Wednesday, January 05, 2011



D'après une vidéo de César Vayssié.

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L'Inversion

La forêt, longue langue à côté, je la sens, c’est la nuit, c’est la lecture (je lis en anglais) et, la forêt, à travers les mots anglais, sans doute, vient dormir, non, pas dormir, afflue, vient respirer, oui, par-dessus mes bras.

Je suis allé dans la forêt, tout à l’heure, au crépuscule, la grande forêt vieille, ancienne (domaniale), vivante. Il y avait de la neige sur le sol, une sorte de mousse de neige (de la couleur que vous savez) et le ciel, à travers la nudité des arbres, la transparence, offrait ses couleurs. J’ai pensé à tant de choses, j’ai pensé à New York, à mes amis Martin et Monica et leurs enfants, j’ai pensé à Caspar David Friedrich (j’y pense tout le temps depuis que je suis revenu de Berlin), j’ai pensé à la ville, à cette forêt qui jouxte la ville, comment on pouvait éviter la ville, comment, peut-être, les bêtes l’évitaient, comment la forêt était maintenant protégée de la ville car la ville moderne, son enceinte, n’est plus bâtie contre la forêt, mais pour.

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Le cognement contre la maison, heureux, contre le bord de la maison… En lecture, le bord, contre le mur, solide – pourquoi donc cette maison nous avait-elle parut futile ? Elle paraît maintenant solide. Les enfants tout nus bondissent vermisseaux chevelure

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« Le néolibéralisme, contrairement à ce qu’on croit, n’est pas le tout marché, c’est l’Etat qui se met au service du marché ! Cela vaut pour les Chinois comme pour nous. (…) Ce qu’on appelle le néolibéralisme est en fait la mise en place d’un capitalisme autoritaire, organisé par les Etats ! »

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« Deleuze disait qu’un nomade traverse le désert parce qu’il en connaît tous les lieux. »

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