Sunday, July 03, 2011

Marseille virgule

Encore une fois, passé à côté de Marseille. Marseille, la stéréo, Marseille, le spectacle total. Marseille demande tant. Elle offre tant, mais elle demande tant. Elle offre le bonheur, elle n’est pas ordonnée, elle offre le bonheur comme chaos (on appelle ça : « la bonne mère »). La folie de la mer, le ciel, pareil. La folie de l’été. Interné dans l’été. Les moissons découpées. Le sec, le rocher, le sec, le rocher comme vie. On a été à la maison du fada. Très bon café, tourisme, discrétion. C’est huppé, c’est pur. C’est utopique, c’est créé, c’est pas le chaos, ça le regarde. Le regarde et le regarde. Ça n’a pas d’âge. C’est pur comme la résistance à l’âge. Marseille mélange, comme dans une broyeuse, toutes les dimensions de la vie, le chaud, le froid. Il n’y a pas de méditation, d’utopie, de richesse à Marseille. Il n’y a que le bord de l’évier et la vie, l’eau sale, l’eau pure qu’ils décrètent sale. La Méditerranée est cet évier. Les mouettes prennent les avenues. En moto, malaisé de se faufiler.

Labels:

0 Comments:

Post a Comment

<< Home