toujours lieu.) (Quatre numéros.)
La pluie, merveilleuse pluie... (Sur le zinc, vous vous souvenez ?) Et, demain, je vais à Deauville. J'ai pris de l'anxiolytique et j'ai l'honneur de vous informer que - comme d'habitude - ça ne me fait rien du tout. Enfin, ça ne me fait pas dormir. J'ai pris cinq gouttes, on m'a dit que je pouvais aller jusqu'à quinze. Mais les gouttes qui tombent sur le zinc, les gouttes de fraîcheur, je vais les compter, les merveilleuses gouttes nombreuses anxiolytiques. Et les retrouverons-nous dans la mer ? Ce n'est pas quinze gouttes qui vont m'aider à ne pas imaginer toute la nuit ce merveilleux voyage vers Deauville à l'infini...

Gros titre

Angelina Jolie au Pakistan

De la foule et de la non-foule

(en cours)

Belle du soir

" Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de Bohémiens qui s'étaient établis à Rouen. Voilà la troisième fois que j'en vois. Et toujours avec un nouveau plaisir. L'admirable, c'est qu'ils excitaient la haine des bourgeois, bien qu'inoffensifs comme des moutons. Je me suis fait très mal voir de la foule en leur donnant quelques sols. Et j'ai entendu de jolis mots à la Prudhomme. Cette haine-là tient à quelque chose de très profond et de complexe. On la retrouve chez tous les gens d'ordre. C'est la haine qu'on porte au Bédouin, à l'Hérétique, au Philosophe, au Solitaire, au Poète. Et il y a de la peur dans cette haine. Moi qui suis toujours pour les minorités, elle m'exaspère. Du jour où je ne serai plus indigné, je tomberai à plat, comme une poupée à qui on retire son bâton."

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