Sunday, April 10, 2011

L'Ombre blonde


Photo François Stemmer.

François Chaignaud Ton blond est irréprochable ces temps-ci. Il est même sublime. Insolent. Nuancé. Nonchalant et évident. Qui est ton coloriste ? Xxx

Yves-Noël Genod Mais c'est La Nouvelle Athènes ! Je l'ai même mis dans la feuille de salle de Barbara (Sylvie, la mère de Marcus.)

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Photo François Stemmer. Jeanne Balibar et Bram Droulers.

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Photos François Stemmer. Lorenzo de Angelis. Jeanne Balibar.

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Photos François Stemmer. Philippe Tlokinski. Felix M. Ott. Bram Droulers.

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Photo François Stemmer.

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Sorcellerie






Photos François Stemmer.

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Barbara au travail


Photo François Stemmer.

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Marina Tullio

Marina, je voudrais te redire le plaisir que j’ai eu de travailler avec toi. (Et t’encourager pour continuer ton festival ou/et autre chose.) L’ensemble de ta réactivité, ton accompagnement (ton implication) et ta vie (ta vitalité) m’évoque un travail de production et c’est tout ce dont un artiste à besoin. Je n’ai pas rencontré toujours cette précision de relation dans ma vie professionnelle, mais je l’ai rencontrée, par exemple, avec Marie-Thérèse Allier à la Ménagerie ou avec Josette Pisani à Marseille Objectif Danse, récemment aussi avec Pierre Droulers (et son équipe) à Bruxelles… Des endroits où j’ai fait mes plus beaux spectacles. Parce que je n’étais pas seul. J’ai toujours pensé que programmer était œuvre artistique et, si je reprends l’exemple cité plus haut, à quoi ressemblerait la danse contemporaine s’il n’y avait eu depuis vingt-cinq ans – comme paysage français de la bataille – Marie-Thérèse Allier et sa Ménagerie ? Le spectacle a été très bien reçu parmi mes amis, j’ai été très ému. J’ai hâte d’entendre la captation sonore voire de voir des images vidéo pour me rendre mieux compte de ce qu’il s’est passé… (Mais je suis encore sous le charme de cet échange bouleversant…)



A bientôt, j’espère



YN







Cher Yves-Noël

J’en pleurs de lire ces mots car la solitude de l’artiste est souvent proche de celle de l’artisan, de la programmatrice… Comme à l’ouvrage je reste attentive aux besoins de l’artiste et au service du spectacle.

C’est une belle rencontre que la nôtre et j’étais intimement persuadée que ce 7 avril serait magique.

J’ai été émue de t’entendre interpréter BARBARA, tu chantes bien car tu le vis, et peu importe si le ton n’est pas si aigu, le ressenti se communique. J’ai aussi pu apprécier les liens dans l’écriture…

J’aime à découvrir, à donner à entendre là où le public n’est pas habitué.

Merci à toi pour avoir investi ce lieu avec autant d’intelligence, de sens de la scène, de drôlerie… La qualité du moment était indéniable.

J’espère continuer et te tiendrais informé. Il me faut de l’énergie, le temps use et altère parfois les espoirs.

A très vite,

Marina

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Combat grotesque...

J’ai du mal à m’enflammer contre le remplacement de Olivier Py par Luc Bondy à l’Odéon. Olivier Py a été nommé comme ça, pourquoi pleurer – ou hurler – parce qu’il n’est pas reconduit ? Les arguments : bon bilan – ça paraît le minimum – son jeune âge – Ah, bon, et Régy, il est nul ? – son action avec le ministère de l’Education – quel intérêt ? – ou même « les dégâts humains qu'une telle décision est en train de produire au sein de l'équipe de l'Odéon » (J-P Thibaudat)… Seigneur, il n’est pas d’autres combats ? Moi, par exemple, je ne suis « nominé » à rien et je connais aussi des dégâts humains… Si c’est pour dénoncer un système – le fait du prince – particulièrement grotesque en ces temps de décadence à vue – Mitterand comme Donnadieu de Vabres et tant d’autres dont on a oublié les noms est pure image de la décadence de salon et le couple Bruni-Sarkozy image Ceausescu de la nullité –, on est bien d’accord. Mais Luc Bondy à la place de Olivier Py, je ne vais pas m’immoler.

Portrait de l'auteur en braconnier

(Cliquer sur le titre.)

Trois titres



L’ombre bleue
Galerie de la mort
Bateau vivre

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Bonjour, Vincent,

Tu vas bien ?
Tu aurais peut-être une idée. Je vais à Berlin du 5 au 24 mai avec huit élèves de l'école du TNB (un hors les murs). Pour différentes raisons, nous nous y sommes pris très en retard. Donc nous cherchons toujours une salle de travail – gratuite ou très peu chère – et si possible particulière (bonne acoustique, c'est du théâtre, ou/et beauté du lieu). Le garage à tramways avec les tranchés remplies d'eau (évidemment présentant une mauvaise acoustique) est le genre de lieu désirable... Le cinéma du centre français aussi (mais il est en travaux). Il y en a sûrement d'autres, à Berlin, de ces endroits particuliers... Tu aurais une idée ?
Sinon je cherche encore un lieu pour me loger. J'ai trouvé chez Felix, à 330 euros, c'est pas cher, mais je cherche encore moins cher – avec une préférence pour Kreuzberg (car les gosses sont logés là).
Voili-voilà...

Bises

YN

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Le Couteau


Felix M. Ott.

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Villa Médicis

Ahahaha... Quelle barre de rire !

Hello Yves-Noël...
Merci de ton message. Malheureusement, je ne suis pas « épousable » :-)
J'espère que tout roule pour toi. Alors, cette Barbara ? J'ai beaucoup aimé ton flyer en capture d'écran Google.

Tu sais que j'ai finalement obtenu une petite résidence conventionnée (un peu précipitée, je dois dire) à la Ménagerie de Verre à 3 jours de mon départ pour Rome.
J'ai présenté une petite forme scénique à MT Allier. Je crois qu'elle a été agréablement surprise du dispositif et de l'énergie engagée dans ce travail. Elle m'a alors rédigé une lettre où elle s'engage à venir voir mon prochain spectacle à la Villa. Marrant non !

D'ailleurs, si pendant mon séjour romain je pense à quelque chose te concernant, je te le dirai.
Je te mettrais peut-être même en scène :-) Quelle grâce de jouer ici.

Des bises italiennes
Baci

Rémy






Oh, oui, emmène-moi à Rome ! Je te promets je me tiendrai bien... Je ne serai ton esclave (mais alors passionnément) que si tu me le suggérais... En attendant, toute ma sensualité se disperse dans la virtualité (tu pourrais la rassembler). Je t'imagine à Rome. Comme dit Deleuze, on n'aime personne en dehors de son contexte (ça rend fou).
Content de tes succès ménageriques (si j'ai pu y être pour qqch, tant mieux !) T'aurais dû m'inviter pour ta petite forme... De toute façon, tu devrais m'inviter pour tout ! Tu devrais me cracher au visage, tu devrais me mettre en scène, mais tu devrais !

YN






(Rémy Yadan.)

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L'Ouest




Olivier Steiner.

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Bateau vivre

Lecture d’un « manuscrit » d’un ami (un pdf). C’est très, très, très beau. Il est déposé chez les éditeurs : on croise les doigts. (Ce n’est pas comme Duras, cet ami ne se tuera pas s’il n’est pas publié – mais il le sera.) En voici quelques phrases (moisson extrêmement faible par rapport à l’énergie de l’ensemble) (mais je vais pas le recopier en entier – ce qui serait pourtant la seule chose à faire). C’est un livre qui semble écrit en une semaine (et j’ai honte, en le lisant, de ne pas y passer une semaine…) C’est très curieux, il décrit un temps plus long – et les événements de l’actualité sont du mois ou de la semaine dernière (Japon, Lybie…) C’est un livre magique comme la technologie – la vitesse – moderne. C’est pour ça qu’il est neuf. Sinon il raconte une histoire presque vieille comme le monde : Tristan et Isolde. (Un bon titre !) Il est d’une écriture « vraie ». Je crois à tout. Comme s’il n’y avait pas d’un côté la vie, d’un côté l’écriture. Non, il y aurait « la circonstance » et, la circonstance, c’est ce bateau du tout mêlé, arche ou bateau vivre. « Naviguer, c’est précis, mais, vivre, c’est pas précis », chante Jeanne Balibar dans 1er avril (la pièce de Bruxelles). C’est ça, l’écriture, exactement ça. C’est dur de ne pas le lire sans être ému, ce livre-ci, qui ne dit que tout (et sans manière). Une phrase de Marguerite Duras qui avait aimé un livre : « Et c’est d’la littérature : pas un mot plus haut que l’autre… » J’ai vécu une histoire, un peu semblable, par communication moderne, littéraire : sms, mails, blogs ; une histoire que vous connaissez, une histoire qui s’écrivait... L’amour – dans tous les cas ? – serait histoire d’amour… Mais celle-ci est la plus belle. (L’autre, la nôtre, doit être récoltée – et – probablement – mélangée, je compte sur Pierre.) Il y a une chose étrange, peut-être : il n’y a qu’une seule personne qui parle (bien que ce soit un dialogue). Mais peut-être est-ce cela la littérature. Il y a eu quelques essais d’écriture à deux – ou à trois –, mais qui ne se sont jamais faits. Helen Hessel avec Pierre et Franz… (Jules et Jim.) Je ne perds pas de vue l’auteur, ici. Ils ne sont pas deux – ni trois. C’est la seule réserve. Et la seule impossibilité. L’auteur (le narrateur) est seul. Seul avec le lecteur. Avec moi. Mais c’est l’amour aussi : vouloir ne faire qu’une voix (Pierre et moi, on l’a voulu). Et, bien sûr, il y a le tiers. Hélèna, par ex. Mais quel témoignage, l’imaginaire ! L'allusion... En fait, tout est inventé et tout est vrai. L’humanité, quelle histoire ! On témoigne, on témoigne… Mais pour qui ? Bob Woodward, le journaliste dit que la seule question, la meilleure et la seule est : « Why ? » Evidemment, on s’identifie. Je m’identifie. Mais c’est mon histoire… Et quel témoignage sur la vie affective. La vie affective, c’est le chamboulement. Et puis un livre s’est fini, se finit. Et, en effet, c’était un livre. Objet virtuel. C’est quand je comprends que le livre va finir que je comprends que le livre est un livre. Qu’est-ce qui finit le livre ? Une plage, la nuit (après la mort). Ici. *






« Je voudrais que cela soit simple et vrai, je voudrais que cela se passe de mots. Car je me méfie des mots. J'ai du mal à les manier. Tantôt faibles tantôt outranciers, il est si difficile de leur faire dire quelque chose de subtil. Malgré cela, je passe la plupart de mon temps avec ces foutus mots, car c'est ce que je fais, écrire, ou plutôt c'est ce que je veux faire, ce qui revient au même. »

« Je vais lire si j'arrive à me concentrer. »

« Oui, verbe aimer, présent de l'indicatif, première personne du singulier ! »

Avec de l’idée de lire

« Il n'y a pas d'idées, il n'y a pas de thème, de sujet, d'objet, d'espace privé, ca n'existe pas. Il n'y a que des personnes et des choses, des faits, des grands et des petits, il y a vous, il y a moi, de la vie qui passe au travers, nos actes, qui irriguent tout, discrètement, des regards, des gestes, des intentions, à travers le tamis des petits riens si petits qu'on ne peut rien en dire, vous me comprenez ? J'aime vous écrire ! Et cela est si soudain ! Il y a dix jours vous n'étiez qu'un nom célèbre parmi tant d'autres et aujourd'hui je vous parle et je vous dis que je vous aime. »

« Voilà qu'il est bon et qu'il est doux d'être frères tellement ensemble. »

« Et je suis narcissique, vous m'entendez ? Narcissique autrement dit je ne m'aime pas. Car si l'on me demandait de choisir entre ma vie ou mon image, c'est la picture que je choisirai ! »

« Physique = fusion du manque et de la présence. »

« Vous devez encore dormir de votre profond sommeil, ici la brume est rose, des oiseaux se chamaillent dans le bougainvillier du jardin. »

Oui, écrire permet de vivre.

Et l’encre solaire

Briller ou disparaître

Man Enters Space


« Je souhaite que vous trouviez toute la beauté que vous méritez. Toujours le premier acte ? Tout est là et tout est là maintenant. Moi aussi. »

« Jérôme, la situation est très sérieuse.
1/ Je viens de recevoir votre lettre.
2/ Je vous trouve extrêmement beau.
3/ C'est exactement le souvenir que j'avais !
4/ Question : comment vous si beau et si jeune pourrez-vous vous intéresser à quelqu'un comme moi ?
5/ Pourquoi êtes-vous le premier garcon qui m'attire autant, y compris sur le plan physique ?
Je pars à la répétition avec votre lettre et vos photos dans les poches de mon jean's.
S. »

« Aucun gamin à l'horizon. L'appartement est silencieux. »

« Mon idée est que l'amour de Tristan et Isolde atteint une telle densité qu'il implose comme un soleil trop lourd. »

« Deux heures de conversation et la nuit et les hélicoptères qui doucement survolent la ville ! Je bois un verre face à l'océan. Je vous aime, définitivement. S. »

« N'oubliez pas que nous ne faisons de mal à personne. J'ai soudainement des centaines de choses à vous dire mais toutes convergent vers trois mots : je vous aime. Jérôme. »

« « La mémoire reste infernale de ce qui n'arrive pas ». C'est une phrase de Duras, pour moi une des plus belles phrases au monde. Elle est à vous, je vous la donne. J. »

« Je vais lire, bouffer des films, regarder Stargate, un ami vient de me passer la saison 5 de Dexter, je vais avaler des drogues, je vais me mettre à boire de la vodka pour avoir le goût de votre bouche, je ne vais voir personne pendant cette semaine, je vais faire de mon mieux, ce sera de la survie. Je vais essayer d'être un bon vendeur, quel malheur un bon vendeur... Ma seule ennemie sera la durée. Je vous aime. »

« Je ne veux rien apprendre qui ne vienne pas de vous directement, j'en sais déjà trop de toute façon. »

« Je lisais tout à l'heure. Et quelque chose de très sérieux m'a ramené à vous. Maître Eckhart, courant de la mystique rhénane des 13 et 14ème siècles, vous voyez ? Il mentionne un passage sur Paul dans les Actes des Apôtres qui a souvent fait polémique : « Paul fut relevé de terre, et ses yeux ayant été ouverts, il ne voyait rien. » La suite devient intéressante parce que Maître Eckhart donne quatre significations au « rien » de « il ne voyait rien » :
1/ Quand il se releva de terre, les yeux ouverts, il vit le néant et ce néant était Dieu.
2/ Lorsqu'il se releva il ne vit rien d'autre que Dieu.
3/ En toutes choses il ne vit rien d'autre que Dieu.
4/ Quand il vit Dieu il vit toutes choses comme un néant.
Les quatres formules se complètent en réalité. Dieu devient un indéfinissable, une réalité insaisissable que l'ont peut rencontrer mais dont on ne peut rien dire. Ne plus rien voir devient une sorte d'expérience transitoire, comme s'il faisait table rase... »

« S E B A S T I E N : neuf lettres qui me plaisent tant... »

« Vous allez voir, c'est prodigieux, nous nous sommes vraiment parlés par delà les fuseaux horaires. »

« Le deuxième acte vous est dédié, nos empreintes digitales y sont partout, les traces de nos pas croisés, nos longues conversations nocturnes. »

« Voir en vrai le rouge à vos joues et sa troublante combinaison que j'y vois de connaissance des enfers et de pureté totale. »

« M'a-t-on déjà donné rendez-vous une nuit sur une plage normande ? »

« Envie de pleurer de rage, trop de choses moches hier, de celles qui compromettent un spectacle, de celles qui vous donnent envie d'arrêter, qui vous font dire à quoi bon, on ne peut pas faire ce travail contre la volonté des gens, jamais, on ne peut pas travailler si on n'aime pas, si on n'admire pas et je trouve tout ce chœur, toute cette humanité, méprisable, ceux qui gueulent sont idiots ou malpolis, et ceux qui la ferment tout en désapprouvant sont finalement aussi pitoyables. »

« Magie de la technique : je vous parle vraiment en ce moment, ce n'est pas une lettre, ce n'est pas un mail, non je vous parle et vous êtes à côté de moi. »

« La musique comme lenteur. »

« « Je me suis dit qu'on écrivait toujours sur le corps mort du monde et, de même, sur le corps mort de l'amour. » Duras, encore. »

« Car, oui, on peut aimer pour la vie un garçon, une femme, pour un seul souvenir magnifique. »

« Cette ville infernale et paradisiaque, faite de villages étanches. »

Bijou fleur bleue avec de l’encre dedans

Scene missing

« Tout à l'heure j'ai eu un rêve éveillé. J'ai imaginé que nous lisions ensemble le même livre. Je ne sais pas lequel, n'ayant pas vu la couverture. Nous étions allongés, nous lisions en silence la même page, puis l'un de nous se mettait à lire à voix haute, l'autre fermait les yeux, puis on changeait les rôles, pendant des heures. »

Un titre de stage : « Rêver vrai ».

« Le dire-vrai, le rêver-vrai, le vivre-vrai... L'aimer-vrai ? Je tourne autour de ces nouvelles idées, je les dois à Peter Ibbetson. »

« Quelqu'un de dépressif pense tout et son contraire, il a toujours honte de ce qu'il est. Quelqu'un de dépressif ne fait que survivre, dit n'importe quoi, aime n'importe comment. »

« Le bateau est désert, personne à son bord, il glisse dans une brume verte, une voix a cappela... »

« Si ma tête a compris ce qui vient de se passer, mon corps, lui, a du mal à intégrer ce voyage en coup d'éventail. »

« Devant Tristan le malheur a été aussi lourd que tout le sable de la mer. »

« Temps qui s'écoule comme un nappage visqueux… »

Et l’antépénultième phrase : « Deux survivants étaient sur le point de se regarder. »






* Oui, il y a une voix, mais la magie de ce texte, je crois, c'est que cette voix (par le jeu du dédoublement, du dialogue) est constamment adressée. C'est un texte incroyablement adressé. Je ne croyais pas qu'O. S. (que je ne connais pas) en était capable, c'est exactement ça, la virtuosité. Je suis sur le flanc ! Quel savoir...
« Voici que le motif du désir, voix solitaire et errante, dans la nuit élève alors sa plainte, le silence, puis l'attente. Et voici qu'on lui répond, c'est la même voix hésitante et solitaire mais, plus claire et plus douce, un nouveau silence. »

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