Sunday, April 03, 2011

Plates-bandes d'amarantes...








Felix M. Ott, Marlène Saldana, Pierre Mégos, Lorenzo de Angelis, Anna Fedorova.

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Photo Thibault Grégoire.

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Jeanne et moi à la radio

– La beauté se suffit à elle-même ?
– Ah, ben, certainement !



(Cliquez sur le titre.)

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Le quittement de Bruxelles ment



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L'Enfant sauvage

Les images inouïes – il ne faut pas déprimer – sont parties
La vie et la soirée – commencent
Ce n’est pas ce qu’on dit, c’est tout ce que l’on dit, ce n’est pas ce qu’on croit dire
Il n’y a pas de rêve, tout est réel
Ça va pas nous avancer – l’île – l’île
Absence au rendez-vous désiré
C’est mon jardin de silence
Et la vie est tellement fastueuse et la chance de la saisir à pleines mains
Peut passer
Nuit profonde, légère de la seule ville tenue par la main
« Non, en scène, je suis toujours – dans la vie, oui, mais – en scène, je suis toujours très heureuse. »
Les rues de Paris
Se chauffer à un soleil, être une femme

A tous, merci

Oui, la fenêtre est ouverte

« Ce soir, je vous remercie de vous. »







Je voulais prendre la peine d’écrire à chacun – la peine... l’exact contraire de la peine ! – mais, en attendant – et peut-être la vie va nous entraîner plus vite qu’on ne le pense vers ailleurs, la vraie vie vivace, rêveuse… – voici ce poème écrit en fin d’après-midi à Paris – plein été – fenêtre ouverte en ayant toujours pas dormi depuis un jour et demi.

Je remercie l’amitié intense (accompagnatrice) de Pierre Droulers et de Sofie Kokaj, de Sylvie et de Benoît et vous tous si finement dessinés dans vos présences. On aurait pu aller plus loin, il aurait fallu plus de temps – on a fait ce qu’on a pu faire, je crois. On aurait pas pu faire cette troisième partie en plus dans cette semaine intensive, mais maintenant je vois bien que l’on pourrait ! Je vois déjà comment ça commencerait : par exemple, un pique-nique encore sur une autre planète – bout de planète, bout de silence – Jeanne et les deux minous et l’enfant, une table de camping dépliée… Le temps a passé (millions d’années – peut-être des vieillards) mais l’enfant est resté au même âge. C'est un enfant-sorcier. On ne sait pas qui est le père (Felix ou Philippe) parce que Jeanne a couché avec les deux en même temps ou perdu la mémoire (ou que ce n’est pas la question). Puis la vie renaît autour de ce drame d’amour éteint. Lorenzo, Pierre, Marlène. Jean Biche ayant disparu. C’est l’enfant qui dénoue l’énigme. Il construit un puzzle. C’est une image. On aurait pu aussi vivre plus longtemps avec le public... Je pense. (Quand donc les programmateurs le penseront-ils ?)

Bises



YN






Thomas Gonzalez, dans l'acte 3, joue la bonne espagnole de Jeanne Balibar, substitut maternelle (bonne prénommée Marguerite qui se trouve aussi avoir été la bonne de Barbara - oui, la chanteuse...)

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Christophe,

Merci pour ce que tu m'as dit l'autre soir. Tu aurais autre chose que tu n'as pas eu le temps ? Ça m'intéresse. J'avais l'idée de ce troisième acte dès l'avant-première du 18 février. Mais on n'aurait pas eu le temps de le faire, de toute façon, pendant la semaine qui nous restait (et où on devait aussi remanier la première partie). Mais c'était de nouveau très évident, pour moi, le 1er avril. C'est pour ça que ce que tu m'as dit m'a touché : où ça va ? qu'est-ce que ça devient ? De même comme ça ne prend vraiment pas auprès des programmateurs, je me dis qu'il doit manquer qqch à mon histoire. Peut-être de la dramaturgie. Devrais-je travailler avec un dramaturge ? Jusqu'à maintenant, je me tiens obstinément à ne rien avancer d'autre que le lieu mallarméen (rien n'aura eu lieu que le lieu, excepté, peut-être, une constellation – que je lis souvent « consolation »), mais, mais, en effet, là, il y avait la place pour le troisième acte de Parsifal. Je vois le début : un pique-nique encore sur une autre planète – bout de planète, bout de silence – Jeanne et les deux minous et l’enfant, une table de camping dépliée… Le temps a passé (millions d'années – peut-être des vieillards) mais l’enfant est resté au même âge. On ne sait pas qui est le père (Felix ou Philippe) parce que Jeanne a couché avec les deux en même temps ou perdu la mémoire (ou que ce n’est pas la question). Puis la vie renaît autour de ce drame d’amour éteint. Lorenzo, Pierre, Marlène. Jean Biche ayant disparu. C’est l’enfant qui dénoue l’énigme. Il construit un puzzle. C’est une image.

Bises

YN

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L'art est comme la prière, une main tendue...

Encore merci, c'était peut-être la plus belle expérience d'interprète, d'artiste, d'homme, d'homme face aux autres pour donner, serein parce qu'il s'en sent capable.

J'aime bien cette citation de Kafka : « L'art est comme la prière, une main tendue dans l'obscurité qui veut saisir une part de grâce pour se muer en une main qui donne. »

En écrivant cette phrase, je me rends compte qu'on a réussi ça, presque concrètement même.

Bon, voilà.

A bientôt, j'espère.

Lorenzo






Oh, mon Dieu, comme vous me flattez ! Jeanne aussi parle de fierté...
Je comprends pas pourquoi si je rends les interprètes si heureux (enfin, ceux qui ont la capacité au bonheur...), pourquoi c'est si dur de réunir de l'argent et une salle pour y travailler, si rare...
Mais ne nous assombrissons pas, pas encore ce soir, je ressens encore (un secret !) l'énergie immense que vous m'avez donnée... L'amour existe, je l'ai rencontré !

A très vite, j'aimerais tant !

Yvno

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Texte de Pierre Notte pour le programme du Rond-Point


Je m'occupe de vous personnellement


de Yves-Noël Genod

On m'a dit de ne pas en rajouter trop... Mais c'est tentant
Créature céleste, ange à bottes de cuir, Yves-Noël Genod transforme la scène en boîte intime. Le théâtre devient une cage d’exhibitions, un espace à délires et dérives. Il brise les codes, brûle les règles du jeu. Tout explose ; les protocoles théâtreux, les coutumes dramatiques, le quatrième mur et tout le bazar. Lui qui a fréquenté l’école de Vitez à Chaillot, les maîtres Claude Régy ou François Tanguy, s’est défait des influences trop lourdes pour casser la baraque de l’establishment culturel. Les titres de ses projets, plus de trente spectacles en moins de dix ans, en solo ou en bande, en disent long sur son sens des conventions : En attendant Genod ; Pour en finir avec Claude Régy ; Jésus revient en Bretagne ; C’est pas pour les cochons ! ou encore Rien n'est beau. Rien n'est gai. Rien n'est propre. Rien n'est riche. Rien n'est clair. Rien n'est agréable. Rien ne sent bon. Rien n'est joli. Sur la scène, laboratoire d’expériences loufdingues, il déraille, se perd ou feint de s’égarer. La parole est libre, lâchée. Tout fait semblant d’être improvisé. Jean et tee-shirt, il commente, digresse, il peut évoquer Sarraute, Duras, ou ses soirées en boite de nuit. C’est un lutin de deux mètres, impudent et libre, qui tisse un lien étroit avec son public, curieux ou aficionados. Il peut chanter, danser, jouer, provoquer. Il peut démonter les cinq heures de Hamlet pour en concentrer les émotions intactes. Avec la grâce d’une gaucherie cultivée, l’exégète intervient parfois dans l’étude d’œuvres essentielles. L’été dernier, à Avignon et à guichets fermés, il s’attelait aux commentaires du poème de Shakespeare : Vénus et Adonis. Performer élégant, démiurge raffiné, Genod crée un rapport nouveau avec qui prend le risque d’une expérience inédite. En quête d’une amitié possible et réelle avec ceux qui viennent le voir, il propose d’inventer toujours une autre manière d’être en scène comme au monde.

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Sois donc ces portraits (café pour alibi)

Coucou... je me connecte vite fait, une fois par jour, dans le MacDo local, avec un café pour alibi. Je suis encore avec Clélie, là, jusqu'à dans 30 minutes, et je resterai chez mes vieilles logeuses jusqu'à demain. C'est pas vraiment le bord de mer, même si je suis à 100 mètres à tout casser. Sans doute l'effet de cette très grande vieille maison, aux vieilles tapisseries, lit tendu de velours, etc.
J'ai acheté (ici) le livre de Mathieu Lindon, que je suis en train de lire. J'avais lu comme toi l'article de L'Express et quelques autres, qui m'avaient dissuadé de me précipiter, mais le rythme altéré de cette semaine à Fécamp en a décidé autrement. L'écriture de Lindon m'énerve parce qu'elle est bourrée de tics, mais je ne peux pas croire que ce n'est pas délibéré, au moins conscient, et j'attends la fin avec prudence... de toute façon c'est intéressant, quand par ailleurs on a déjà croisé Foucault et Guibert dans d'autres pages d'autres livres.
Content que ton projet Barbara prenne son envol et rencontre déjà son public ! Comme je t'ai dit, je m'y remets la semaine prochaine.
Amoureux, oui, mais pas enchaîné. Je continue de penser à toi, bien sûr, dans la réalité et dans l'absolu !
Bisous,
Pierre

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