Sunday, October 17, 2010

« Ce n’est certes pas la chronologie qui compte, mais le sens, qui si souvent n’est pas dans l’ordre. »

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Pop culture

Lu dans « Les Inrocks » un nouveau nickname pour Liliane Bettencourt :
« La Lady Gaga de Neuilly ».
Pensé que ça pouvait vous intéresser...

Des bises

YN



Ah oui, c'est joli, ça. Tu sais que je pense beaucoup à elle en ce moment. La pauvre. Avec Marlène on ne sait pas encore si on pourra un de ces jours monter cette pièce (manque de pognon et marre des cons, bon...) et puis j'ai vu qu'il y a Ruquier et Baer qui veulent aussi s'en charger et eux ils ont du pognon.
C'est sûr ça ressemblera pas aux Upsbd. Ces derniers jours j'ai pas mal fouillé dans le passé collabo (nazi-friendly) de L'Oréal, c'est fantastique. Il y a un numéro de « La Terre Française », un journal un peu plus que simplement pétainiste, où on peut lire un édito écrit par le mari de Liliane, ça s'appelle : « Ohé les Jeunes ! » Après avoir dit que « la race des juifs est entachée du sang de Jésus pour toute l'éternité », il y décrit la beauté d'un camp de jeunesse nazi, ça fait:

« Et voici que venant des sapins et se répandant dans la vallée, un chant d’une puissance et d’une beauté extraordinaire, un chant tout en force, l’expression d’un peuple entier nous arrivait par rafales.
Et voici que tout à coup, au détour du chemin, dévalant de la prairie, nous vîmes arriver une centaine de jeunes hommes en slip, le corps bronzé sous le soleil, superbes, les voix susurrées, les rangs serrés, marchant d’un pas saccadé ; ils venaient de se baigner le travail fini dans l’eau claire et limpide avant de regagner le camp. »

L'homo-érotisme à la Leni Riefenstahl... Miam miam. Tu mélanges ça avec la phrase de Guerlain de la semaine dernière en direct de France 2 sur « les nègres dont on se demande s'ils ont jamais vraiment travaillé », et voilà un beau petit portrait du luxe français !

Tiens, je me demande ce que devient Pascal Greggory. Peut-être qu'il fait les manifestations, lui aussi. En déclamant Combat de nègre et de chiens. Dans une belle poursuite bleutée. Wouaw.

T'embrasse,
Jonathan



C'est atroce, ce que tu me racontes ! Tu sais des choses pareilles ! Mais avec un tel savoir, les portes des théâtres ne peuvent que s'ouvrir pour vous ! Le directeur qui vous laisserait dans la merde serait un collabo himself ! Je crois que tu tiens qqch, là... Tu peux appeler et e-mailer tout le monde ! (Je veux dire toutes les maisons d'édition.) (Ou alors je n'y comprends rien...)

Bises

Tiens, un dossier d'une amie que je trouve bijou : (Dossier de Nathalie Kousnetzoff et Julie Marx.)

YN

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Titre

Salut, beauté,

Je ne résiste pas à t'envoyer une phrase que j'ai trouvée sur Facebook et qui ferait un titre merveilleux pour ton spectacle :

Comment faire quand y a Michael Jackson qui te drague ???

N'est-ce pas ?
On m'a dit que tu t'en es bien tirée, du spectacle d'Alain Buffard, ce qui ne m'a pas étonné, princesse !

Des bises

Yves-Noël

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La Factory silver

La merveilleuse possibilité (dans la vie) de ne rien comprendre. L’ignorance, une infirmité, mais pas tant que ça.
Ça, c’est le préambule. Even the kind of situation that began to happen the sound off…

Reclining figures

« « Il est parfois difficile de distinguer les sculptures des objets trouvés » qu'Henry Moore collecta toute sa vie, explique Anita Feldman, responsable des collections et des expositions à la fondation, soulignant que plus de 90% de son oeuvre est restée à l'état de maquette. »

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Nouvelle Star : Cédric Leproust

Salut, Patrick,

Comme tu sais peut-être déjà (par mon blog), j'ai fait une rencontre intéressante, celle de Cédric Leproust, l'audition de vendredi soir qui s'est cristallisée – en tout cas, je l'ai vu – en un solo dansé formidable que j'aimerais bien présenter aux Urbaines en plus (en plus des trois représentations de La Mort d'Ivan Ilitch et de – peut-être – le film Reviens quand tu auras disparu (c'est le titre, je te l'avais pas dit)). Nous sommes passés, en rentrant de ce travail qui nous a secoués tous les deux, Cédric et moi, devant un garage et j'ai pensé que ce serait génial de le représenter là. Je te mets des photos. C'est à la station de métro Monthelly, le garage Amag, m'a dit Cédric, juste en dessous de l'Arsenic, près de la voie ferrée (du métro ?) Bien sûr, je vois bien l'absurdité qu'il y a à chercher à t'intéresser à une chose si peu « prouvée » (sauf par ma belle parole). Il faudrait que ça soit représenté en pleine nuit. Ça durerait sans doute une demi-heure... Penses-tu qu'il y ait la moindre chance d'obtenir ce lieu ?
Sinon, si ça n'était pas possible, j'ai aussi pensé qu’on pourrait le représenter dans la salle de spectacle de l'école, là où ça s'est passé vendredi soir. Et je voyais alors, là, plutôt un effet « Off », c'est à dire non programmé aux Urbaines, mais avec un bouche-à-oreille pour la publicité.

Voili-voilà, tu me dis ce que tu en penses (si t'en penses qqch...)

Je t'embrasse

Yves-Noël

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En bas des pistes

Un homme assez puissant, patibulaire, assez puissant pour jouer les méchants dans James Bond – a dormi tout le voyage de Genève à Paris à côté de moi. Je me suis demandé ce qu’il faisait dans la vie pour être si ensommeillé. (Il dormait comme dans un avion.) J’étais tout excité à côté de lui. Je l’ai enjambé plusieurs fois, j’avais la bougeotte. Il est vrai que j’avais passé l’après-midi au soleil– et nu – aux bains des Paquis et que je m’y étais endormi (comme, une fois, Pierre). Je n’avais pas de maillot de bain (les Suisses disent « costume »), c’était drôle, comme ça, d’être nu à l’air libre en pleine ville. J’avais connu cet effet à Munich et à Montpellier aussi, prendre le bus pour aller à la plage, c’était comme être en ville. Aucune « pudeur » aux bains des Paquis, sauf chez un Don Juan sûr de son fait qui déposait négligemment – mais précisément – une serviette sur son sexe probablement dans le sens d’en indiquer la révélation future. Les autres, en général, avaient passé l’âge de se sentir des objets sexuels (s’ils l’avaient jamais étés) et je faisais partie des autres – moi non plus, je ne ressentais rien. Et mon voyeurisme était invisible. Encore la phrase sacrée se répétait dans mon cerveau : « La sexualité est une chose fragile, il est difficile d’y entrer, si facile d’en sortir. » Je pensais aussi qu’un homme de mon âge, dans les temps préhistoriques (qui sont ceux qui m’intéressent) était déjà mort et ça me plaisait finalement de regarder la vie comme depuis un balcon, d’imaginer une sorte de survie magique. Bien sûr, je pensais aussi à tout ce qu’il s’était passé en deux jours... jusqu’à la dernière rencontre, celle de Cédric Leproust…

Mais j’avais revu Catherine Travelletti à la gare, les signes perduraient. Elle avait fait remarquer avec humour qu'elle aimerait bien aussi auditionner pour moi, mais que, s’il fallait, pour prendre son tour, que j’en aie d’abord fini avec tous les homosexuels de la Suisse, plus tous les surfeurs des montagnes, sa beauté, peut-être, déclinerait… Catherine était, en effet, très belle. Une Peau d'âne. Il faudrait peut-être aussi préciser que j'étais coincé aux bains des Paquis toute la journée à Genève entre sauna, bain turc et bains de lac parmi les poules d'eau et les cygnes, sous le soleil et le jet d'eau – à cause de la grève des trains en France.

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Le Poète qui s'entretue





Ici, j'ai vu le solo de Cédric, dans le garage fantôme et propre près de la voie ferrée. Les gens regarderaient par la vitre. Et, de nouveau, je le rêve en écoutant Barbara sur YouTube, des chansons anciennes et filmées (c'est très rare), avec des sous-titres espagnols inattendus. Lui, c’est Mylène Farmer. Tout aussi insatisfaisant, le lien, et tout aussi… juste. Tout résonne. Lapins trimbalés par enfants. Enfants prénommées Alice. Des jumelles. Fausses. El sol negro. Concordance d’emmurement. C’est impossible de dire ce qu’il s’est passé. C’est une expérience sensorielle – le fait esthétique. Et nous marchions près de la voie ferrée comme lui fait tous les jours. Mais il y avait moi, ce jour-là, il avait ami et moi aussi. Ainsi le garage s’est offert évident. Ouvert, blafard, hurlant. Fermé comme un miroir. Et la violence dedans, et la douceur dehors. Sleeping kiss.

« Ce s’ra le monde et on l’habitera, mais ce s'ra le monde, jamais la société. »

« La beauté est présente partout, peut-être à chaque instant de notre vie. »

YNG, en larmes, vous raconte une fois encore – et peut-être pour vous sera-ce la première fois – la beauté du monde et de sa disparition, l’éphémère souffle du vivant, de l’éternel vivant. Une confusion de l’intérieur et de l’extérieur, du jour et de la nuit, conduira l’expérience à les reconnaître. Labor Anonymous. Etc., etc.

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To combine yourself with a brand

Le Café, la vie

Capable de pleurer en lisant le journal, en regardant un chien, en pensant à Untel ou Untel, en s’épuisant du manque, et de l’intelligence, et de la disponibilité, et pourtant de ce manque, cette tristesse ambrée dans les yeux, tandis que le temps est gris et qu’une sorte de Nathalie Kousnetzoff fait de l’orgue de Barbarie dans la rue, en buvant des ristrettos. La sensation d’être quand même dans un des détails du monde et pas dans le tout. Alors reviens la phrase de Beckett : « Accrochez-vous à votre désespoir et chantez-le nous. » Et puis la vie reprend simplement parce que j’ai faim. Et puis parce que j’ai appelé Kataline Patkaï qui était en train de déjeuner. Une fille, enfin…



Je suis L’homme Azzaro

Ensuite, plus tard, je visionne le making of du shooting d’Enrique Iglesias pour le parfum Azzaro. « If you don’t believe in something, I think you shouldn’t do it. You have to be 100 % happy with what you gonna do. Because, you know, that’s gonna stick with you for the rest of your life, for the rest of your carrier. » Je ne sais pas si ce parfum m’irait. Je suis anosmique. C’était l’une des rares choses intéressantes que disait hier Serge Daney. Il reconnaissait que la publicité était bien filmée (car il y avait de l’argent pour savoir – ou engager des gens qui savaient – qu’il ne fallait pas zoomer).

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Où l'on reparle de Tartuffe

Cliquer sur le titre. Une très bonne critique de Tartuffe (que j'ai aimé de la même façon) de Fabienne Darge.

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Je valse de tragédie en tragédie

De : nk2008@hotmail.fr
Objet : ça marche !
Date : 17 octobre 2010 12:16:40 HAEC
À : ledispariteur@gmail.com

Cher Yvno, j'ai entendu le bout d'voix dictiPhone...

Comme tu t'en es peut-être aperçu, je n'en mène pas très large. Dur, dur d'être un bébé accablé ! Alors, Les Souffleurs ? Si ça t'intéresse, voici ma dernière « production », j'espère que ce n'est pas trop Daney pour toi. T'as de beaux yeux, tu sais ! Je les ai trouvés magnifiques ds le métro.

Love N



Me voici rassuré par ta vitalité ! Ce dossier est une œuvre en soi ! Une œuvre en soie, je dirais même... Sublime ! Pas une faute de goût. Un manifeste (pour l'éternité). (Il va rester mon dossier de chevet.) (Très anti-Daney, je trouve.)

Si, un jour, vous avez besoin d'un comique faux blond pas raccord, ce sera avec plaisir que je me présenterai au casting !

Bises

YN

(Les Souffleurs : pas mal, mais La Java, soirée Flash Cocotte, c'est mieux, c'est plus grand...)



The Camera’s gonna be perfectly still

Nathalie Koustnezoff qui fréquente plus que moi le désespoir autant que le bonheur (une main dans chaque main) vient de m’envoyer un dossier qu’elle a écrit avec Julie Marx pour trouver des distributeurs pour des séries de courts-métrages qu’elles réalisent toutes les deux depuis déjà un moment. Comme je le dis ci-dessus, c’est un modèle du genre dont la lecture est extrêmement réjouissante, jubilatoire. Comme ce dossier est en pdf et fait quarante pages, je ne peux pas le mettre ici, mais je l’envoie à qui me le demande (et qui ne veut pas s’adresser directement à Nathalie). Hautement conseillé ! Bourré de titres extraordinaires (moi qui les aime) dont je ne donnerai qu’un exemple : L’Homme descend du songe. Et pour donner un exemple de la prose (mais tout est à l’avenant d’une très grande santé artistique mentale) :
Int. jour. Salon Julie.
Où l’on retrouve Julie, seule face à l’ordinateur en pleine scène de ménage. Grâce à Internet, cumuler solitude et crise conjugale n’est plus impossible…

Nathalie Kousnetzoff fait allusion au spectacle sur Serge Daney que nous avons vu hier et que, moi, je n’ai pas aimé. Pas le spectacle, mais la matière Serge Daney. J’avais dans l’idée que Serge Daney était un esprit remarquable, acéré, sensible, je ressors du spectacle de Nicolas Bouchaud et Eric Didry malheureusement pas avec la sensation d’être passé à côté, mais avec la certitude quasi définitive que Serge Daney était un vieux con. Il dénonce la misère française, mais il en est un exemple absolu. (...)

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DictiPhone








Le Conservatoire de musique






Je regarde un lac. Alors je, je suis allé voir sur le promontoire le lac la nuit. Lac tombé sur la nuit. Et y avait deux verres de bière – en plastique posés sur le rebord presque, qu’on, que j’vais pas décrire parce qu’on peut les voir sur les photos. C’est un cadeau. Un cadeau pour les photos. Et le lac était immense, immense et seul et (Temps. Difficulté de la suite.), et absolument tourné vers le ciel et brouillé de brume et calme pourtant comme une mer intérieure ou un état mental et y avait rien de plus beau, dans le sens (Temps.) : là, présent, Bouddha joyeux, et j’ai compris comment (Temps.) on pouvait, (Pointe d’accent.) en étant en Suisse, adorer la Suisse et, en étant étranger, heu (Temps.), s’oublier en Suisse. Et y avait la lune à moitié, comme une orange, quartier d’orange. Comme aussi la moitié de la salle d’Avignon. Moitié des spectateurs pleine. Moitié pleine, moitié vide, de mon côté – et l’échange de ça, la forme 1, ying et yang, le vide et le plein, c’est ce qui s’est expérimenté à Avignon dans cette salle ronde, à 360 degrés acoustiquement au point. – Et je l’dis spécialement pour Sarah Neumann qui est une lectrice de Lausanne que je viens de rencontrer. – Mais je m’éloigne un peu parce que je voulais dire à quel point le lac invisible (Reprise de la difficulté.) bleu tonnerre exactement du même bleu ou très similaire au nuage au-dessus, à la nuit, au crépuscule – juste un petit friselis de perles d’électricité de l’autre côté, un – guirlande de diamants, de scintillements, de scintillation humaine électrique, heureuse, progressive – et le lac – et le lac.



Ce lac, c’est, c’est exactement quand même un morceau d’vide, hein, au centre. Voilà, c’est, c’est l’émotion absolue, c’est un morceau d’vide – au centre, un morceau, un morceau d’cosmos – à l’intérieur, enfin, chez nous, quoi, un morceau d’infini… juste là comme un trou – au crépuscule, évidemment. Alors, quand on a ça (Soupir.), ben, on a l’émotion, quoi. Mm. Et je voudrais toujours rester là à regarder cette absence de temps qui passe. Absence de temps qui passe. Et la terre tourne vite, etc. Mais, là, là-là-là, il y a quelque chose qui est (Temps. Soupir.), qui est « champagne », oui. Ouais, ouais. Absence de temps – infinie – sous soi, pas au-d’ssus – pour une fois. (Temps.) Miroir absolu, voilà. Miroir absolu. Mi-roir absolu.



Ça qui me donne, ce qui me donne l’impression, l’envie de continuer ce métier, c’est que je suis ébahi par le pouvoir, la puissance des comédiens et qui – sans cesse renouvelée. Quand je vois une personne nouvelle, je suis, je crois qu’je vais être blasé, je crois que j’vais, j’ai déjà tout vu, je crois que – et je suis, mais – non, mais pas toujours évidemment, mais enfin, souvent, mais stupéfié de la, de où les choses vont alors que je, j’ai l’impression de raconter quand même toujours la même chose – mais où les personnes que j’ai en face de moi peuvent faire aller les choses dans des endroits où j’avais, où j’aurais jamais pensé : j’suis ébahi. J’trouve que les metteurs en scène doivent donner plus – et certains le font – le pouvoir aux comédiens. Et c’est metteurs en scène et chorégraphes.



C’est bizarre que j’me cons, heu, sacre maintenant, comme ça, aux homosexuels. Euh, c’est nouveau ! Jusque là, j’les aimais pas – sur un plateau et, alors là, je m’fais, j’ai une espèce de, oui, de consacration, de dévouement, de don de moi à la cause, à la, enfin aux personnalités homosexuelles, quoi. Ces infirmes et pourtant si émouvantes… C’est très curieux, oui, j’délaisse complètement les (Essoufflement.), les beaux (Essoufflement.), les beaux et forts (Essoufflement.), heu, surfeurs (Essoufflement.) des montagnes (Essoufflement.) pour (Essoufflement.) ne garder que la (Essoufflement.), ne m’intéresser qu’à la (Essoufflement.), la perdition, la transparence, la disparition homosesuelle (Essoufflement.)



(Essoufflement général, en marchant.) Ouais, sinon, heu, le réveil n’a pas sonné, alors Cédric était en r’tard, ses cours de théorie sur Stanislavski. Il a, il a, ben voilà, j’ai dit alors que – il a qu’à dire, comme mot d’excuse, que j’avais, j’l’avais emmerdé toute la nuit, j’lui avais pissé d’ssus toute la nuit : j’étais dans un état un peu, on avait dû s’battre, les draps, bon bref… qu’il noircisse le tableau au maximum comme ça, ça me f’rait une réputation qui pourrait lancer le spectacle de, de, des Urbaines, qu’il charge bien la barque, voilà, j’espère qu’il l’a fait, le f’ra…



C’est curieux que… Enfin, j’ai dit, j’ai dit à Patrick la vérité, que je faisais ce blog parce que je n’travaillais pas assez, c’est quand je trav – à Avignon par exemple, j’ai très peu écrit parce que j’ai – du travail. Et, alors, c’qui est curieux, c’est que je puisse pas imaginer, heu, d’autre sorte de travail que ce, celui qu’je fais quand je, que je nomme « travail », enfin, j’veux dire, c’est pas très clair, mais – d’autres sortes de choses qui pourraient m’occuper autant que – et, et, et m’empêcher d’écrire sur ce sur ce blog, voyez. Des choses qui s’raient – plus fructueuses. A moins qu’on m’démontre que c’est finalement fructueux de, d’écrire sur ce blog. Mais le, le, l’influence n’est pas dans ce sens. Le sens que j’écoute n’est pas dans ce sens.

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« Je n’exerce pas plusieurs métiers, je fabrique une seule chose sous plusieurs angles. Du sol au plafond. »

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« Pourquoi, malgré le progrès, avons-nous l’impression de manquer de temps ? H. R. : – Dans notre société sécularisée, l’accélération apparaît comme une réponse à l’angoisse de la mort. Avant de rendre notre dernier souffle, nous essayons d’avoir une vie aussi remplie que possible. Nous accomplissons jusqu’à quatre fois plus de choses que nos ancêtres. Alors, certes, répondre à un e-mail est plus rapide qu’écrire une lettre. Mais, aujourd’hui, on n’écrit pas trois e-mails par jour comme on écrivait trois lettres avant. On en écrit trente ! Au final, on ne gagne pas du temps, on le perd. »

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