Thursday, May 05, 2011

Un très beau texte de Pierre Droulers pour Nyon

(Reprise de 1er avril.)




Inviter Yves-Noël, c'est le jour des Rois, ce qu'on appelle aussi Epiphanie.
Apparition, offrande, début du Carnaval, printemps.
C'est comme ça que je le vois arriver et/ou sortir de n'importe quel endroit, pièce, porte, seuil, monde, rêve, réel.
Et s'il va mettre en scène, Il va mettre à jour un monde, un rêve, un seuil ; un mystère, un conte, un truc inouï.
A ceux qu'il a choisi pour faire naître la chose, il dispense avec douceur et fermeté les consignes et chacun s'en nourrit pour le voyage.
Il veille alors avec ses amis pour qu'ils réveillent la matière proposée ; frugale au départ et multipliée soudainement, des choses se révèlent.
Chacun aurait trouvé dans sa chambre quelque chose qui résonne et Yves-Noël choisit en un dosage savant les matières et agence pour que, comme un parfum, l'air s'éprenne et condense l'improbable réalité de son désir. Subtil et raffiné, brutal et soufré, c'est à voir.
Yves-Noël est poète, l'homme qui passe et entend tout et donne en retour ; il navigue (et « c'est précis », dit Jeanne B.) Rimbaud et Verlaine aussi, Lautréamont, Mallarmé, Wilde et qui encore ? Faites voir !

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