Tuesday, May 17, 2011

La Ville disparaissante

(repérages)


















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« Tout le monde dit que je suis fou, mais la vraie folie, c’est de vivre la vie sans vraiment la vivre. »

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Chers amis, le temps passe bien vite, ici. On n'arrivera pas à faire tout ce qu'on a prévu. Hier, j'ai décidé qu'on présenterait une forme dans le loft, le 23, horaire encore à décider. On ne cherche donc plus un théâtre pour les derniers jours (de toute façon qu'on ne trouvait pas). Pour le retour à Rennes, pourrait-on avoir équipé avant notre arrivée dans la salle noire, l'installation lumineuse d'Eric Didry ? C'est Anne qui a proposé ça et je pense que c'est une bonne idée. C'était très moche les lumières avant notre départ. L'installation décrite par Anne (et qu'il faudrait retrouver exactement) me semble convenir. (Lui demander l'exactitude...) Si les choses se passent bien ici cette semaine, on aura sans doute envie de présenter quelque chose dans le contexte de cette boîte noire (inverse du loft, transparence en plein ciel). (Pendant ces trois jours, 25, 26, 27, pas le 27 au soir, s'arranger sans doute avec l'autre groupe pour que ça ne soit pas au même horaire.) Il y a aussi la possibilité qui flotte de transporter tout le monde dans le contexte de la grande salle de Gennevilliers, le samedi 28, lors de la performance que je dois y faire – mais, ça, il faut que je bosse sur l'idée pour voir si et comment, sous quelle forme, c'est compliqué, je ne suis pas du tout avancé...

Au plaisir

Yves-No

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Parfois je pense à toi

Y
Un poème de Emily Dickinson
Felix et toi dans un baiser
Jeanne les yeux (fermés) dorés
Une ancienne image de sexe féminin

Le reste : effacer : pour recommencer

L'enfance
S

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Groupe au lac



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Photo François Stemmer. Simon Gauchet.

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« Le théâtre c’est en réalité la genèse de la création. »

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Je me passionne pour l’affaire DSK, mais, cette passion, où mène-t-elle ? Hier, j’ai gueulé un peu. Je squatte chez les gosses quand je n’ai pas la force d’aller chez Felix et il était déjà une heure du matin qu’ils jouaient encore au « jeu de l’alcool » (avec une connaissance de Marina, qui plus est). Hors on commence le matin à neuf heures. On a parfois de longues journées. Mais, ce matin, les gosses étaient bons, travaillaient (sans états d’âme). On dirait qu’une forme se présente, pas trop difficilement. J’ai repoussé ça le plus possible, mais finalement, en voyant, hier, la pièce de René Pollesch, j’ai pensé que, sans doute, ça aiderait ceux qui traînaient des pieds à rejoindre. Nous avons fabriqué deux actes ce matin, puis on les a refaits. Ça a tenu. Demain, on en fera un troisième, voire un quatrième ou même un cinquième. Qui sait ? Ce n’est pas sûr qu’on y arrive. Mais les deux actes se tiennent. On a tellement de choses à faire d’ici notre départ qu’on n’était pas obligé de se rajouter une forme en plus. Mais les acteurs ont confiance dans une forme, ça les aide. En leur donnant une forme, je peux aussi être plus exigeant envers eux. Ok, je vous aide, je vous recueille, mais, en contrepartie, je veux de grands professionnels. Je veux des stars. Les acteurs comprennent ce langage. C’est comme ça que je procède pour mes propres spectacles.

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Coucou de Guillaume

Salut Yves,

J'espère que tu vas bien,
moi ça va.

J'aime beaucoup ta veste qu'on voit sur la carte postale de visite que tu nous as donnée à Anaïs et moi-même. Au théâtre des Abbesses, pour une pièce de Philippe Minyana.

J'ai moi-même une casquette Kangol en peluche bleu électrique, elle est très belle et confortable. Mais je ne peux pas passer pour un dur avec dans mon quartier.
J'habite avec Anaïs, ma coloc. Dans une maisonnette dans une rue discrète du 18ème.
On y coule des sortes de jours heureux et paisibles.
On a deux plaques chauffantes. Et on fait à manger avec. Sauf la salade.
On pourrait t'inviter à manger si t'as faim ou soif.

Je sais que tu fais des spectacles, mais je connais pas.
Est-ce que t'en fais un bientôt ?

Peut-être à plus tard,
salut,

Guillaume






C'est gentil, ce petit mot !
Je serais venu tout de suite vous voir avec vos plaques chauffantes si j'étais à Paris.
Je suis à Berlin jusqu'au 24, je donne un stage. Puis une performance à Gennevilliers, le 28. Puis un autre stage, à Pontempeyrat (dans le Forez), du 30 au 18 juin (au milieu du stage, le 9 juin, une autre performance au centre culturel suisse). Ce qui nous promet des jours heureux (dans une rue discrète du 18ème) fin juin.

Au plaisir, tous les deux

YN

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« Il n’y a la peste,
le choléra,
la variole noire
que parce que la danse
et par conséquent le théâtre
n’ont pas encore commencé à exister »

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