Monday, January 24, 2011

Festivals

Oui, votre festival a l'air très bien engagé !
Je vais beaucoup enseigner cette saison. C'est pourquoi il n'y aura qu'une seule création de groupe à Bruxelles, le 1er avril, au festival Compil' d'avril à La Raffinerie.
Je viens, il y a deux jours, au Centre chorégraphique de Montpellier, de donner une performance sur la lumière et l'expressionisme dans une très belle installation d'Yves Godin de huit-cents bougies qui s'éteignent une par une. Nous aimerions beaucoup redonner cette performance.
Je vais donner deux performances le 25 et le 26 janvier prochain à Bruxelles (Atelier 210) et une autre le 7 avril à Paris (festival Plan d'avril).
Voilà pour le live.
Pour les vidéos, excusez-moi, je suis très en retard pour leur mise en ligne, c'est du boulot un peu chiant...
Beaucoup de mes spectacles, en effet, sont au répertoire et nous pouvons aussi en faire des nouveaux.
Tout dépend de l'argent que vous avez à votre disposition, du temps de travail sur place, des lieux que vous avez à votre disposition. Tout mon travail a été d'inventer des poèmes à partir des lieux et des acteurs. Le lieu et l'acteur faisant tout et, moi, juste à l'écoute. Mais nous avons aussi repris des spectacles avec réussite.
Un de mes préférés, par exemple, est le dernier Hamlet que nous avons donné à Vanves l'année dernière (festival Artdanthé). Il y a neuf personnes sur scène en plus de moi. C'est donc cher. Je pense qu'avec 10 000 euros ++ (voyage et défraiements), ça irait. Mais vous n'avez pas en Italie beaucoup d'argent, je crois bien en être sûr. On peut imaginer moins cher. Vénus et Adonis ou Rien n'est beau... (le spectacle sur le butoh qui a été classé par « Les Inrockuptibles » dans le top 5 des spectacles de l'année écoulée) sont moins nombreux : cinq personnes. Il y a aussi Blektre, pièce de Nathalie Quintane et Charles Torris, qui peut se reprendre facilement et très agréablement... Et d'autres pour lesquels il faudrait connaître les lieux. (Le très beau Monsieur Villovitch, par exemple, était joué à Marseille dans une friche industrielle somptueuse...)
Il y aurait aussi à prévoir (pour ces spectacles, en tout cas) un surtitrage.
Nous avons déjà joué (et en partie en italien) un spectacle en Italie, à Bologne. Il s'agissait de Elle court dans la poussière, la rose de Balzac, à l'invitation de Silvia Fanti.
Je suis déjà venu à Santarcangelo jouer avec le Théâtre du Radeau, j'avais beaucoup aimé cette région, les orages, l'été, je me souviens qu'il y avait un spectacle qui se jouait dans une grotte et dans le noir total. Cette grotte existe-t-elle toujours ? J'ai moi-même fait un spectacle dans le noir (Le Dispariteur) et c'est tellement beau...

Bien à vous

Yves-Noël

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